Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Lettre à Assimi ou Gaoussou Ka Tchikan : Dieu aime le Mali, Dieu vous aime Assimi

Assimi assumez- vous, sinon les circonstances vous assumeront.

 

Ne laissez jamais ce grand peuple aux mains de ses enfants vampires sans rêves ni projets.

Militaire, ai-je besoin de vous répéter qu’on ne meurt pas deux fois. Allah vous a confié le Mali, ce peuple meurtri par ses propres enfants. Conduisez-le vers la lumière. Ne cédez point. Vous avez déjà tout ce que l’humain peut avoir. Montrez-nous le chemin de la justice et de l’égalité devant la chose publique que vous  incarnez aujourd’hui que le Mali doit incarner car un peuple se disant croyant. Montrez-nous le chemin, celui de ton vaillant peuple fier, du fruit de la sueur du front (Minianka).

Il n’y a pas de modèle de libération unique dans l’histoire; une élection n’est pas une panacée et aucun modèle n’est sans odeur. Assumez-vous Assimi et libérez ton Peuple. Si vous échouez, vous le laisserez  en proie à ses prédateurs voraces sans vergogne.

N’ayez point peur des acteurs de la trahison du peuple et du déclin de la nation, regardez- les dans les yeux et foncez. Vous  devez être l’espoir de la renaissance sinon le Mali s’effacera ou ce sera le K.O.

Que Dieu vous éternise s’il le faut, pour le salut des ¾ Maliens. Ne jetez point, un de leurs précieux centimes de nos francs maudits, dans une quelconque élection. Nous sommes à l’heure du vestibule, j’allais dire du consensus et de la refondation et non d’élections, fiefs de grands bandits prédateurs de notre peuple. Nous sommes certes, un peuple sans considération, de pardon. Que l’Équipe première du Mali, de non vision, cède la place aux compétences incommensurables du Malien.

N’hésitez point à améliorer les conditions d’existence de tous les agents de l’Etat mais exigez la transparence et le résultat à tous les niveaux. Ne reculez point devant le processus engagé contre le cancer de la société. Nous sommes un peuple débout. Mettez l’accent sur notre terre comme dans le «laboureur et ses enfants» Ne laissez nulle place ou la main ne passe et repasse. Nous disposons de tout, pour notre existence et ne laissez aucun  intrus, nous distraire. Priorisez agriculture, l’élevage et la pêche. Ce secteur est notre cordon ombilical, il est vital pour nous. Il doit devenir notre fierté. C’est la seule clef du développement du Mali, gage de notre indépendance.

Toute résistance sera vouée à l’échec et sera cendre. Ceux-là que nous avons vus et connus sont tous incapables. Leur prospérité et leur essor proviennent du sang de notre peuple.

N’ayez point pitié, n’écoutez que pour vous enrichir et vous fortifier. N’abandonnez point ton butin aux apatrides avides. À ce que je sache, le parti politique à la malienne n’a aucun sens, aucune notoriété  pour prendre les destinées de ce vaillant peuple. Ils ne crient et ne s’agitent que pour leur intérêt égoïste et bestial. Ils ont fait souffrir ce peuple et ils continuent à le faire souffrir.

Au travail sans complexe aucun, nous sommes une Nation, oublions les cassures occasionnées et donnons- nous la main.

Pas besoin de rappeler quoi que ce soit. Ils n’ont rien à nous proposer, que perpétuer leur éternelle misère pour l’homme malien. L’échec de la dernière race de politiques est patent. Le seul droit de regard à leur égard doit être leur conversion  en conseillers du Grand Vestibule malien et jamais décideurs. Ce serait là le Bulunbenkan malien ou le consensus du Vestibule.

Proposez-nous une voie, vous en serez capable.

«Koutcho, makyawé»

Dr Gaoussou DEMBÉLÉ, Professeur à l’Ensup

Source : L’Inter De Bamako

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance