Le milieu offensif international brésilien de Liverpool Philippe Coutinho sera absent trois semaines en raison d’une blessures aux ischio-jambiers, a annoncé hier son entraîneur Jürgen Klopp, qui déplore de nombreuses blessures dans son effectif. Coutinho, qui avait quitté la pelouse en boitant mardi lors de la victoire en demi-finale aller de coupe de la ligue contre Stoke (1-0), rejoint ainsi une infirmerie déjà bien remplie avec désormais onze joueurs touchés, puisque le défenseur Dejan Lovren a lui aussi été touché mardi. « Dejan sera disponible après le match contre Manchester United (le 17 janvier, ndlr) et +Phil+ (Coutinho) va avoir besoin d’une, peut-être deux ou trois semaines de plus », a déclaré l’entraîneur allemand des « Reds ».

Le technicien devra faire face en janvier à une pénurie de défenseurs centraux : outre Lovren, Martin Skrtel est forfait tout le mois, Mamadou Sakho souffre du genou, et Kolo Touré, victime de crampes contre Stoke, pourrait manquer le prochain match (vendredi contre Exeter en coupe d’Angleterre). « Il y a deux semaines, nous avions trois défenseurs centraux, c’était une bonne situation.
Au début de la saison, nous en avions cinq. Maintenant, nous n’en avons plus aucun », a regretté Klopp. « Notre seul défenseur (central) valide a eu des crampes à la fin du match, ce n’est pas la situation la plus sympathique du monde. »

Réal Madrid : RONALDO SUR LE DéPART ?

Selon le journal anglais The Telegraph, CR7 quittera les Merenges cette année pour le PSG ou Manchester United.

Et si la nomination de Zinédine Zidane ne changeait rien au futur de Cristiano Ronaldo à Madrid ? Cette hypothèse semble être la tendance du côté de Santiago Bernabeu. «Entre Bale et Ronaldo, Ronaldo est le joueur qui devrait quitter le club», assure au Telegraph une source interne du club madrilène.
Et cette dernière d’enchaîner : «Bale est toujours vu comme étant le futur alors que les belles années de Ronaldo semblent derrière lui.» Des déclarations qui ne manqueront pas de faire du bruit en Espagne sur un dossier relativement sensible et délicat, mais aussi en France, quand on sait l’intérêt du PSG au sujet du Portugais.
«Le PSG est déterminé à le faire signer et serait favori pour le moment, mais Manchester United va aussi tenter sa chance», assure cette même source. Sous contrat jusqu’en 2018 avec le Réal Madrid, Ronaldo ne serait pas satisfait, outre ses relations plus que fraiches avec Rafa Benitez, du traitement qu’est le sien au sein de la «Maison Blanche».
Une situation remise en cause avec l’arrivée de Zidane ? C’est la tendance qui ressort en Espagne, moins du côté anglais. Récemment, Jorge Mendes, l’agent du triple Ballon d’Or, avait assuré que son protégé «finirait sa carrière au Réal Madrid». C’était avant la nomination de Zidane à la tête des Madrilènes.

Affaire à suivre…

TP Mazembé : CARTERON CONFIRME SON DEPART

La «durée de vie» des entraîneurs dans les clubs de football s’est considérablement réduite au cours des dernières années. Dans une société de consommation où domine l’ère du jetable, rares sont les techniciens qui restent plus de 3 ou 4 ans sur un même banc.
Arsène Wenger reste une exception dans un club d’Arsenal qu’on a peine à imaginer sans lui, tellement le manager français l’a construit et marqué de son style. Patrice Carteron ne pouvait échapper à cette règle de «fin de cycle» et en homme lucide, il s’était préparé à ce dénouement. «C’est la vie» dira-t-il sans doute, un brin fataliste.
Au lendemain d’un Mondial japonais qu’il reconnaissait mal géré pour parachever son œuvre, l’entraîneur des Corbeaux, se basant sur les accords contractuels, avait annoncé la fin de sa mission. Et non pas «sa démission» comme certains ont bien voulu interpréter ses dires.
La séparation entre le coach français et le président Katumbi s’est effectuée sans heurt, en hommes responsables. Dignement. Entre gentlemen qui nourrissent une estime réciproque. Mais qui se résignent à divorcer sans trop de griefs sur le fond mais avec une part d’inéluctable dans la forme.
Les proches du chairman savent combien il rechigne à limoger un patron du staff tant que demeure l’espoir d’atteindre l’objectif. Rassembleur avant tout, Moïse Katumbi a horreur du rôle de bourreau et ce ne sont pas des pressions extérieures qui en feront un coupeur de têtes. D’ailleurs Carteron s’est toujours félicité du soutien présidentiel.
De son côté, l’entraîneur n’a jamais fait d’éclats dans ses deux ans et sept mois de présence à Lubumbashi, préférant la discrétion et la persévérance dans le travail. Il a toujours affiché calme et confiance, même dans quelques périodes orageuses où beaucoup le condamnaient et affirmaient qu’il ne gagnerait rien. Carteron faisait le dos rond et poursuivait son chemin. Jusqu’à décrocher cette 5ème étoile qui portera sa signature pour l’éternité. Certains regretteront que le TPM ait rarement pratiqué un football spectaculaire et de bonne facture et c’est sans doute là que le technicien breton a raté le coche.
En privilégiant le résultat plutôt que la manière, il a atteint son but, mais sans brio, concluront les fines bouches. Comme un élève reçu à un examen mais sans avoir convaincu une partie du jury. L’histoire retiendra que Patrice Carteron est venu ajouter son nom à ceux de Diégo Garzitto et Lamine Ndiaye dans la galerie des entraîneurs de Mazembe champions d’Afrique de l’ère Katumbi. Le club lui en est reconnaissant et lui souhaite pleine réussite dans ses futures aventures.

source : Essor