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Libérés après deux jours de captivité: Ce que les soldats ivoiriens ont subi au Mali

Après plusieurs jours de vives tensions entre Forces armées ivoiriennes et maliennes, qui ont failli virer à un affrontement militaire, la situation à la frontière ivoiro-malienne est à la désescalade.

soldat militaire armee ivoirienne frciDu moins, depuis l’après-midi du mardi 3 mai 2016, si l’on s’en tient aux sources sécuritaires qui avancent que les deux militaires ivoiriens et leur frère d’arme policier, ont été conduits à la frontière ivoirienne sous bonne escorte aux environs de 16 h ce jour. Bien avant, ces militaires ivoiriens, qui auraient été pris en train de patrouiller sur les premiers mètres du territoire malien, ont été arrêtés et conduits à la Brigade de Fakola, le dimanche 1er mai 2016. Pendant deux jours, des spécialistes de renseignements maliens les auraient soumis à un interrogatoire « serré». Ensuite, ces militaires et policier « suspects » ont été mis à la disposition du Préfet de Fakola, après les formalités administratives en pareille circonstance. Le mardi 3 mai 2016, avec l’accord des autorités ivoiriennes, les responsables maliens ont convoyé les deux militaires et le policier, à la frontière où ils ont été pris deux jours avant. Le Préfet de  Kaniasso (Côte d’Ivoire) et le sous-préfet de Mahandiana (Côte d’Ivoire) les y attendaient. Ils seront accueillis en compagnie  du Sous-préfet et du maire de Fakola (Mali). Les armes et autres matériels militaires, qui avaient été saisis sur eux, ont été également restitués, confirment nos sources. 

Alerte Info apprenait, hier jeudi 5 mai 2016, de source sécuritaire, que ces soldats ivoiriens libérés, devraient être conduits à Abidjan.

Il faut rappeler que le dimanche 1er mai 2016, deux  militaires et un policier ivoriens qui patrouillaient dans la localité de  Gbégueni dans la sous-préfecture de Mahandiana, ont été arrêtés par des soldats maliens qui étaient sur les dents, eu égard à un embryon Djihadiste installé dans la zone. Ces éléments des forces de l’ordre ivoiriennes étaient dans la zone, pour tenter de ramener le calme entre populations de part et d’autre de la frontière commune entre la Côte d’Ivoire et le Mali, où un conflit a occasionné au mois d’avril 2016, la mort de Koroma Bakary (ivoirien). Ouélli (sous-préfecture de Mahandiana), la plus importante localité située à seulement 25 kilomètres de Fakola, première localité malienne, est l’objet de convoitise. D’où les affrontements entre populations ivoiriennes et maliennes qui ont du mal à identifier la frontière entre les deux pays. Si par le passé, ces populations frontalières étaient convenues que le marigot était la frontière naturelle, cette délimitation semble ne plus être à l’ordre du jour. Ce qui provoque des tensions régulières qui ont nécessité l’envoi sur place, d’un important renfort de Forces de défense et de sécurité ivoiriennes. 

M’BRA Konan

Source : linfodrome

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