Aujourd’hui, on ne peut guère voyager en Afrique sans remarquer la présence de ressortissants chinois, qu’il s’agisse de touristes, d’hommes d’affaires, de Casques bleus, de membres d’équipes médicales ou d’employés d’entreprises chinoises.
Quel que soit le pays d’Afrique dans lequel ils se trouvent ou leur profession, ils sont les acteurs de la politique de la Chine à l’égard de l’Afrique, qui repose sur la sincérité, les résultats concrets, les affinités et la bonne foi.
A l’heure où la Chine joue un rôle de plus en plus important sur la scène mondiale, ces Chinois tendent la main de l’amitié au peuple africain et servent de force moteur pour le développement de l’Afrique et son rêve de renaissance.
LUTTER CONTRE LES MALADIES ET LES CATASTROPHES
La Chine est une amie sincère de l’Afrique dans la lutte contre les maladies et les catastrophes.
Le 26 novembre, le navire-hôpital de la marine chinoise Arche de la Paix a achevé son tout premier voyage autour de l’Afrique et quitté le port de Dar es Salaam, capitale économique de la Tanzanie, en Afrique de l’Est.
Au cours de son voyage, qui a duré près de 100 jours et couvert 13.000 miles nautiques (24.076 km), l’Arche de la Paix a offert des traitements médicaux, dont 246 opérations chirurgicales, à 52.000 personnes à Djibouti, en Sierra Leone, au Gabon, en République du Congo, en Angola, au Mozambique et en Tanzanie. Pour de nombreux Africains, l’Arche de la Paix est à la fois un navire d’espoir et d’amitié.
A la mi-août, des pluies torrentielles ont frappé Freetown, capitale de la Sierra Leone, en Afrique de l’Ouest, déclenchant des glissements de terrain qui ont coûté la vie à plus de 1.000 personnes. Immédiatement, des entreprises chinoises locales ont formé la première équipe de secours étrangère qui est arrivée sur les lieux. Un groupe d’experts médicaux de l’armée chinoise stationnés en Sierra Leone ont rapidement lancé des missions de secours, offrant des traitements médicaux et prenant des mesures préventives pour prévenir les maladies infectieuses.
MAINTENIR LA PAIX
La Chine est également un partenaire de l’Afrique pour le maintien de la paix et de la stabilité.
Le 1er août, des troupes chinoises se sont officiellement installées dans la base d’appui militaire de Djibouti, un pays de la Corne de l’Afrique. Première base d’appui de la Chine à l’étranger, elle facilite les missions d’aide humanitaire et d’escorte de l’armée chinoise dans le golfe d’Aden et dans les eaux au large de la Somalie.
Au Soudan du Sud, au Mali et en République démocratique du Congo, les Casques bleus chinois sont chaleureusement accueillis. En plus de remplir leurs missions mandatées par les Nations Unies, ils font de leur mieux pour aider les résidents locaux à résoudre leurs problèmes.
Ainsi, les Casques bleus chinois sont souvent accueillis par des remarques positives sur leur pays lors de leurs échanges avec les populations locales.
CONSTRUIRE DES INFRASTRUCTURES
Sur la voie du développement social et économique, la Chine est également un bon partenaire pour les pays d’Afrique, car elle ne se contente pas de leur apporter une aide matérielle ponctuelle, mais leur offre des opportunités qui leur permettront de prendre en main leur propre développement.
A la fin du mois de mai, la ligne ferroviaire construite par la Chine reliant la capitale kenyane, Nairobi, à la ville portuaire de Mombasa a été inaugurée. Ce chemin de fer électrifié aux normes chinoises a facilité les déplacements des Kenyans, et a déjà transporté 600.000 passagers, avec un taux d’occupation moyen d’environ 95%.
Le 2 novembre, la centrale hydroélectrique de Soubré, le plus grand barrage de l’Afrique de l’Ouest, construit par la Chine en Côte d’Ivoire, a été inaugurée. Situé sur le fleuve Sassandra, le barrage est un projet phare de la coopération sino-africaine en matière de capacité industrielle et d’infrastructures. Il permettra de soulager la pénurie d’énergie locale et de créer un grand nombre d’emplois.
Lors de son discours prononcé lors du 29e sommet de l’Union africaine (UA), la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina J. Mohammed, a appelé les pays africains à saisir l’opportunité historique offerte par l’initiative chinoise “La Ceinture et la Route” pour faire avancer le processus d’intégration du continent africain.
L’Ethiopie, qui est en train de réaliser un miracle économique sur le continent, est souvent considérée comme un pays qui suivra un chemin de développement similaire à celui de la Chine.
D’autres pays africains, tels que le Rwanda, le Kenya, l’Ouganda et l’Angola, se tournent eux aussi de plus en plus vers la Chine. Les pays africains qui s’inspirent du modèle de développement chinois enregistrent généralement de meilleurs résultats sur le plan de la croissance économique en comparaison avec d’autres pays d’Afrique, selon le Financial Times.
Le directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique en Afrique (AERC), Lemma Senbet, a indiqué à Xinhua lors d’une interview que le partenariat sino-africain s’était construit sur le respect mutuel et la poursuite d’aspirations communes.
Les pays africains peuvent apprendre de la Chine dans leurs processus de diversification économique, d’intégration régionale et de renforcement des institutions politiques, selon M. Senbet.
Proposée par le président chinois Xi Jinping en 2013, l’initiative “La Ceinture et la Route” vise à construire des réseaux de commerce et d’infrastructures reliant l’Asie à l’Europe et à l’Afrique le long des anciennes routes de la soie et au-delà. Elle comprend la Ceinture économique de la Route de la soie et la Route de la soie maritime du XXIe siècle, qui se composait à l’origine d’une route partant de l’Ouest de la Chine en direction de l’Europe et d’une autre partant du littoral chinois, dans l’Est du pays, en direction de l’océan Indien.