Depuis le jeudi 21 juillet 2016, on assiste à une démolition des installations anarchiques sur les grandes artères de Bamako. Cette opération de déguerpissement concerne toutes les grandes voies de la capitale obstruées par les occupants illégaux.

C’est une opération de déguerpissement sans merci que le nouveau gouverneur de Bamako a entreprise contre les installations anarchiques de la ville de Bamako, classée parmi les capitales les plus sales d’Afrique.

Cette opération se passe sous un dispositif sécuritaire impressionnant. Dans ce combat contre l’anarchisme à Bamako, l’inspectrice générale de la police semble bénéficier du soutien des plus hautes autorités, des maires du district, des familles fondatrices de Bamako, de la sécurité ainsi que la baraka de l’écrasante majorité des populations, du moins celles qui rêvent d’une Bamako propre et coquette.

En deux jours, le gouverneur et son équipe sont parvenus à libérer certaines voies principales de Bamako, notamment l’avenue du peuple qui passe devant l’Assemblée nationale, ainsi que l’avenue Modibo Kéita, etc.

“Tous les Maliens conviennent que Bamako est sale, qu’il n’y a pas de routes à Bamako, mais personne ne veut faire des sacrifices. Les gens oublient que l’obstruction des voies publiques est réprimée par le code pénale du Mali”, nous confie un homme sur les lieux des opérations.

Auparavant, madame le gouverneur Ami Kane avait prévenu les occupants anarchiques à libérer les voies publiques, pacifiquement. Ceux qui  l’ont pas fait, sont en train de récolter les conséquences.

Il ne s’agit pas de démolir non seulement les installations, mais il faut que cette opération soit suivie après le sommet Afrique-France et pour toujours.