Le phénomène de la prostitution, le plus vieux métier au monde, prend une nouvelle forme avec l’utilisation des réseaux sociaux, plus particulièrement Facebook. Ce moyen de communication et de partage d’informations est devenu aujourd’hui un facteur de la propagation de la prostitution pour les jeunes filles. Les utilisateurs en savent quelque chose.
En effet, l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a considérablement rapproché le monde. À travers cet outil, le monde est devenu un village planétaire. Si c’est vrai que les réseaux sociaux, à travers Facebook et autres, sont un moyen efficace et rapide de partage d’information et de la communication, il est aussi clair qu’ils ont des avatars pour ses utilisateurs.
En fait, au lieu d’être aujourd’hui un outil rapide, efficace et facile permettant aux uns et aux autres de s’informer, Facebook est devenu un nouvel apport de la prostitution. Les jeunes filles branchées de la capitale ne font plus de la prostitution dans les bars ou dans les rues. Cette façon qui visait auparavant de rechercher des clients, est révolue pour elles. En cette ère de nouvelles technologies, elles sont collées du jour comme de nuit à leur ordinateur portable ou à leur téléphone connecté sur internet pour discuter et échanger avec les hommes afin d’avoir des rendez-vous ou des sorties.
Pour ce faire, beaucoup de filles publient presque leur nudité sur le net dans le but d’attirer les clients. Pire, certaines n’hésitent même pas à laisser leur numéro téléphonique sur leur page Facebook. Ces filles n’ont vraiment pas compris l’utilisation de cet outil. En fait, ce phénomène prend de l’ampleur du jour au jour. Chaque jour, on voit que de nouvelles pages Facebook sont ouvertes par les jeunes filles, non pas pour s’informer ou s’instruire, mais pour chercher des clients. Du coup, Facebook est devenu un trottoir virtuel pour ces jeunes filles branchées, selon leurs propres termes.
Pour preuve, quand on discute avec certaines filles sur Facebook, après les salutations d’usage, elles demandent d’abord votre statut professionnel. C’est justement pour savoir si vous êtes un homme riche. Et très généralement, en poussant les conversations, on obtient facilement un rendez-vous ou une sortie avec ces filles. Pire encore, certaines font des propositions de sommes pour fixer un rendez-vous.
En posant la question à certaines filles sur Facebook, elles affirment que c’est une manière pour elles de faire la connaissance des hommes riches, qui aiment des filles de classe. Aussi, la possession d’outils technologiques apparaît pour ces filles comme un critère de valorisation auprès de leurs clients.
Diango COULIBALY