C’est peut-être la fin d’une longue idylle entre l’ancien dictateur Moussa Traoré et son seul héritier politique déclaré, Choguel Maïga. Commencée depuis le début de l’ère démocratique et la fin du régime dictatorial de l’Udpm, le glas vient d’être assurément sonné avec la tournure spectaculaire de l’élection présidentielle 2018, qui a vu deux proches du Général déchu se disputer l’électorat de l’ancien parti unique.
La bataille à distance entre les présidents du Rpdm et du Mpr a visiblement tourné en faveur du gendre familial, lequel a considérablement grappillé dans les bastions du Tigre au détriment de l’héritier politique historique. En atteste l’ascension spectaculaire de l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra qui engrange plus de 7% lorsque Choguel Maiga en compte à peine 2% de l’ensemble des suffrages. Une contre-performance du Mpr sans doute imputable à la préférence des fidèles de Moussa Traoré où peut-être même à leur orientation vers le camp de l’astronaute. Ce qui ne va pas manquer de répandre des nuages dans les relations entre la famille Traoré et le Mpr déjà ternies par une nette différence de posture devant la confusion du 1er tour de la Présidentielle.
La Rédaction
Source: Le Témoin