Il est encore dans ses œuvres. Avec ses allures de Tintin au Mali. David Bachet, journaliste français, correspondant du Figaro au Mali, mais qui parfois pour empocher plus d’euros, travaille quelques fois  TV5, et  RFI. Parmi 20.000 personnes, on le reconnaît par sa tignasse, et son allure délabrée: chemise froissée, chaussures couvertes de poussière. ce qui fait d’ailleurs que dans certains ministères, dans certains milieux, on refuse de le recevoir.

Ce Monsieur est au Mali depuis plusieurs mois, mais il ne connaît pas le Mali, et peut-être même qu’il ne connaîtra jamais notre pays qu’il n’aime pas comme quasiment tous les journalistes étrangers qui sont seulement à la recherche du scoop.

Parmi les derniers mensonges de M. David Bachet, il a écrit dans un article dans le journal Figaro, que le Mali traine les pied dans les négociations avec les touareg. Les liens entre les médias français et les touaregs sont connus. Les liens entre l’état français et les touaregs sont connus. Sur ce plan, il n’y a rien à redire.

Mais de grâce, M. Bachet, arrêtez un peu de prendre l’état malien comme un bambin. Utiliser l’expression « traîner les pieds » pour un Etat, c’est manquer de respect à une institution. Ce n’est pas parce que la France a aidé le Mali à se débarrasser des islamistes, que vous pouvez vous permettre de d’infantiliser l’état malien. L’état malien ne traîne pas les pieds dans les négociations avec les touaregs.

L’état malien ne traîne pas les pieds. Ce sont les touareg qui refusent de négocier. Nous connaissons les relations France-Touareg. le mythe de l’homme bleu… Nous savons tout ça.

Les ONG qui vous intoxiquent (votre épouse travaillent dans une de ces ONG), participent à la désinformation. Les réalités de notre beau pays sont travesties. Il faut retenir que le Mali est une vieille terre. Si le Burkina Faso est le pays des hommes intègres, le Mali, est le pays des forts fiers.

Vous êtes pour nous, un apprenti-journaliste. L’autre mensonge, est de déclarer que le Président de la république, s’est débarrassé de son Premier ministre. Comment peut-on vous prendre au sérieux, après des déclarations de ce genre? Tout le monde sait que le Premier ministre a plutôt claqué la porte. Vos informations ne sont pas crédibles.

Mais nous connaissons bien la presse française. Quand elle veut s’attaquer aux états qu’elle considère comme « faibles », elle ne recule devant rien. Nous  n’allons de notre côté reculer devant rien pour défendre notre pays.

Quand dans vos écrits vous parlez du Mali, on ‘a l’impression que c’est un pays situé en Amérique latine. Vous ne connaissez pas bien la géographie.

Au Mali, sachez, que nous apprécions les hommes de bonne tenue. Lorsque vous vous présentez devant une autorité avec un pantalon qui descend aux fesses, c’est un signe de désinvolture et d’incorrection totale.

Dans les bars où l’alcool coule à flot où on vous remarque souvent, vous n’hésitez pas à tenir des propos déplacés sur le Mali. Récemment, vous avez dit des choses graves sur l’armée malienne. Après, ne soyez donc pas surpris de voir que quand dans des ministères, on refuse carrément de vous recevoir.

M. Bachet, c’est seulement au Mali qu’on peut accepter des pseudos journalistes comme vous.  Vous ne faites pas le poids, vous êtes en mission commandée. Mais Vous êtes sur la voix de l’échec comme tous les autres journalistes en mission.

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