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Les grands chantiers du projet présidentiel : 1. Reconciler les Maliens et renforcer la cohésion nationale

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L’une des priorités du projet présidentiel, « LE MALI D’ABORD » largement plébiscité par les maliens est et demeure le dialogue et la reconciliation en vue de renforcer la cohésion nationale.
Le président de la République dès sa prise de fonction en a fait une priorité absolue de son agenda pour recoudre le tissu national, abîmé, déchiré par deux années de crise, en réunissant le 16 septembre à Bamako, conformément à l’Accord préliminaire de Ouaga, les groupes armés pour renouer le dialogue (avant même la cérémonie de sa prise de foncion) avant tenir les États généraux de la decentralisation, le 22 Octobre.
Conformément à ses engagements envers les Maliens, le président IBK également rassemblé toutes les sensibilités et communautés maliennes dans le cadre d’un vaste dialogue national en convoquant le 1er septembre les Assises nationales du Nord.
Cette plateforme comme chacun le sait a réuni toutes les composantes communautaires du nord du pays, les forces politiques, les chefferies traditionnelles, les représentants de l’administration locale et centrale, des experts et des représentants de la société civile.
L’introduction, pour la première fois, d’un ministère chargé de la reconciliation nationale et du développement des régions Nord est donc une traduction concrètes des engagements du président IBK lors de la campagne.
Durant les douze (12) derniers, le président de la République n’a cessé de marteler sa volonté à poursuivre le dialogue pour parvenir à une solution définition de la crise…, malgré les volte-face, les interférences, voir la malice et la mauvaise foi clairement établies des groupes armées. Comme chacun a pu le constater lors de la visite du Premier Mara à Kita le 17 mai.
Nous vous faisons l’économie de toutes les démarches et actions engagées par le président de la République depuis son investiture pour maintenir le dialogue et la cohésion nationale dans le cadre l’unité et de l’intégrité territoriale. Parce que pour IBK, comme pour chacun maliens, comme solution, il ne saurait y avoir « ni l’indépendant ni autonomie », le Mali étant et devant rester « Un et Indivisible ».

2. Rétablir et garantir la sécurité sur l’ensemble du territoire
La deuxième priorité du projet présidentiel « LE MALI D’ABORD », aussi pressante que la première, est le rétablissement et la préservation de la sécurité sur l’ensemble du territoire. Car, chacun peut en convenir, aucun pays ne peut se développer dans la peur, aucun pays ne peut entamer sa marche en avant si les biens et les personnes ne sont pas sécurisés.
Pour le président de la République, l’Etat se doit d’être le le garant de la sécurité de tous les Maliens. Mais aussi des étrangers qui viennent sur notre territoire, et dont l’appui nous est décisif. La sécurité n’ayant pas de prix, des actions salutaires, dès l’entame, comme l’opération Sanya (3 octobre), ont permis de stabiliser et de rassurant le Sud jusqu’ici sous la coupe d’une junte omniprésente.
Toutefois, chacun sait qu’il faut plus et en convient avec IBK qu’il faut reconstituer une capacité efficiente et opérationnelle de défense et de surveillance du territoire afin qu’aucun groupe terroriste ou criminel ne franchisse la frontière du Mali sans trouver devant lui les forces armées nationales en position de combat. Toutes choses qui appelle à une réforme en profondeur (en cours) de notre système de défense et de sécurité et l’équipement adéquat en matériel et logistique d’une « armée sans arme » (objet d’incompréhension et de polémique), dans le cadre du projet présidentiel de la modernisation des forces opérationnelles de la défense, de la sécurité et du renseignement (loi d’orientation et de programmation militaire, en chantier).

3. Rétablir et garantir la souveraineté
De part la Constitution, le président de la République est le garant du respect de la souveraineté du Mali.
Pour le président IBK singulièrement, élu dans un contexte post-accord de Ouaga où Kidal constituait une écharde dans la blessure fière et légitme de chaque malien, la souveraineté de notre pays n’est et ne saurait être négociable. Etat souverain, le Mali respecte et respectera ses engagements, tous ses engagements envers la communauté internationale mais n’acceptera jamais de céder un centimetre de son territoire et chaque malien est prêt à donner sa vie pour la défense et la préservation de l’intégrité territoriale de son pays. À commencer par IBK lui même qui l’a répète maintes fois au cours des douze (12) derniers mois.
Intraitable sur la question, le président prébiscité par tout un peuple est vite indexé et accusé d’une « intransigeance » ingrate et de manque de volonté de dialogue conformément à l’accord de Ouaga. Or, si volonté dialogue signifie dans le voccabulaire paternaliste, « il faut concéder Kidal au MNLA », le président IBK répond, en parfaite phase avec tous les maliens : Kidal est et restera malienne, « il n’y aura ni indépendance ni autonomie ».
La question de Kidal est une feuillon quotidien connu de tous les maliens, en termes d’interférences et d’enjeux. Malgré les critiques et les arguties de mauvaises foi, l’une des plus grandes réussite de ce debut de mandat a été sans nul doute la fermeté du président de la République sur la question de Kidal. En effet, douze mois après : le projet indépendantiste bat de l’aile, la communauté internationale et toutes les parties prenantes y compris le MNLA reconnaissent la souveraineté territoriale du Mali, travaillent à sa sauvegarde,  et les pourparlers en vue d’une paix définitive sous l’égide de l’Algérie se déroulent dans le cadre l’entierté et de l’indivisibilité du territoire nationale.

4. Réconstruire l’Etat et rétablir son autorité
Pour le président de la République, la déliquescence de l’Etat est l’une des causes de la crise politico-sécuritaire que vit notre pays.
Aussi, conformément à ses promesses électorales, l’une des premières tâches auxquelles le président IBK s’est attélé a été dans l’absolue urgence de reconstruire :
– un Etat digne de ce nom ;
– un Etat de droit juste et impartial ;
– un Etat fort au service de l’efficacité, loin des combines, et dont l’un des socles devra être la justice et la bonne gouvernance.
Aujourd’hui la Justice sous l’impulsion de Me Mohamed Ali Bathily n’appartient plus qu’aux seuls riche. Patiemment, l’Etat est en train de mettre en pratique les slogans « nul n’est au dessus de la loi », « tolérance zéro » en matière d’impunité.
Au terme de douze mois de présidence, l’Etat malien progressivement est de retour, avec des institutions légitimes et une démocratie qui va en se consolidant avec l’adoption très prochaine de loi sur le statut de l’Opposition.
Beaucoup de défis restent encore à relever, mais chacun constate avec l’instauration d’un département chargé de la prospective que l’Etat se donne les moyens de mettre en place les conditions d’un décollage économique vers l’émergence promise.

5. Lutte implacable contre la corruption
Le Président IBK, qui veut rassembler tous les enfants du pays pour que triomphent la Justice et l’Equité sans lesquelles il n’est pas d’avenir viable pour une Nation, a entrepris, dès son investiture, à mettre en œuvre une lutte implaccable contre la corruption sur la base d’un principe clair et sans equivoque : Tolérance zéro. Impunité Zeéro. Nul au Mali n’est désormais au-dessus de la loi. Elle s’appliquera de manière égale à tous.
Depuis septembre dernier, la justice est redenue implacable, mais juste ; son glaive ne tremble plus face au pouvoir de l’argent sale. Dans cette République qui se veur désormais exemplaire et intègre, les gros bonnets, même les juges, vont en prison. Les spéculateurs et les criminels en col blanc, les magouilleurs et les prébendiers et autres rentiers de la République sont désormais aux abois et font feux de tous bois.

6. Mettre en oeuvre une stratégie nationale de Jeunesse
La formation et l’emploi des jeunes sont au cœur des préoccupation et de l’action du président de la République qui se traduisent depuis son élection par la nomination de plus en plus de jeunes à des hauts postes de responsabilité.
L’un des traits marquant de ce debut de quinquennat sera sans conteste la touche jeune que le président de la République a entendu imprimer à la gouvernance et aux institutions.
La Jeunesse est l’avenir de notre pays, et IBK lui fait confiance pour mettre en œuvre les changements attendu par les populations. Aussi a-t-il engagé le gouvernement a mettre en œuvre très rapidement et très concretement une vigoureuse stratégie nationale qui donnera des réponses spécifiques aux questions majeures structurant l’avenir de la jeunesse malienne et de la citoyenneté du Mali.
En cela, le président IBK aura été le leader politique qui, au cours des 20 dernières années, aura le plus fait confiance et donné sa chance à la jeunesse malienne.

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Sécurisation et stabilisation du Mali
• MOIS DE SEPTEMBRE 2013
Samedi 14 septembre 2013 : Sortie du second bataillon formé par l’Union Europ1éenne
La cérémonie de fin de formation du bataillon « Elou », le deuxième groupement tactique interarmes (GTIA) formé par l’Union Européenne, s’est déroulée au Centre d’instruction « Boubacar Sada SY » de Koulikoro, le samedi 14 septembre 2013.
Cette cérémonie, présidée par le Général Ibrahim Dahirou DEMBELE, Chef d’Etat-Major Général des Armées du Mali et le Général Bruno Guibert, Commandant la Mission européenne d’entraînement au Mali (EUTM Mali), a enregistré la présence du ministre de la Défense et des Anciens combattants du Mali, Soumeylou Boubèye MAIGA.
Le bataillon Elou (« les éléphants » en langue tamachek) a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali, qui s’est achevée par un exercice de synthèse conduit du 10 au 12 septembre aux environs de la localité de Banamba, dans la région de Koulikoro.

Mercredi 25 septembre 2013 : La RCI intègre la Minusma
Au total 170 soldats ivoiriens issus du 2eme Bataillon d’infanterie de Daloa (centre-ouest), du 1er Bataillon de commandos parachutistes et du Bataillon blindé d’Akouédo (Abidjan) rejoignent la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) après une formation de six semaines assurée par la Force française Licorne à Abidjan.

• MOIS D’OCTOBRE 2013
Mercredi 16 octobre 2013 : la MINUSMA fait l’état des lieux
En donnant au Conseil de sécurité un aperçu de la situation politique et sécuritaire au Mali, le Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Mali, Albert Koenders, a fait l’état des lieux et le constat de deux satisfécits : le déroulement « exemplaire » de l’élection présidentielle et le déploiement de la MINUSMA.  Pour le chef de la MINUSMA, en dépit des avancées la situation sur le terrain reste fragile : la recrudescence d’incidents et des menaces asymétriques posées par les éléments extrémistes dans plusieurs localités du Nord, l’occupation du Gouvernorat et de la radio par les groupes armés, le refus de ceux ci de participer à une réunion, le 18 septembre, du Comité de suivi et d’évaluation, l’absence des services de base sur le terrain…

Mercredi 16 octobre 2013 : Le Chef d’Etat-major des armées françaises à Bamako
L’Amiral Édouard Guillaud, a entamé son séjour par une séance de travail avec son homologue du Mali, le Général Ibrahima Dahirou DEMBELE, et le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye MAIGA. A l’issue de la séance, l’Amiral Guillaud a  déclaré que « la position de la France n’a pas changé, le Gouvernement  est autonome. C’est lui qui gère la situation et la France le soutient. Les forces armées et de sécurité ont une certaine liberté à Kidal qu’il y a un mois. Le Gouvernement et le Président Ibrahim Boubacar KEITA sont souverains dans les décisions à prendre. Les militaires français sont là pour créer les conditions de dialogue. La France n’est ni pro, ni anti MNLA », a –t-il notamment précisé.

Jeudi 24 octobre 2013 : Opération anti-terroriste française
L’armée française a annoncé le jeudi 24 octobre le lancement d’une opération militaire anti-terroriste « de grande ampleur » au Mali, avec la participation des forces armées maliennes et des Casques bleus de la Minusma, aux côtés des troupes françaises déployées au nord du pays depuis janvier 2013.
Cette opération dénommée « Hydre » vise à exercer une pression sur les mouvements terroristes éventuellement présents dans cette partie du territoire malien « pour éviter leur résurgence ».

Samedi 26 octobre 2013 : Un bataillon de 850 soldats au Mali
Le président guinéen Alpha CONDE a annoncé samedi l’envoi très prochain d’un bataillon de 850 soldats pour soutenir les efforts de déploiement des forces armées dans le nord du Mali pour lutter contre le terrorisme.
Cette annonce du président CONDE faite à l’occasion de son retour du Sénégal, va en droite ligne avec les décisions prises par les chefs d’État de la sous-région ouest africaine, réunis le 25 octobre à Dakar, capitale sénégalaise, pour discuter de plusieurs défis auxquels la région fait face actuellement.

• MOIS DE NOVEMBRE 2013
Samedi 2 novembre 2013 : Annonce d’un contingent néerlandais de 380 militaires pour la Minusma
Les Pays-Bas enverront un contingent de quelque 380 militaires au Mali d’ici à la fin de 2013 et devraient rester au Mali au moins jusqu’en décembre 2015 pour soutenir la MINUSMA,   a annoncé vendredi le gouvernement néerlandais dans un communiqué de presse. Outre ces militaires, les Pays-Bas vont dépêcher quatre hélicoptères d’attaque Apache ayant à bord des équipements sophistiqués visant à recueillir des renseignements, précise le communiqué.
La mission néerlandaise sera chargée entre autres de former la Police et l’Armée maliennes et à collecter  et traiter des renseignements.

Samedi 2 novembre 2013 : 6ème réunion du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, a présidé la 6ème réunion du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali. Cette réunion est le premier du genre que Ibrahim Boubacar KEITA, a présidé en sa qualité de Président de la République, chef de l’État.
Pour rappel, la 5è réunion du Groupe de soutien et de suivi sur la situation (GSS) au Mali a été tenue à Bamako le 1er juillet dernier sous la présidence du Président de la République par intérim, Dioncounda TRAORE.

Lundi 4 novembre 2013 : La France renforce son dispositif à Kidal
Cent cinquante soldats français sont arrivés en renfort à Kidal après l’assassinat de deux journalistes français, a annoncé mardi 5 novembre le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
Le ministre français a toutefois souligné que la décision du Président François HOLLANDE de « renforcer » le contingent militaire à Kidal « ne remet pas en cause le calendrier général de présence puis de réduction de présence des forces françaises ».
Interrogé sur l’épineuse question de la sécurisation de Kidal et sur ce que la France était disposée à faire, il a estimé que « la décision relève du Président Ibrahim Boubacar KEITA : « Kidal fait partie du territoire malien » et que le « le Président IBK élu démocratiquement est celui qui doit prendre les décisions, la France est à ses côtés ». »

Lundi 4 novembre 2013 : Ban Ki-Moon au Mali
Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-MOON, est arrivé lundi au Mali, première étape d’une tournée qui le conduira dans trois autres pays du Sahel.
Cette visite, effectuée avec le patron du groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim, le Commissaire de l’UE chargé du Développement Andris Piebalgs, la Présidente de la Commission de l’Union Africaine Nkosazana Dlamini Zuma, et le Président de la Banque Africaine de Développement Donald Kaberuka, « s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans la région du Sahel afin de discuter de la stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel avec les représentants des pays de la région ».
« La raison essentielle de ce voyage, c’est de travailler à établir le lien entre paix et développement. Il est clair que sans paix, il n’y a pas de développement, et sans développement, il n’y a pas de paix », a déclaré Jim Yong Kim.

Dimanche 17 novembre 2013 : Manuels Valls à Bamako
Arrivé samedi dans la capitale, le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, a rencontré à deux reprises le Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA.
Le ministre de la Sécurité, le Général Sada SAMAKE, a signé dimanche, à Bamako, avec son homologue français, Manuel Valls, un protocole d’accord visant à renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays en matière de sécurité.
La signature de ce protocole vise plus spécifiquement à la formation des forces de sécurité maliennes en vue de lutter efficacement contre le terrorisme.
Le protocole de partenariat relatif au développement de la coopération bilatérale de sécurité est la preuve d’une relation très fructueuse que les deux pays entretiennent depuis de longues années, a indiqué le Général Sada SAMAKE, ministre de la Sécurité.

Dimanche 17 novembre 2013 : La France va aider à former et équiper la Police et la Gendarmerie
La France va aider à former et équiper la Police et la Gendarmerie du Mali, pour leur permettre de faire face aux problèmes sécuritaires, notamment dans le Nord : « Nous ferons en sorte que notre coopération, au-delà de la déclaration d’intention, puisse se traduire très vite dans les actes, en termes de soutien, d’équipement de la police et de la gendarmerie pour faire face aux problèmes sécuritaires », a dit à la presse M. Valls, à la fin de sa visite au Mali.

Jeudi 28 novembre 2013 : Les Pays-Bas appuient la Minusma
Le Président de la République du Mali Ibrahim Boubacar KEITA, a reçu une délégation ministérielle de haut niveau du Royaume des Pays-Bas, comprenant  le ministre néerlandais des Affaires étrangères et son collègue de la Défense..
Les Pays-Bas s’engagent à déployer environ 400 hommes au Mali pour appuyer les forces internationales et ont aussi décidé de mettre à la disposition de la MINUSMA 4 hélicoptères dédiés à la recherche du renseignement.

• MOIS DE DECEMBRE 2013
Dimanche 1er décembre 2013 : A Gao, Chinois et Néerlandais vont déployer des blindés, des drones et des hélicoptères Apache
L’Année 2014 s’annonce avec de bonnes nouvelles pour la Minusma : 395 soldats chinois devraient très bientôt renforcer les forces internationales qui attendent par ailleurs des drones (Raven ou/et ScanEagle) et des hélicoptères Apache que les Pays-Bas vont déployer en tout début d’année.
Le contingent chinois de la Minusma, dont l’arrivée à Bamako ne devrait plus tarder, gagnera Gao où il assurera, entre autres missions, la protection des troupes.
Le déploiement hollandais doit commencer en tout début d’année. Selon le ministère de la Défense des Pays-Bas, 90 soldats des forces spéciales seront déployés, ainsi que 30 policiers, 60 militaires chargés de la mise en œuvres des 4Apache, 128 soldats pour le soutien et 70 spécialistes du renseignement et de la guerre électronique.
Ces derniers soldats seront équipés de drones de type ScanEagle ou Raven   et assureront une veille aéroportée, comme l’a confirmé la ministre de la Défense Jeanine Hennis-Plasschaert.

Lundi 2 décembre 2013 : Le ministre de la Défense lance le projet de réforme des armées
Le ministre de la Défense et des anciens combattants, Soumeylou Boubèye MAIGA, a lancé le projet de réforme des armées en vue de bâtir une armée capable de jouer sa mission républicaine de défense de l’intégrité territoriale.

Mardi 3 décembre 2013 : La Suède offre plus de trois milliards de FCFA au profit de six régions du Mali
L’Ambassade de la Suède au Mali et la représentation de l’UNICEF ont signé   une Convention d’un montant de plus de 3,15 milliards de Francs CFA au profit de six régions du pays, notamment celles du nord touchées par la crise.
Ce projet vise à promouvoir les services sociaux de base notamment l’accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène, et concerne des déplacés et des écoles de la zone septentrionale du pays.

Mercredi 4 décembre 2013 : Arrivée de la première partie du contingent chinois
Le chef militaire de la MINUSMA, le Général-major, Jean Bosco Kazura, a salué l’arrivée du premier contingent chinois. Le commandant du contingent chinois, le Lieutenant-colonel Zhang Geqiang, a indiqué que les 135 éléments, dont 12 femmes, arrivés à Bamako ne sont que la première vague et qu’au total le contingent chinois sera composé de 395 éléments.

Jeudi 19 décembre 2013 : La France déterminée à éradiquer AQMI
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé que l’armée française souhaitait renforcer sa stratégie « contre-terrorisme » pour anéantir AQMI au nord du Mali. « Nous avons mené des opérations de contre-terrorisme qui ont donné des résultats les jours derniers. Nous avons agi et continuons d’agir pour éradiquer toute trace d’AQMI », a indiqué le ministre de la Défense.

Lundi 23 décembre 2013 : Le Commissaire islamique du Mujao arrêté
Un détachement de la force malienne a arrêté le commissaire islamique du Mujao, Aliou Mahamar TOURE, dans la soirée du lundi dans le Gourma, vers Bamba, une localité située entre Tombouctou et Gao.
« Aliou Mahamar TOURE s’était illustré pendant l’occupation djihadiste de la région de Gao, par des arrestations et exactions de toutes sortes sur les paisibles citoyens. Il a été fait chef de la police islamique par les leaders du Mujao et c’est lui qui appréhendait les personnes et les mettaient à la disposition du tribunal islamique. C’est à ses hommes et lui que revenaient la tâche d’exécuter les sentences prononcées », a déclaré un notable de Gao.
En cavale depuis le début des opérations de reconquête de l’intégrité du territoire malien, Aliou Mahamar TOURE est passé plusieurs fois entre les mailles des filets des forces maliennes et alliées. Il a été finalement arrêté par la force spéciale malienne après plusieurs jours de filature..

Lundi 30 décembre 2013 : Découverte et destruction de deux importantes caches d’armes et munitions
Le bataillon tchadien de la MINUSMA et son détachement de liaison et d’appui de la force SERVAL ont mis à jour les 28 et 29 décembre, deux importantes caches d’armes et de munitions à environ 150 km au sud-ouest de Tessalit. Plus de cinq tonnes d’explosifs ont été mis à jour dans le nord et ont été détruits par des éléments tchadiens de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) et de la force SERVAL de l’opération française.

Mardi 31 décembre 2013 : Visite du ministre français de la Défense au Mali
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé à Gao dans le cadre d’une visite officielle afin d’assurer que le Mali a toujours le soutien de la France. « Le Mali est quasiment sécurisé, même si nous devons rester vigilants (…). Nous resterons aux côtés de l’armée malienne le temps qu’il faudra, au côté aussi de la MINUSMA », a-t-il indiqué lors de sa rencontre avec les militaires français de l’opération Serval ainsi que les soldats de la MINUSMA.

• JANVIER 2014
Dimanche 5 janvier 2014 : 14 Casques bleus néerlandais attendus à Bamako
Les médias néerlandais ont annoncé  l’arrivée au Mali d’un contingent de 14 soldats qui prendra part à la MINUSMA. Ces militaires auront pour responsabilité de construire le camp qui accueillera, dès mars prochain, quelque 380 soldats néerlandais. Les Pays-Bas entendent participer à la mission onusienne au Mali au moins jusqu’à la mi-2015. L’action du contingent néerlandais se concentrera sur deux tâches principales : la formation de la police et des officiers militaires maliens et la collecte de renseignements.

Lundi 6 janvier 2014 : La Bosnie-Herzégovine annonce l’envoi d’effectifs pour la MINUSMA
La Bosnie-Herzégovine enverra sous peu des soldats au Mali dans le cadre de la MINUSMA. « La participation de l’armée à ces missions de paix démontre à la communauté internationale que la Bosnie-Herzégovine est un partenaire fiable et que le pays contribue au maintien de la sécurité internationale. Notre pays à bonne réputation, notamment grâce à notre participation à ces missions », a estimé pour sa part le chef de l’Armée bosnienne.

Mercredi 8 janvier 2014: Les effectifs militaires français seront réduits à 1 600 soldats en février
Le président français, François Hollande, a annoncé que le contingent français au Mali passera à 1 600 hommes à la mi-février. « Les effectifs passeront de 2 500 à peu près aujourd’hui à 1 600, puis ils déclineront jusqu’à mille, ce qui sera le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait ressurgir, car les groupes terroristes sont encore présents au Nord Mali », a-t-il déclaré ce matin.

Jeudi 9 janvier 2014: La France poursuit la réduction de ses effectifs à Kidal
Le porte-parole de l’état-major français, le colonel Gilles Jaron, a annoncé qu’environ 160 soldats français se sont retirés de Kidal dans le cadre de l’allègement du dispositif militaire français au Mali en précisant qu’environ 60 soldats français se trouvent toujours à Kidal afin d’assurer la liaison avec la MINUSMA. La France a précisé que 1500 militaires sont toujours stationnés à Gao alors qu’il en reste 900 à Bamako. Le contingent français a déjà compté près de 5000 soldats, au plus fort de l’opération Serval, au printemps 2013, pour être réduit à 3000 militaires en août 2013 puis à 2500 en décembre.

Dimanche 12 janvier 2014 : Le Mali et la Mauritanie signent un accord contre les « groupes terroristes »
La Mauritanie et le Mali, deux pays confrontés à la menace jihadiste, ont conclu le 12 janvier 2014 un accord pour échanger des informations et chasser de leur territoire tout « groupe armé ou terroriste » qui pourrait déstabiliser l’un d’eux, selon un communiqué conjoint.
Cet accord de coopération sécuritaire est signé au troisième et dernier jour de la visite à Nouakchott du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, élu en août 2013 et qui effectuait sa première visite d’Etat en Mauritanie depuis sa prise de fonction.

Mercredi 14 janvier 2014 : Première célébration du Maouloud à Tombouctou depuis le départ des djihadistes
Pour la première fois depuis le retrait des djihadistes, la communauté musulmane de la région de Tombouctou a célébré, dans la nuit de lundi à mardi, l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), a constaté la presse locale.
Les djihadistes avaient interdit en 2013 la célébration de cet anniversaire et avaient détruit des mausolées érigés en l’honneur des chefs religieux de Tombouctou.
Cette année, la célébration a été marquée par des prières pour le retour de la paix et de la concorde au Mali, a-t-on appris de source informée à Tombouctou.
Cette fête qui s’est déroulée dans une grande ferveur et sous une haute surveillance sécuritaire, a offert l’occasion à plusieurs ressortissants de Tombouctou, établis à l’étranger, de revenir dans leur région.

Jeudi 14 janvier 2014 : Des renforts chinois attendus
La diplomatie chinoise a annoncé que le deuxième contingent de 245 casques bleus chinois au Mali est parti, du nord de la Chine  pour le Mali afin de renforcer la MINUSMA. Au total, Pékin disposera de près de 400 soldats et personnels sur le terrain. Des renforts qui font de la Chine le premier contributeur aux forces de maintien de la paix de l’ONU parmi les membres du Conseil de sécurité, affirme la diplomatie chinoise.

Jeudi 16 janvier 2014 : Koenders appelle à la poursuite de l’appui international
Le Représentant spécial de l’ONU pour le Mali et chef de la MINUSMA, Bert Koenders, dans un exposé devant les membres du Conseil de sécurité au siège de l’ONU à New York, a appelé la communauté internationale à continuer de soutenir les efforts pour aider le pays à sortir définitivement de la crise.
« Le Mali est à la croisée des chemins et la communauté internationale devrait continuer de soutenir activement les efforts nationaux actuels pour orienter le pays dans la bonne direction et éviter un retour des anciennes habitudes qui ont entraîné la crise sans précédent il y a plus d’un an ».
L’envoyé de l’ONU a estimé que dans les mois à venir, le Mali devrait « combattre les causes profondes et complexes des crises successives que le pays a connues, poser les bases durables pour la paix et la réconciliation, et redevenir un partenaire stable pour une sécurité régionale assurée. »

Vendredi 17 janvier 2014 : Arrestation d’un ancien juge islamiste à Tombouctou
Les forces armées maliennes ont arrêté Houka Ag Alhousseyni, ancien juge islamiste de Tombouctou sous l’occupation des groupes terroristes armés, indique un communiqué du Gouvernement.
L’ex-juge islamiste a été interpellé à Aryaou, dans le secteur d’Essakane et a été mis immédiatement à la disposition des agents de la prévôté pour engager la procédure judicaire, précise le texte.
Cette arrestation d’un membre influent des groupes terroristes, qui sévissaient au nord du pays intervient moins d’un mois après celle de l’ex-commissaire islamique de Gao, note le communiqué.

Mardi 21 janvier 2014 : IBK en visite officielle au Qatar
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA a entamé une visite officielle au Qatar, a annoncé un communiqué de la Présidence.
Cette visite s’inscrivait dans le cadre de la « dynamisation de la coopération entre les deux pays », précise le communiqué.
En plus des « aspects sécuritaires », cette visite sera mise à profit pour la mise en œuvre des différents accords signés par les deux pays.
Cette visite du président IBK au Qatar est intervenue après celles effectuées respectivement du 10 au 12 janvier en Mauritanie et du 18 au 19 janvier en Algérie.

Mercredi 22 janvier 2014: Onze djihadistes tués
Onze djihadistes ont été tués et un soldat français a été blessé lors d’une opération de « contre-terrorisme » des forces françaises de l’opération Serval. Cette opération lancée dans la nuit de mercredi à jeudi, s’est déroulée à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou.

Mercredi 22 janvier 2014 : La MINUSMA exhorte les casques bleus à la vigilance et à la prudence
Le commandant de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), le Général Jean Bosco Kazura, en visite à Gao dans le nord du Mali, a exhorté les casques bleus à la vigilance et à la prudence, tout en soulignant le devoir d’un comportement exemplaire vis-à-vis de leurs hôtes maliens.

• FEVRIER 2014
Dimanche 2 et Lundi 3 Février 2014 : Début d’une mission du Conseil de sécurité
Le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, Gérard Ayraud, annonce que des membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont débuté dimanche une visite de deux jours au Mali « avec pour objectif de soutenir la stabilisation du pays et l’action » de la « MINUSMA ».
Dans une déclaration lors d’une conférence de presse au terme de la visite, les membres du Conseil de sécurité ont déclaré avoir constaté « une volonté manifeste de la part de tous les acteurs maliens de trouver une solution durable à la crise récurrente au Mali ».
Ils ont exhorté les parties « à entamer des discussions inclusives en vue d’une solution durable sans préalables », jugeant « impératif de lancer ces discussions dans les plus brefs délais et avec un calendrier précis ». Selon eux, l’absence d’un cadre politique inclusif risque d’être exploitée par des « fauteurs de trouble ».
Les membres du Conseil de sécurité ont enfin encouragé le Gouvernement à continuer à déployer l’administration particulièrement au nord afin de rétablir les services sociaux de base.

Mardi 4 Février : Le Chef d’Etat-major des armées françaises chez IBK
Le Président de la République a accordé une audience au Chef d’Etat major général des armées françaises, l’Amiral Guillaud. Au cours de cette audience, l’Amiral Guillaud a  exprimé sa satisfaction vis-à-vis de la détermination du Président IBK  à résoudre la crise dans son pays.
De plus, l’Amiral Guillaud a exprimé son contentement par rapport à l’excellente coopération développée entre l’armée malienne et les forces françaises en fonction des différentes missions communes menées par ces deux forces. Il a par ailleurs rendu visite aux troupes françaises installées à Gao et à l’État-major du Mali à Bamako.

Jeudi 6 février 2014 : Les casques bleus cambodgiens vont rejoindre la mission de l’ONU au Mali
Le Cambodge est prêt à déployer ses troupes pour rejoindre les casques bleus des Nations Unies au Mali.
« C’est la première fois que le pays envoie des casques bleus au Mali sous l’égide de l’ONU », a commenté Prak Sokhonn, Président du Comité national de coordination de l’opération de maintien de la paix de l’ONU, lors d’une réunion avec les casques bleus.

Jeudi 6 février 2014 : IBK reçoit la Ministre allemande de la Défense
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA a reçu en audience la ministre allemande de la Défense, Mme Ursula Von der Leyen. S’adressant à la presse, la ministre a indiqué que l’Allemagne apporte son soutien aux efforts de stabilisation du Mali et va accroître son appui logistique aux Forces armées maliennes. Elle a réaffirmé le soutien de l’Allemagne au Mali avant d’annoncer l’envoi des effectifs supplémentaires pour la Mission de formation des militaires maliens par l’Union européenne.

Dimanche 16 Février 2014 : Création du G5 pour le Sahel
Cinq pays du Sahel viennent de porter sur les fonts baptismaux un cadre institutionnel dénommé G5 pour le Sahel. Il s’agit du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad. Ce cadre a été installé lors d’un sommet tenu dimanche dernier à Nouakchott.
Selon le texte, les cinq dirigeants africains ont également décidé, au cours du sommet, d’élaborer un programme prioritaire d’investissement et un portefeuille de projets structurants accordant une large priorité à la sécurité, aux infrastructures (transport, énergie, télécommunications, hydraulique), au défi démographique, à la sécurité alimentaire et au pastoralisme, ainsi qu’à l’adaptation aux « changements climatiques ».

Mardi 18 Février 2014 : IBK reçoit Said Djinnit
Le Président de la République  Ibrahim Boubacar KEÏTA, a reçu en audience le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Said Djinnit. Le diplomate onusien a saisi l’opportunité de cette audience pour faire au Chef de l’Etat le point de la stratégie des Nations Unies pour le Sahel dans la mouvance de la naissance, dimanche dernier, du « G5 du Sahel » à Nouakchott.

Mercredi 19 Février 2014 : La Brigade franco-allemande va envoyer des forces au Mali
Des éléments de la Brigade franco-allemande   devaient être envoyés au Mali, premier déploiement de cette unité en Afrique, ont annoncé  Paris et Berlin, à l’issue d’un Conseil franco-allemand de défense et de sécurité. « Ce premier déploiement dans le cadre de l’UE et sur un théâtre africain incarnera leur engagement commun pour la stabilisation de la région », précise un communiqué du Conseil franco-allemand diffusé par le ministère français des Affaires Étrangères.

Mardi 25 février 2014 : La Communauté internationale renouvelle son soutien au Mali
Le Président de la République  Ibrahim Boubacar KEÏTA a reçu en audience une délégation de la Communauté internationale.
Les représentants de la Communauté internationale ont salué les progrès accomplis par notre pays notamment dans le processus du dialogue et de la réconciliation avec les récentes discussions entamées à Bamako en vue du cantonnement, du retour effectif de l’administration et des réfugiés.
Le Président de la République a partagé avec les diplomates mandatés par la Communauté internationale ses inquiétudes quant à la montée perceptible d’une nouvelle dynamique identitaire au Sahel qui dépasse les frontières maliennes, la persistance de la présence de résidus de groupes terroristes ainsi que sa volonté et détermination ainsi que celle de son gouvernement de trouver les voies et moyens pour enrayer, avec l’appui des partenaires du Mali, les menaces qui profilent.
La communauté internationale a renouvelé au Président de la République son soutien et son accompagnement dans ses efforts et ceux du gouvernement malien en vue de trouver une solution politique à la crise malienne.

• MARS 2014
Mardi 4 mars 2014 : Une dizaine de combattants d’AQMI tués
Une dizaine de combattants d’AQMI ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi par des avions de combat et des hélicoptères français dans le nord-est du Mali, a indiqué le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Le groupe avait été repéré par les drones Reaper acquis récemment par la France, a précisé le ministre à quelques journalistes.
Selon l’Etat-major des armées, l’opération combinée des Reaper, de Mirage 2000D et d’hélicoptères Tigre, a débuté mardi en fin d’après-midi et s’est achevée après des frappes aériennes environ cinq heures après.
« Le péril n’est jamais clos. J’ai dit que nous avions gagné la guerre, mais il faut être vigilants sur les risques de reconstitution de réseaux » jihadistes, a souligné M. Le Drian. C’est pour ça que la France, qui compte actuellement environ 1.600 soldats sur place laissera dans les prochains mois au Mali « un millier d’hommes dont la mission est le contre-terrorisme », a-t-il ajouté.

Mercredi 12 mars 2014 : Des marchés de la MINUSMA attribués de gré à gré à la France
Le secrétariat des Nations Unies a attribué cinq contrats de gré à gré à des entreprises françaises, afin de construire dans le nord du Mali des infrastructures au profit de la mission des Nations Unies.
Le montant total de ces contrats s’élève à 34,7 millions d’euros, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, lors d’un point de presse.
Ce succès remporté par les entreprises françaises et l’opérateur public du ministère des Affaires étrangères, France Expertise Internationale, s’inscrit dans le cadre de nos efforts en matière de diplomatie économique et des partenariats entre entreprises et pouvoirs publics, a précisé M. Nadal.
Dans le cadre de cette procédure, les Nations Unies négocient exclusivement avec les Etats, qui ensuite peuvent recourir à des prestataires privés. C’est la première fois qu’une telle procédure est mise en œuvre par la France, a ajouté le porte-parole.

Vendredi 14 mars 2014 : Début de la reconstruction des mausolées
Les habitants de Tombouctou ont lancé les travaux de reconstruction des mausolées du patrimoine mondial, endommagés au cours de l’occupation du nord et du centre du Mali par des groupes islamistes armés en juillet 2012.
La reconstruction, qui sera confiée à un groupe de maçons locaux sous la supervision de l’Imam de Djingareyber, devrait durer un mois.
Le projet a été financé par le Mali et l’UNESCO avec le concours d’Andorre, du Royaume de Bahreïn, de la Croatie, de Maurice et grâce au soutien logistique de la MINUSMA.

Jeudi 20 mars 2014 : La France confirme la mort d’un chef djihadiste
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a précisé sur l’antenne de BFMTV que l’ancien patron d’Ansar Dine, Omar Ould Hamaha, que l’un des responsables opérationnels d’Ansar Dine, l’organisation à la tête de laquelle il avait conquis Tombouctou au printemps 2012, a été tué par les forces françaises au début du mois.
Omar Ould Hamaha, 51 ans, avait également occupé les fonctions de porte-parole du MUJAO avant de créer sa propre katiba sous le nom d’Ansar al-Sharia.

Jeudi 20 mars 2014 : Une quarantaine de djihadistes tués
Une quarantaine de djihadistes, dont « plusieurs chefs », ont été tués par les forces françaises ces dernières semaines au Mali, selon le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. « Depuis quelques semaines, nous avons mené des opérations qui ont permis de neutraliser une quarantaine de terroristes qui tentaient de se regrouper », a-t-il dit.
« On a pu neutraliser plusieurs chefs, dont en particulier Ould Hamaha, un chef historique d’AQMI, qui était le beau-père de Mokhtar Belmokhtar », a poursuivi le ministre. « La guerre de libération du Mali est finie, elle a été gagnée », a assuré M. Le Drian, « ce qui est loin d’être fini, et pas uniquement au Mali, c’est la lutte contre le terrorisme ».

Lundi 31 mars 2014 : Le Mali remercie l’EUTM pour son aide
Pour exprimer toute sa reconnaissance à la Mission de formation de l’Union Européenne au Mali (EUTM) pour sa contribution dans la réforme de l’armée malienne, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Soumeylou Boubèye MAIGA  a procédé à la décoration de certains formateurs de ladite mission. La cérémonie de remise des distinctions qui s’est déroulée au siège du ministère de la Défense et des Anciens combattants, a aussi permis  au chef de la mission  européenne, le Gal. Bruno Guibert, de récompenser trois officiers maliens pour leur implication soutenue en vue d’accompagner la mission dans l’atteinte de ses objectifs.

• AVRIL 2014
Mercredi 2 Avril 2014 : Arrivée des Casques bleus bengladais
Un contingent bengladais de 112 soldats a quitté  Dhaka pour prendre part à la MINUSMA. Ce sont près de 1450 militaires bangladais qui devraient être déployés au Mali. Avec cette contribution, le Bangladesh pourrait passer devant le Pakistan et devenir le premier pays contributeur de personnel en uniforme aux opérations de paix onusiennes.

Vendredi 4 Avril 2014 : Plusieurs jihadistes présumés arrêtés
Après le signalement de « mouvements jihadistes » sur le terrain, l’armée malienne a organisé des patrouilles dans le nord du pays où plusieurs personnes suspectes ont été arrêtées dans les régions de Tombouctou et de Kidal.

Mardi 15 avril 2014 : L’UE prolonge sa mission militaire au Mali de deux ans
L’Union Européenne a décidé de prolonger sa Mission militaire de formation au Mali (EUTM Mali) de deux ans jusqu’au 18 mai 2016, à l’occasion d’une réunion de ses ministres des Affaires étrangères tenue au Luxembourg.
La prorogation du mandat de l’EUTM Mali permettra de former quatre bataillons supplémentaires de l’armée malienne, a précisé le Conseil des affaires étrangères de l’UE dans un communiqué. Les ministres ont aussi approuvé des activités supplémentaires qui seront confiées à la Mission. Les coûts de la prorogation du mandat de l’EUTM Mali sont estimés à 27,7 millions d’euros.

Mardi 15 avril 2014 : L’UE va lancer une mission
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne ont décidé, au Luxembourg, de la création d’une mission civile de soutien aux forces de sécurité intérieure du Mali, EUCAP Sahel Mali, en faveur des réformes institutionnelles, de la stabilité et du rétablissement de l’autorité de l’Etat dans notre pays.
Il s’agit d’une contribution supplémentaire au soutien de l’UE à notre pays, après le déploiement de la Mission militaire de formation au Mali (EUTM Mali) en janvier 2013.
La nouvelle mission sera chargée de donner « des conseils stratégiques et des formations » aux trois forces de sécurité intérieure du Mali, à savoir la police, la Gendarmerie et la Garde nationale, tout en assurant une coordination avec les partenaires internationaux.

22 Avril 2014 : Une trentaine de djihadistes ont été tués
Une trentaine d’islamistes ont été tués au cours des trois dernières semaines. Parmi les noms de jihadistes tués qui circulent, celui de l’Algérien Abou Ouarab. Si sa mort est confirmée, l’une des principales brigades combattantes d’AQMI dans le Septentrion vient de perdre son numéro 2.

Mardi 22 Avril 2014 : Arrivée prochaine  d’une centaine de soldats néerlandais
Une centaine de soldats néerlandais ont quitté leur base d’Eindhoven pour rallier Bamako où ils rejoindront les rangs de la MINUSMA. Au total, près de 450 militaires des Pays-Bas participeront à la mission de l’ONU.

Mercredi 23 avril 2014 : Appel à la coopération internationale pour la paix au Mali
Un haut responsable de l’ONU a averti que malgré les efforts déployés pour restaurer la paix au Mali, la situation sécuritaire dans le nord du pays reste toujours fragile sur fond d’activités accrues des groupes terroristes, et il a appelé à la poursuite de la coopération de l’ONU avec les organisations régionales.
« La fenêtre d’opportunités pour consolider et maintenir la paix et la stabilité au Mali reste grande ouverte, mais elle pourrait également se fermer, à moins que l’engagement de toutes les parties prenantes ne soit honoré, avec le soutien de la communauté internationale », a mis en garde Bert Koenders, chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali  , lors d’un exposé au Conseil de sécurité de l’ONU au sujet de la situation actuelle au Mali.

• MAI 2014
Mardi 6 mai 2014 : Vers le rapatriement des réfugiés du Niger
Quelques 60.000 ressortissants maliens ayant fui la crise dans le nord de leur pays pour trouver refuge au Niger, pendant la crise, pourront très bientôt regagner volontairement le bercail, sous la coordination du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).
Les conditions de ce retour ont fait l’objet d’un accord tripartite signé dimanche dernier à Niamey par les ministres nigérien et malien en charge de la Sécurité, respectivement M. Hassoumi Massoudou et le Général Sada Samaké, ainsi que le représentant de l’UNHCR au Niger, M. Ousseini Compaoré.

Jeudi 8 mai 2014 : Le Commandant de la MINUSMA inspecte les stagiaires démineurs de la Mission à Kati
Le Commandant de la MINUSMA, le Général Jean Bosco Kazura, et une partie de son état-major, se sont rendus à Kati pour assister aux exercices pratiques de fin de formation des techniciens des équipes de neutralisation des explosifs et munitions. Ces contingents népalais et cambodgiens ont suivi pendant plusieurs semaines des enseignements pratiques et théoriques – organisés et offerts par le Service de lutte anti-mines des Nations Unies – sur la détection, le déminage et la dépollution de sites. Leur formation terminée, ces techniciens seront déployés dans le nord du pays pour y accomplir leur mission au profit des troupes et de la population.

Jeudi 8 mai 2014 : Rencontre régionale des chefs des missions de l’ONU
Les chefs de mission de maintien de la paix et des bureaux politiques de l’ONU en Afrique de l’Ouest doivent se réunir demain à Dakar. Selon un communiqué de l’ONU il est précisé que, cette 26e réunion de haut niveau des chefs de missions de maintien de la paix de l’ONU en Afrique de l’Ouest a pour objectif de « coordonner l’action des Nations Unies en faveur de la paix et de la sécurité dans la sous-région ».

Jeudi 8 mai 2014 : 4 hélicoptères hollandais en route vers Gao
Le ministère néerlandais de la Défense a annoncé que les deux premiers hélicoptères AH-64D Apache de l’armée de l’air avaient été transportés par Antonov An-124 de la base aérienne de Gilze-Rijen à Bamako au Mali. Ils rejoindront ensuite leur base à Gao. Les deux hélicoptères restant devraient être acheminés d’ici la fin de la semaine. Les Apache effectueront des missions de reconnaissance et de protection des troupes au sol dans le cadre de la MINUSMA.

Mardi 20 mai 2014 : le redéploiement français différé
Le basculement du dispositif « Serval » au Mali vers le déploiement de 3 000 soldats dans la « bande sahélo-saharienne », qui devait démarrer les prochains jours, « doit être décalé de quelques semaines », indique l’entourage de Jean-Yves Le Drian. Un voyage du ministre de la défense au Mali et au Tchad prévu le week-end prochain pour lancer ce redéploiement a été annulé.

Mardi 20 mai 2014 : Le Mali demande un renforcement du mandat de la MINUSMA
Évoquant le renouvellement du mandat de la Minusma, la force onusienne au Mali, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye DIOP, a réclamé, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, « un mandat beaucoup plus robuste (..), à même de faire face aux menaces sur le terrain, et le désarmement de tous les groupes armés, singulièrement le MNLA ».
« Le Gouvernement tiendra ses engagements de mener un dialogue sincère devant déboucher sur un accord de paix global et définitif avec la rébellion touarègue », a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie malienne a aussi tenu à souligner que « la collusion entre des partenaires du processus de paix et des terroristes est clairement établie et doit être condamnée par votre Conseil ».

Mercredi 21 mai 2014 : Une centaine de soldats français en renfort à Gao
Une centaine de soldats français ont été envoyés en renfort à Gao pour faciliter la relève des effectifs français. « La décision a été prise de prendre des éléments à Abidjan pour les basculer à Gao ».

• JUIN 2014
Vendredi 20 juin 2014 : L’ONU veut déployer des drones
L’ONU souhaiterait déployer des drones au Mali dans le cadre de la MINUSMA, notamment afin de mieux protéger les civils. De leur côté, les autorités maliennes ont annoncé par l’intermédiaire du ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, vouloir que ce déploiement se fasse « dès que possible ».
Le Conseil de Sécurité n’a pas encore voté et confirmé la décision, mais Hervé Ladsous, Secrétaire Général Adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, a déclaré que ces drones contribueraient grandement à la protection des civils et des soldats

Mercredi 25 juin 2014 : Le Conseil de sécurité prolonge le mandat de la MINUSMA
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté une résolution qui prolonge pour un an la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), soit jusqu’au 30 juin 2015, et définit ses tâches prioritaires, notamment l’appui au dialogue politique national.
Dans sa résolution, le Conseil de sécurité maintient l’effectif maximum autorisé de la Mission à 11.200 militaires et à 1.440 policiers.
Le Conseil de sécurité décide que le mandat de la MINUSMA sera axé autour des tâches prioritaires : sécurité, stabilisation et protection des civils, appui au dialogue politique national et à la réconciliation nationale, appui au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans tout le pays, à la reconstruction du secteur de la sécurité, à la promotion et à la protection des droits de l’homme, et à l’aide humanitaire.
A cela s’ajoute deux tâches supplémentaires : la protection du personnel des Nations Unies et l’appui à la sauvegarde du patrimoine culturel.
Dans sa résolution, le Conseil de sécurité appelle également instamment les autorités maliennes et les groupes armés qui ont signé l’accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013 ou y ont adhéré, à s’acquitter des engagements pris à ce titre.

Jeudi 26 juin 2014 : Vers la fin officielle de l’opération Serval
Le ministre de la Défense français pourrait se rendre avant le 14 juillet au Mali et au Tchad pour annoncer la fin officielle de cette opération.
Mais l’arrêt de Serval ne signifie en aucun cas la cessation des opérations dans cette région sahélienne. En effet, cette opération devient régionale, avec la montée en puissance des armées africaines dans ce dispositif, parallèlement à la baisse progressive des effectifs français.

Lundi 30 juin 2014 : Visite du médiateur Blaise COMPAORE
Blaise Compaoré revêt de nouveau son costume de médiateur dans la crise malienne. Le président burkinabè est arrivé au Mali pour une visite de travail de 48 heures. Cette visite était principalement consacrée à des entretiens avec le Président  Ibrahim Boubacar Keïta. Durant son séjour, le chef de l’Etat burkinabè a reçu des députés, les autorités religieuses du pays, le Haut représentant du président Keïta pour le dialogue inclusif inter-malien ainsi que le Représentant spécial de l’ONU. Le président Compaoré a fait également un déplacement, en compagnie de son homologue malien, dans la zone rizicole de l’Office du Niger, où réside une importante colonie burkinabè. Le chef d’Etat burkinabè, dont la visite au Mali prendra fin demain en début de soirée, devrait également s’entretenir avec les membres du contingent déployé par son pays dans le cadre de la MINUSMA.

• JUILLET 2014
Mercredi le 16 juillet 2014 : Le ministre français de la défense Jean-Yves Le Drian à Koulouba
Le président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, a reçu en audience ce mercredi en début de soirée le ministre français de la défense Jean-Yves Le Drian. Le ministre français de la Défense est en visite dans notre pays dans le cadre de la signature du Traité de coopération en matière de défense entre le Mali et France.
Au cours de leurs échanges, le président de la République a condamné fermement l’attaque suicide dont a été victime l’opération Serval le lundi dernier. Il a, en outre, renouvelé ses condoléances au Gouvernement et au peuple français suite à la mort tragique de l’Adjudant-chef Dejvic Nikolic, 9ème soldat français tué en territoire malien depuis 11 janvier 2013.

Lundi 28 Juillet  2014 : Un ancien responsable du Mujao arrêté
Un ancien responsable du groupe islamiste armé Mujao à Gao, dans le nord du Mali, a été arrêté par les militaires français de l’opération Barkhane et transmis ensuite aux autorités maliennes.
Yoro Ould Daha était responsable de la police islamiste à Gao pour le compte du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao) pendant l’occupation. Il a été arrêté dans la nuit de lundi à mardi dans le nord du Mali.

Jeudi 31 Juillet 2014 : Arrivée du 2e contingent nigérien
Un premier convoi du deuxième contingent nigérien engagé au Mali, composé d’une vingtaine de véhicules transportant plusieurs centaines de soldats nigériens, a quitté Niamey pour le Mali, dans le cadre de la Mission multidimentionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma).
Le deuxième contingent comprend au total 850 officiers, sous- officiers et hommes de rang de l’Armée, de la Gendarmerie, de la Garde nationale et des sapeurs-pompiers, et restera un an au Mali. Ils ont subi un entrainement intense de 45 jours à Ouallam (100 km, au nord de Niamey), sur les opérations de maintien de la paix conformément aux dispositions des Nations Unies.
Ce nouveau contingent sera déployé dans les villes de Gao, Ansongo et Ménaka, pour remplacer les militaires nigériens en mission dans cette zone depuis août 2013.

• AOÛT 2014
Vendredi 1er août 2014: Serval ferme sa base à Bamako
C’est ce vendredi 1er août que l’opération militaire Barkhane démarre. Barkhane est le nom donné aux dunes en forme de croissant sculptées par le vent. L’opération est dirigée depuis le Tchad, à Ndjamena, et l’arsenal français qui se trouve en Afrique sub-saharienne a été redéployé ces derniers mois.
Force antiterroriste de 3 000 hommes, avec un contingent de 1.000 hommes à Gao et 1 200 au Tchad, Barkhane reprend les méthodes actuelles de l’armée américaine. Finies les opérations d’envergure avec des colonnes de blindés. Désormais, ce sont des équipes réduites composées d’éléments des forces spéciales, le COS, capables d’intervenir très rapidement qui sont mises en place.
Les commandos sont appuyés par des avions de chasse avec des moyens de renseignements, écoutes et drones plus importants. C’est pour cette raison que des bases avancées sont à nouveau en service comme celles de Tessalit, au nord Mali à 50 kilomètres de la frontière avec l’Algérie, Madama à l’extrême nord du Niger et Faya-Largeau, au Tchad.
Les autorités françaises devront ainsi collaborer avec les Etats. Rappelons qu’à plusieurs reprises, le gouvernement malien a reproché à l’armée française de ne pas l’informer des ses opérations. Le dispositif Barkhane est dirigé depuis le nouveau quartier-général de Ndjamena par le Général Palasset. Celui de Serval, à Bamako, est fermé.

Jeudi 7 août 2014 : Les Etats-Unis vont aider à la création d’une force africaine de réaction rapide
Les Etats-Unis vont accélérer leur aide à cinq pays en Afrique pour leur permettre de mieux assurer leur sécurité et vont en aider six autres à créer une force de réaction rapide de maintien de la paix, a annoncé mercredi Barack Obama.
Le Kenya, la Tunisie, le Mali, le Nigeria et le Ghana vont bénéficier d’un nouveau plan d’aide pour mieux garantir leur sécurité. Le Ghana, l’Ethiopie, le Sénégal, la Tanzanie, le Rwanda et l’Ouganda profiterons de l’aide des Etats-Unis pour assurer une force de réaction rapide de maintien de la paix, a précisé le président américain.

Vendredi 8 août 2014 : Yoro Ould Daha libéré
Un ancien responsable du Mujao, arrêté la semaine dernière à Gao par les militaires français de l’opération Barkhane, a été relâché par la gendarmerie nationale malienne.
Son arrestation pourrait être due à une confusion avec Yoro Abdoulsalam, également membre du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), qui a revendiqué dans le passé plusieurs attaques dans le Nord contre les forces internationales.
Fin juillet, les militaires français de l’opération Barkhane avaient déployé d’importants moyens pour arrêter Yoro Ould Daha, de nationalité malienne, qui fut membre de la direction du Mujao, avant l’intervention de janvier 2013 sous commandement français.

Lundi 10 août 2014 : 3 juhadistes arrêtés par Barkhane
Au moins trois présumés jihadistes qui formaient une cellule dans le secteur ont été récemment arrêtés près de Tombouctou, par des militaires de l’opération française Barkhane.
C’est la première prise depuis l’installation de l’opération Barkhane qui a pris la suite de Serval.
Une source militaire proche de la Mission de l’ONU au Mali   a salué une « efficace opération française qui a permis de mettre la main sur des terroristes près de Tombouctou ».
Parmi eux figure un proche de l’Algérien Yéyia Abou Hamame, chef d’Aqmi au Sahel, proche du Malien Iyad Ag Ghali, chef d’Ansar Dine.

Dimanche 10 août 2014 : des zones rebelles bombardées
Des soldats français ont bombardé des positions rebelles situées dans la région d’Essakane, à l’ouest de la ville de Tombouctou.

Samedi 16 août 2014 : Médecins du monde quitte Kidal
L’ONG Médecins du monde est sur le point de quitter Kidal. Cette ville du nord du Mali est devenue trop dangereuse. MDM a donc décidé de s’en désengager progressivement.
Une série d’incidents sécuritaires, survenus ces derniers mois, est à l’origine de la décision de Médecins du Monde. Le 26 février dernier, une voiture de MDM a sauté sur une mine. Une équipe de l’ONG a également été menacée de mort par des hommes armés non identifiés. Les logements du personnel ont aussi été visés par des tirs.
L’organisation juge que les risques sont trop importants, et a d’ores et déjà cessé ses activités de cliniques mobiles en brousse. MDM travaille actuellement à un plan de désengagement progressif et compte se retirer de Kidal d’ici la fin de l’année. L’ONG travaille avec ses partenaires pour organiser une continuité des soins et pour que certains employés puissent poursuivre leur travail sous la supervision d’autres organisations

SOURCE: Nouvel Horizon

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