Les récentes conclusions de cette organisation onusienne sur la situation de l’enfance au Mali sont pour le moins alarmantes. Pour le seul Centre du Mali, ce sont près de 400 000 enfants qui sont dans le besoin d’une assistance pour échapper aux maladies mortelles.
En plus d’être criants, ces chiffres ont la particularité de contraster si nettement avec les données sur lesquelles le président de la République a reposé sa réélection en 2018. Il y a un an, en effet, les espaces publics de la capitale et d’ailleurs, dans le cadre notamment de la campagne présidentielle, étaient inondés de slogans sur les réalisations du premier quinquennat d’IBK. Y figurent justement les résultats prétendument engrangés dans le domaine de la vaccination, qui ont été estimés par son équipe de campagne à 180 millions de vaccins administrés aux enfants maliens en 5 années, et cela en dépit de l’insécurité sur 2/3 du territoire.
Que les proportions d’enfants menacés de mortalité soient aussi énormes au bout d’une année impose des interrogations : il s’agit soit d’un grotesque mensonge ou d’un détournement qui n’a rien à envier à l’achat des hélicoptères cloués au sol.
La Rédaction
Le Témoin