La République démocratique du Congo (RDC) a demandé aux Nations unies de retirer de son territoire les combattants fidèles au chef rebelle sud-soudanais Riek Machar.
Quelque 750 rebelles du Soudan du Sud sont entrés en RDC en août dernier, en compagnie de leur chef, à la suite de violents combats avec l’armée sud-soudanaise à Juba.
Le gouvernement congolais a demandé à la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) de les faire sortir de son territoire dans un délai d’une semaine.
La Monusco affirme avoir a reçu la demande des autorités de la RDC, sans donner davantage de détails, selon Mary Harper, une correspondante de la BBC dans la région.
Les rebelles sud-soudanais ont été désarmés par la Mission des Nations en RDC, qui leur fournit de la nourriture et d’autres produits de première nécessité, selon Harper.
Ils sont logés dans des camps de la province orientale du Nord-Kivu.
Un “risque” d’insécurité
La présence de ces rebelles en terre congolaise est un “risque” d’insécurité pour la RDC, même s’ils sont restés calmes depuis leur arrivée dans le pays, affirme Kinshasa.
La région est très instable en raison de la présence de groupes rebelles, dont certains sont soutenus par des gouvernements.
La RDC ne veut certainement pas que son territoire soit utilisé comme base-arrière par les rebelles sud-soudanais, souligne Mary Harper.
On ne sait pas si un pays de la région acceptera d’admettre dans son territoire les hommes de Riek Machar.
Ce dernier s’est installé à Khartoum, la capitale du Soudan, depuis plusieurs semaines, pour se faire soigner, selon le gouvernement soudanais.
Source: BBC Afrique