En cette période de Covid19, les marchés sont très clairement visés quant aux risques de propagation de la maladie. C’est une grande inquiétude, non seulement pour les populations, mais aussi pour les autorités, je suppose.
Il s’agira pour tout un chacun d’agrandir son inquiétude par rapport à ce que nous mangeons, ou ce, à quoi nous prenons contact, surtout nos marchés, petits ou grands. Les petits marchés, où nos mamans sont appelées à cueillir nos condiments pour le bon vivre de la famille, de la société, du quartier, de la ville et du pays tout entier. Beaucoup de Maliens prennent toujours à la légère cette histoire de pandémie du Coronavirus. Car ils n’y croient absolument pas. En effet, la progression des cas dans notre pays à l’instant devra nous servir de leçons. Car le monde est arrêté à cause de cette maladie. L’inquiétude autour de nos marchés est un intérêt grand face à la propagation du Covid19. Notre pays est devant un péril imminent, car il suffit d’aller seulement faire un tour dans les petits marchés où l’on vend les produits de première nécessité pour s’en rendre compte. L’hygiène manque beaucoup. D’où le train social, avec des contacts permanents. Ces marchés ont éveillé notre inspiration, Diafarana Kô et le grand marché de la capitale. Les produits de première nécessité sont certes, indispensables pour notre survie, mais les obtenir dans les conditions d’hygiènes améliorées seraient un véritable bon de sortir contre plusieurs maladies, notamment la diarrhée, etc. surtout dans cette période de pandémie de Covid19. Les conditions autour des marchés ne sont pas en train d’être respectées au pied de la lettre. Pour sans doute des chefs de famille et des femmes, cherchant à vivre au jour le jour, le respect des mesures sera difficile. Car la nourriture ou bouche de beaucoup de familles se trouve dans ces marchés-là. Mieux, ce serait de sensibiliser les uns et les autres surtout nos mamans qui fréquentent couramment ces lieux, de respecter scrupuleusement les gestes barrières qui contribueront sans doute à prévenir ou sinon à stopper l’expansion de cette maladie. Cette sensibilisation passe par nos familles, du chef de famille à son épouse ou épouses, à ses enfants et autres membres. Cela étant, dans cette famille, nous sommes désolés de voir plusieurs d’entre elles, c’est-à-dire les femmes qui réfutent catégoriquement l’existence de cette pandémie qui touche le monde dans son entièreté. Mieux, serait de les faire comprendre que le Coronavirus est une réalité. Alors en respectant les gestes barrières, on se sauve de même que son prochain !
Moriba DIAWARA
LE COMBAT