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L’opposition malienne ne participera pas à la Conférence d’entente nationale

Un autre coup dur pour le gouvernement malien. Après la CMA et la Plate-Forme, c’est au tour de l’opposition malienne d’annoncer qu’elle ne participera pas à la conférence d’entente prévue ce 27 mars 2017 à Bamako. « L’opposition a décidé ce soir de ne pas participer à la conférence d’entente nationale », annonce cadre de l’opposition malienne à Nord Sud Journal. Visiblement, le gouvernement malien avait fermé les portes aux suggestions de différentes parties qui devront prendre part à cette conférence d’entente nationale. L’opposition politique avait suggéré la prise en compte de plusieurs éléments dans la rédaction finale des TDR pour « promouvoir une véritable entente nationale ».

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Appropriation nationale

Leur prise en compte permettrait, selon l’opposition, une participation large et inclusive de toutes les forces vives du pays et contribuerait au succès de la conférence d’entente. Ainsi, l’opposition politique a proposé la participation, à la conférence, des groupes nés de la scission des regroupements initiaux signataires, CMFPR2, CPA, CJA, MSA, de l’Accord, des mouvements de résistance civile de Gao comme les Patrouilleurs et les principales associations d’agriculteurs, de chasseurs et d’éleveurs du Delta central et les Maliens de l’extérieur. L’opposition politique a, aussi, proposé que la conférence soit « l’occasion d’une appropriation nationale de l’Accord d’Alger. » Autre proposition de l’opposition : inviter les protagonistes de la crise du Centre pour débattre avec toutes les forces vives des moyens de restaurer la sécurité, la paix et la concorde dans cette zone charnière du Mali. L’opposition demande que les travaux de la commission d’experts chargés de la révision constitutionnelle de 1992 présente ses travaux à la conférence d’entente aux fins de recevoir observations et propositions d’amendements. Pour l’adoption d’une charte de la paix et la réconciliation nationale, les partis de l’opposition ont proposé la prise en compte des préoccupations majeures du peuple malien dont : l’armée et les forces de sécurité, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, les élections transparentes et crédibles et le foncier.

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