Dans un reportage publié dans L’Aube du lundi 24 Août 2015, le constat a été fait que les prix des denrées de première nécessité sont excessivement élevés. C’est la conséquence directe du laxisme du gouvernement, à travers le ministère du Commerce et de l’Industrie, qui ne fait pas grand-chose pour atténuer la souffrance des populations. Pour justifier cet état de fait, le directeur national du commerce et de la concurrence évoque une certaine liberté des prix au Mali, en oubliant qu’il est de la responsabilité de l’Etat de protéger les citoyens de tous les abus. D’où l’interpellation du ministre du Commerce et de l’Industrie.
2 Dans la mesure où tous les produits alimentaires connaissent une hausse de prix, peut-on savoir si l’Etat a cessé d’exonérer les produits de première nécessité ?
3 Quels sont les produits de première nécessité pour lesquels le gouvernement accorde une exonération ?
4 Comment expliquez-vous la flambée des prix sur le marché, particulièrement le riz dont notre pays est également producteur avec l’office du Niger ?
5 Quelles sont les mesures que vous envisagez pour arrêter cette ascension des prix ?
6 Quelle stratégie dispose le gouvernement pour le contrôle des prix ?
Beaucoup de Maliens pensent que la vie est de plus en plus difficile à Bamako et dans le pays de façon générale à cause de la surenchère. Les commerçants qui disposent de monopole de fait sur certains produits de première nécessité en abusent au su et au vu des autorités. Si rien n’est fait, à ce rythme, la situation risque de s’empirer. Alors, il est de la responsabilité des pouvoirs publics d’agir pour soulager les ménages.
IM
source : L Aube