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Litige foncier en Commune II du district de Bamako : le CADEC s’engage pour la transparence

Le CADEC (Collectif des Associations et Coordinations de la Commune II) a organisé une Assemblée Générale, le samedi 16 décembre au foyer des jeunes de Quinzambougou. L’ordre du jour portait sur l’affaire de l’autorisation provisoire n° 99/MCII du 27 Novembre 1995, dans laquelle Madame Sylla Astan Traoré résidant en France a enregistrée avec la complicité d’un de ses beau-frère qui vu ici au Mali une plainte sous le numéro 3227 du 23 octobre 1995/MCII accusant arbitrairement les Frères Demba et Cheick René Doumbia de la démolition de leur construction faite sur un terrain non immatriculé. À cet effet, la jeunesse de la Commune II à travers le CADEC, hausse le ton tout en mettant en garde la Mairie et le Tribunal de Grande Instance de la Commune II dans cette affaire.

Selon Ali Haidara, Président de l’Association Siguida Keneya ASK, non moins Président de la Commission Sportive de la Commune II, ledit terrain est à 100 mètres du Commissariat du 3eme Arrondissement. À l’en croire, Madame Sylla Astan Traoré et son beau-frère ont profité de la complicité de certains agents de la Mairie pour construire des installations non démontables. Ils ont aussi abusé d’un document qui les accordait provisoirement des installations de matériaux démontables sur l’espace non immatriculé, destiné à être une espace public.

Dès lors, tout le problème est déclenché dans le quartier de Quinzambougou. Lorsqu’ils ont réalisé que toute la population de Quinzambougou était opposée à cette construction illicite, ils ont entamé des démarches de part et d’autres, mais personne n’a voulu les soutenir dans l’arbitraire. Peine perdue, Madame Sylla et son beau-frère se sont braqués contre les jeunes Demba et Cheick René Doumbia. Le seul mal de ses derniers, est d’être propriétaires de la maison de leur défunt père près de ladite zone convoité par madame Sylla. Elle les  accuse sans preuve de la démolition de sa construction anarchique sur ladite espace.

Face à cette injustice, Ali Haidara réitère l’engagement sans faille du CADEC et de toute la jeunesse de la Commune II aux frères Doumbia dans cette affaire et demande l’annulation sans délai de l’autorisation temporaire afin de démolir juridiquement les constructions illicites de madame Sylla.

Selon Cheick René, l’un des deux frères Doumbia « je suis musulman et je témoigne devant Dieu que jamais au grand jamais mon grand frère et moi, nous ne nous permettrons de démolir une construction de qui que ce soit. C’est pas parce-que nous avons peur ou que nous sommes faibles, mais par respect des conseils de notre défunt père (infirmier d’État) qui ne nous a appris que le bien. Il nous conseillait toujours de ne jamais faire litige avec quelqu’un pour la terre qui finira par nous avaler tous un jour. Enfin, nous remercions la jeunesse de la Commune II pour son accompagnement et toutes les luttes qu’elle mène pour la Commune II. Au Tribunal de Grande Instance de la Commune II, nous demandons que l’impartialité soit sa devise et que justice soit faite dans cette affaire le 8 janvier 2018 ».

Pour conclure le Coordinateur du CADEC, l’activiste Mohamed Traoré Bill a exhorté toute la jeunesse à s’impliquer davantage dans la protection des espaces publics de la commune avant qu’il ne soit trop tard car c’est déjà trop grave.

À la mairie, il a fait une mise en garde tout en affirmant l’engagement de la jeunesse de la Commune II à lutter contre toute sorte de vente illicite d’espace public. Enfin, il a rappelé que le Cabinet CNG Consult est le Cabinet d’avocat qui les soutient dans cette lutte.

Dognoume DIARRA

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