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LIBÉRATION DES 46 MILITAIRES IVOIRIENS : Ce que le colonel Goïta exige des autorités ivoiriennes

Le président de la Transition malienne, le colonel Assimi Goïta, s’est prononcé sur l’affaire des 46 militaires ivoiriens. Sa position est claire et limpide : la Côte d’Ivoire, pour obtenir la libération de ses militaires, doit arrêter de servir d’asile politique pour certaines personnalités maliennes faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par la justice.

Face à la délégation nigériane conduite par SE Geoffrey Onyeama, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale de Nigéria qu’il a reçu ce vendredi, le président de la transition a été on ne peut plus clair dans le dossier des 49 militaires ivoiriens.

En effet, au cours de cette visite, la délégation nigériane a exprimé la volonté de leur pays pour une solution rapide de la crise née entre le Mali et la Côte d’Ivoire au sujet des 49 militaires ivoiriens entrés au Mali sans autorisation ni documents valables. « Le Nigéria souhaite jouer sa partition dans la libération du reste de ces soldats dans le but de faire régner plus de paix entre les deux pays », a indiqué la présidence de la République.

Pour sa part, le président de la transition s’est dit ouvert à toutes les initiatives aboutissant à la résolution de cette crise. Mais il a tenu à cracher sa part de vérité concernant le comportement des autorités ivoiriennes.

Le colonel Assimi Goïta a déploré que la Côte d’Ivoire qui demande la libération de ses « soldats », continue de servir d’asile politique pour certaines personnalités maliennes faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par la justice malienne. Le colonel Goïta ne décolère pas et ajoute que ces mêmes personnalités bénéficient de la protection de la Côte d’Ivoire pour déstabiliser le Mali.

Face à cette situation, le sacrifice doit être fait par les deux pays. La Côte d’Ivoire doit aussi faire le sacrifice. En quoi faisant ? Certainement en arrêtant de servir l’asile politique pour les fuyards maliens et d’arrêter de les protéger.

C’est d’ailleurs pourquoi le président de la transition a insisté : « La nécessité d’une solution durable à l’opposé d’une solution à sens unique qui consisterait à accéder à la demande ivoirienne sans contrepartie pour le Mali ».

Il faut rappeler que le Mali a fait libérer 3 des 49 militaires à titre humanitaire. Les autorités ivoiriennes vont-elles, au nom de la libération de leurs 46 militaires, rendre aux Mali ces personnalités faisant l’objet de mandat d’arrêt international ? Le futur nous le dira.

Boureima Guindo

Source: le Pays
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