Accusé à tort et sans la moindre preuve d’avoir détourné des milliards de F CFA par l’Observateur, ce journal sénégalais, vient de lever l’équivoque sur son article qui avait créé la polémique, il y a à peine deux mois. Dans la dernière parution de l’Observateur N° 3820 du 17 juin à la page 5, le journal titre en effet : « Modifications des marchés de l’Uemoa par Me Wade : La France lève le blocage de 13,5 milliards CFA pour Soumaré ». Cheikh Hadjibou Soumaré, est le président actuel de la Commission de l’Uemoa. Malheureusement l’Observateur n’a toujours pas présenté ses excuses au président Soumaila Cissé dont l’image a été quelque peu écorchée dans cette affaire. Faut-il voir derrière ce journal une manipulation depuis Bamako visant à salir l’enfant terrible de Niafunké ? Depuis le début de l’affaire, le président de l’Union pour la renaissance et la démocratie, URD, est resté serein, alors qu’il avait la possibilité d’attraire le journal devant les juridictions compétentes pour diffamation. Mieux, Soumi comme l’appellent affectueusement ses militants, a brandi un documentaire lors d’une conférence de presse à Bamako, indiquant les coordonnées GPS des puits réalisés. Pourquoi ce journal s’acharne donc sur l’ancien président de la Commission de l’Uemoa en faisant de la désinformation pour intoxiquer les lecteurs ? Le Sénégal est réputé pour son bon niveau de formation des hommes de médias. De telles pratiques, risquent d’entacher considérablement l’image de l’Observateur, qui semble observer sans rien voir, ou fait semblant de ne rien voir, s’abritant derrière des intentions inavouables et malsaines, pour cacher volontairement la vérité. Des actes qui tordent le cou à l’éthique et à la déontologie journalistiques.
Roland
MODIFICATIONS DES MARCHES DE L’UEMOA PAR ME WADE
La France lève le blocage de 13,5 milliards CFA pour Soumaré
Après la réception du pré-rapport sur le financement des forages dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), la France vient de lever le blocage de 13,5 milliards Cfa, via l’Agence française de développement (Afd), pour le financement des marchés de l’Uemoa. Les auditeurs se félicitent des ouvrages réalisés par l’Agetip suite aux modifications apportées par l’ex-chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade.
L’Agence française de développement (Afd) vient de mettre à la disposition du président de la Commission de l’Uemoa, Cheikh Hadjibou Soumaré, le pré rapport sur le marché de la réalisation de forages dans les pays de l’Union. Un volumineux document que le président de la Commission, qui avait fait ses valises pour quitter la présidence de l’Union, voulait laisser à son successeur. Et si nous nous intéressons au marché du Sénégal, le pré rapport mentionne que l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public (Agetip) a fait du bon travail. Car les auditeurs se félicitent de la qualité des ouvrages réalisés par l’Agetip, soit 420 forages. Des infrastructures réalisées par le directeur général, El Hadji Malick Gaye, sur la base de deux conventions chiffrées à cinq (5) milliards de francs CFA. Mieux, tous les forages réalisés par Agetip peuvent être localisés à partir de leurs coordonnées. Une manière de démontrer le caractère non fictif des ouvrages. Toutefois, des sources proches des auditeurs renseignent que l’Afd s’était beaucoup interrogée sur les modifications apportées dans la réalisation des infrastructures. Ce qui avait été même à l’origine du blocage de certains financements. De fait, en lieu et place des puits, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, avait proposé la réalisation de forages. «Me Wade avait demandé la construction de forages à partir desquels les villages environnants seront raccordés. Un système plus efficace que de creuser des puits dans chaque village», note-t-on dans le pré rapport. Satisfaite des réalisations, l’Afd, qui avait bloqué certains financements, a mis à la disposition de l’Uemoa 13,5 milliards de francs Cfa pour certains marchés. Une manne financière livrée comme un cadeau à Cheikh Hadjibou Soumaré, qui était prêt à quitter la présidence.
Mamadou SECK (L’observateur Sénégal)
Source : Le Pays