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Les Taïwanais votent pour désigner leur président, l’opposante Tsai Ing-wen en tête

Quelques heures après la fin du scrutin présidentiel à Taïwan, les premiers résultats partiels donnent Tsai Ing-wen, candidate du principal parti d’opposition, largement gagnante. Elle prône l’indépendance de l’île, au grand dam de Pékin.

Tsai Ing-wen candidate parti opposition

Les Taïwanais ont, pour la première fois, élu une femme à la présidence. Quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, samedi 16 janvier, Eric Chu, candidat du Kuomintang (KMT), parti au pouvoir, a concédé sa défaite face à Tsai Ing-wen, candidate de la principale formation d’opposition, le Parti démocratique progressiste (PDP).

Peu après la clôture des bureaux de vote, Tsai Ing-wen arrivait en tête avec 58,1 % des voix, selon de résultats partiels rendus publics par la chaîne FTV. Eric Chu se trouvait loin derrière elle, avec seulement 32,5 % des suffrages.

L’outsider conservateur James Soong, 72 ans, président du Parti du peuple d’abord, un mouvement favorable à Pékin, recueillait lui 9,4 %, selon ce décompte.

Ce scrutin est suivi de très près à Pékin, qui a multiplié ces derniers mois les mises en garde contre toute velléité de déclaration d’indépendance de Taïwan.

Depuis l’élection de 2008 qui a vu la victoire du pro-chinois Ma Ying-jeou, les relations entre Taïwan et la Chine se sont réchauffées, en témoignent les nombreux accords commerciaux conclus entre Taïpei et Pékin et la rencontre historique de Ma et Xi Jinping en novembre.

Hostilité à l’égard de Pékin

Tsaï Ing-wen, 59 ans, ne cache pas son hostilité à l’égard de Pékin où l’on continue de juger Taïwan comme une région rebelle qui doit revenir dans son giron, par la force si nécessaire.

Samedi soir, la foule commençait à se rassembler à Taipei au quartier général du PDP. “La Chine n’a pas le droit de revendiquer Taïwan et c’est ce que nous voulons dire au monde”, a lancé Angela Shi, une électrice venue spécialement de San Francisco où elle habite pour voter.

La candidate indépendantiste a néanmoins joué l’apaisement à la veille du scrutin. Ancienne professeur d’université connue pour sa discrétion, Mme Tsai a elle opté pour une stratégie de prudence vis-à-vis du grand voisin chinois, après avoir échoué à la présidentielle de 2012, une défaite qui avait été largement attribuée à sa défiance envers Pékin.

Cette fois ci, a-t-elle martelé durant la campagne électorale, c’est le “statu quo” qui doit prévaloir dans les relations bilatérales.

Avec Reuters

Source: france24

 

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