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Chrono an I : Paix et la Sécurité

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• Mois de septembre 2013
« Le Mali est de retour »
(Discours ONU, 27 septembre 2013 + Photo à la Tribune)
Jeudi 19 septembre 2013 : Cérémonie de début de mandat au Stade du 26 Mars
Une vingtaine de chefs d’État africains dont Maky SALL du Sénégal, Denis Sassou N’Guesso de la République du Congo, Idriss Déby ITNO du Tchad,  Mahamadou Issoufou du Niger, Mohamed Moncef Marzouki de la Tunisie et Alpha Condé de la Guinée…, le Roi du Maroc et François Hollande participent à la cérémonie solennelle marquant le début du mandat du Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA, qui se tient au Stade du 26 Mars de Bamako.

À cette liste il faut ajouter, les Présidents du Gabon Ali Bongo, du Bénin, Yayi BONI, de la Guinée Équatoriale, Théodoro O. NGuema, du Togo, Faure GNASSINGBE, du Nigéria, Goodluck Jonathan, du Ghana, John Dramani Mahama, du Burkina Faso, Blaise COMPAORE, de la Gambie, Yaya Jamey… et de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane OUATTARA, Président en exercice de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO.

Dimanche 22 septembre 2013 : IBK sonne la fin de la chienlit
Le président de la République Ibrahim Boubacar KEITA, dans sa première adresse à la Nation, à l’occasion de la fête nationale, annonce que les fonctionnaires absentéistes ou chroniquement retardataires devront impérativement modifier leur comportement. Il a annoncé l’interdiction de l’utilisation des véhicules de l’État à des fins personnelles. Pour IBK, il y a lieu de mener « une mission historique » qui « consiste à hisser le Mali à hauteur de ses ambitions contrariées d’abord, et de le faire entrer ensuite dans le cercle vertueux de la prospérité et de la stabilité (…). C’est un combat difficile, qui sera de longue haleine (…) ». Ce combat, dit-il, « nous le ferons de manière méthodique (..), tangible, mesurable. Nous le ferons sans concession au gaspillage de ressources et à la délinquance financière ».

Lundi 23 septembre 2013 : IBK fait sa sortie internationale à New York
Le président, Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK, est à New York, siège de l’ Organisation des Nations unies (ONU) pour prendre part aux travaux de la 68è Assemblée générale dont le thème est : « programme de développement post 2015 : plantons le décor ».

Ce voyage du président malien est sa première sortie officielle depuis son investiture à la magistrature suprême du pays le 4 septembre dernier.

Le président IBK, très sollicité au cours de cette session, tout au long de la journée, a reçu en audience plusieurs personnalités dont John W. Ashe, Président de la 68ème session de l’Assemblée générale ainsi que Herman Van Rompuy, Président du Conseil de l’Union Européenne. IBK s’est également entretenu avec le Président de la Commission de l’Union Européenne, Manuel Barroso, l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies au Sahel, Romano Prodi…

• Mois d’octobre 2013
« Kati ne fera plus peur à Bamako »
(Discours à la Nation du 3 octobre 2014)
Jeudi 3 octobre 2013 : Les mutins de Kati neutralisés
À la suite de l’agitation créée le lundi 30 septembre 2013 par un groupe de soldats et de sous-officiers à la Garnison de Kati, conformément aux ordres du Président de la République, chef suprême des Armées, une opération conduite par l’Etat-major Général des Armées, baptisée « Sanya » a abouti à la neutralisation, sans violence, des éléments impliqués dans des évènements ayant terni  l’honneur et l’image des Forces armées et de sécurité. Les armes individuelles et collectives qui étaient en possession des mutins ainsi que celles détenues à la résidence du Général Amadou Aya SANOGO ont été récupérées et réintégrées dans les dépôts logistiques sécurisés par les troupes déployées dans le cadre de l’Opération  « SANIYA ». La place d’armes de Kati est totalement sous le contrôle de l’État-major général des Armées.

Kati ne fera plus peur à Bamako. Voilà l’expression qui circule sur toutes les lèvres ce vendredi matin. Après qu’une opération de « nettoyage » ait eu lieu dans la ville garnison, située à une quinzaine de kilomètres de Bamako, il semble que le mot d’ordre soit désormais à la discipline. A écouter les propos du chef d’Etat major des armées, le général Dahirou Dembélé, les soldats devront se mettre sous le commandement de leurs chefs et états majors ou s’en aller. Voilà qui répond au discours à la Nation du chef de l’Etat, prononcé suite aux évènements de lundi dernier, où une dispute a éclaté entre éléments de l’ex junte, avec un blessé dans l’histoire. La suite, on la connaît.

Opération « Saniya »
En résumé, toutes les armes individuelles et collectives qui étaient en possession des mutins ainsi que celles détenues à la résidence du Général Amadou Haya SANOGO ont été récupérées et réintégrées dans les dépôts logistiques sécurisés par les troupes déployées dans le cadre de l’Opération « SANIYA », a précisé le lieutenant-colonel Élisée Jean Dao, qui menait les opérations. On apprend ainsi que la place d’armes de Kati, qui a fait les beaux jours du coup d’Etat, est bien sous contrôle de l’Etat-major Général des Armées. En effet, des obus, des missiles et même des mortiers étaient en possession d’éléments incontrôlés, pouvant mener à une attaque d’envergure. Souvenons-nous de la guéguerre fratricide entre bérets rouges et verts, très vite contrôlée par les bérets verts et en quelques heures seulement. Ces derniers disposant d’un arsenal incroyable.

Et pis, les rumeurs ont enflé entrer hier jeudi et ce vendredi, lorsque beaucoup affirmaient à Kati et à Bamako que le Gal Sanogo était introuvable ou encore que certains éléments de l’ex junte avaient fui. Du reste, si certains ont été appréhendés, on a même évoqué des mercenaires en appui au Gal Sanogo. Des informations à prendre avec précaution.

Ce vendredi matin, le calme est revenu à Kati, la ville garnison, qui s’enorgueillissait d’être une forteresse imprenable, après le coup d’Etat, à tel point que certains avaient acclamé les ex putschistes. Désormais, il faudra se mettre au pas. Car Kati, on l’espère en tous cas, ne devrait plus faire peur à Bamako.

• Mois de Novembre
« En dehors de l’autonomie et de l’indépendance, tout est négociable »
(Discours Assises Nationale »
Vendredi 1er novembre 2013 : « Tout est négociable sauf l’autonomie et l’indépendance »
Dans son discours d’ouverture des Assises Nationales du Nord, le Président de la République dira que : « Les groupes et mouvements armés ont marqué une volonté de dialogue. Nous sommes aussi pour ce dialogue. En dehors de l’autonomie, et de l’indépendance, tout est négociable dans le cadre de la République (…). Le dialogue est supérieur au fracas des armes, car il fait appel à l’intelligence et au courage de l’homme. Saisissons la chance de nous écouter ».

• Mois de décembre 2013
« La communauté internationale nous oblige à négocier sur notre sol avec des gens qui ont pris des armes contre l’État »
(Interview Journal le Monde)
Mercredi 4 décembre 2013 : IBK estime que le soutien accordé au MNLA nuit à la pacification du pays
Le Président, Ibrahim Boubacar KEITA, a estimé que soutenir le MNLA   n’aidait pas à la pacification du Mali. « Laisser croire qu’un soutien au MNLA peut conduire à résoudre des prises d’otages est d’une naïveté déconcertante », a-t-il déclaré dans un entretien au journal Le Monde en marge du sommet de l’Élysée sur l’Afrique. « La communauté internationale nous oblige à négocier sur notre sol avec des gens qui ont pris des armes contre l’État. Je rappelle que nous sommes un pays indépendant », a-t-il poursuivi, soulignant que le soutien au MNLA ne permettait pas à l’État de reprendre le contrôle de l’ensemble de son territoire.

Samedi 7 décembre 2013 : Hollande affirme que le MNLA doit déposer les armes
Le Président François Hollande, lors d’un entretien sur TV5Monde, RFI et France 24, a affirmé que les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad   devaient déposer les armes et engager un dialogue politique avec les autorités : « Le MNLA, groupe qui à un moment a prétendu à l’indépendance du Nord-Mali, a été un auxiliaire pour la reconquête. Mais la situation aujourd’hui suppose que tous les groupes, mêmes ceux qui ont participé aux combats contre les terroristes, doivent déposer les armes et rentrer en politique (…). La France dit qu’il est nécessaire de dialoguer, mais que le dialogue se fait sans les armes. Les seules autorités légitimes à utiliser la force, ce sont les Maliens et le Président IBK ».

« Mon Gouvernement dispose d’une feuille de route( … et) est prêt pour le démarrage officiel des pourparlers de paix inclusifs »
(Discours devant le Parlement européen à Strasbourg)
Lundi 9 décembre 2013 : IBK : « Mon Gouvernement dispose d’une feuille de route( … et) est prêt pour le démarrage officiel des pourparlers de paix inclusifs »

Quant au dialogue proprement dit avec les groupes armés, le Président IBK a affirmé qu’ »avec le retour à un ordre constitutionnel démocratique, le Mali pourra désormais s’atteler à la recherche d’une paix globale et inclusive ».

Le chef de l’État a révélé aux députés européens que son « Gouvernement dispose d’une feuille de route s’articulant autour d’une série d’actions à mener en coordination avec les groupes armés et les autres parties prenantes à la crise, sur les questions suivantes :
• le cantonnement, le désarmement, et la démobilisation ;
• les réformes institutionnelles que le Gouvernement entend mettre en œuvre dans le cadre de la régionalisation ;
• le Plan de développement accéléré des régions du Nord ;
• les modalités de l’insertion des anciens combattants dans les circuits économiques ;
•  les arrangements sécuritaires… »
Aussi a-t-il ajouté que « Mon Gouvernement est prêt pour le démarrage officiel des pourparlers de paix inclusifs ».

Le Président IBK a attiré l’attention des députés européens sur la situation de Kidal, où les forces rebelles sont justement basées. « Je dois encore une fois de plus mentionner Kidal, qui n’est pas encore sous le contrôle du Gouvernement », a déclaré IBK devant les députés européens. « Cette situation, qui n’a que trop duré, doit cesser », a-t-il ajouté. Le Président de la République a invité « l’Union Européenne à s’engager avec détermination aux côtés du Mali pour l’application pleine et entière de la résolution 2100 du Conseil de Sécurité datée du 25 avril 2013, afin que les groupes armés désarment sans délai ». Enfin, il a exhorté “la Minusma à devenir plus opérationnelle afin de mieux s’adapter aux objectifs stratégiques de paix, de sécurité et de développement du Gouvernement .”

• Janvier 2014
« Le temps presse, nous avons un Etat à reconstruire, une stabilité à bâtir sur des bases saines et solides ».
Mardi 28 janvier 2014 : IBK réaffirme les principes du dialogue et l’engagement du Mali en faveur de la paix
Le Président de la République  Ibrahim Boubacar KEÏTA , a participé du 28 au 31 janvier 2014, à Addis-Abeba, au 22ème sommet de l’Union Africaine.
Le Président de la République a, à cette occasion, réaffirmé son engagement personnel ainsi que celui de son Gouvernement à tout mettre en œuvre pour conduire le processus de paix à travers un dialogue inclusif : « nous sommes condamnés à cheminer ensemble pour la paix et la stabilité indispensable au développement », a t’il rappelé. Il a également martelé les limites du dialogue : « pas d’indépendance, pas d’autonomie, tout le reste est négociable. »
Conformément à la résolution n°2100 du Conseil de sécurité de l’ONU, le Président IBK a insisté sur la nécessité de procéder au cantonnement et au désarmement des groupes armés, des préalables à la poursuite du dialogue. « Le temps presse, nous avons un Etat à reconstruire, une stabilité à bâtir sur des bases saines et solides ».
Discours à la Nation du Président IBK à l’occasion de la célébration du 20 Janvier fête de l’armée nationale.

• Février 2014
Mon ambition, ma seule ambition c’est d’être, pour le Peuple du Mali, un faiseur de paix, un rassembleur, un réconciliateur afin de sortir mon pays de la spirale des crises cycliques
Dimanche 2 février 2014: Le Conseil de sécurité de l’ONU à Koulouba
Le Président de la République Ibrahim Boubacar KEÏTA a reçu une délégation des 15 membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, conduite par Monsieur Gérard ARAUD, représentant permanent de la France auprès des Nations Unies et Monsieur Banté MANGARAL, représentant du Tchad auprès de l’ONU.
La délégation onusienne est venue au Mali pour soutenir l’action de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du pays et appuyer les efforts des autorités maliennes dans la consolidation du processus de paix.
Le Président de la République Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA a, avec ses hôtes, procédé à la revue du processus de paix en cours, en insistant sur la nécessité d’un dialogue inclusif, avec l’ensemble des communautés vivant au Nord du Mali, et la volonté qui l’animait d’aboutir à la paix. « Jamais nous n’avons baissé les bras depuis notre installation. Nous avons pour souci la réconciliation nationale, la justice et la paix. Les contacts se poursuivent, de nuit comme de jour. Il nous revient à tous de tracer les voies de l’avenir. Nous avons un agenda; il ne sera pas celui qui bloquera (…) Mon ambition, ma seule ambition c’est d’être, pour le Peuple du Mali, un faiseur de paix, un rassembleur, un réconciliateur afin de sortir mon pays de la spirale des crises cycliques », dira IBK.

Dimanche 02 février 2014 : IBK reçoit Samantha Power
Le Président de la République  Ibrahim Boubacar KEÏTA  a reçu en début de soirée, Madame Samantha POWER, membre du cabinet du Président Barack OBAMA et Représentante permanente des Etats Unis d’Amérique au Conseil de sécurité des Nations Unies.
La diplomate américaine est venue spécialement amplifier auprès  du président de la République le message du Conseil de Sécurité dans le cadre de la mission onusienne dans notre pays mais aussi prospecter avec lui les voies et moyens pour aider et renforcer les engagements des Etats- Unis d’Amérique en faveur de notre pays. « Notre engagement au plan militaire va se renforcer avec plus de soutien logistique et de personnel », a-t-elle dit.
Madame Samantha POWER a fait part au président IBK de toute sa satisfaction quant au leadership malien, à la volonté et aux efforts des autorités maliennes pour l’aboutissement du processus de paix au nord et la restauration de la démocratie dans notre pays. « De tous les pays africains que j’ai visité, c’est le Mali qui me donne le plus d’espoir. Vous êtes un leader respecté. Les Etats Unis seront là pour aider la Minusma a atteindre ses objectifs ».
« De tous les pays africains que j’ai visités, c’est le Mali qui me donne le plus d’espoir. Vous êtes un leader respecté »

• Mars 2014
« Etat restera unitaire, un et indivisible »
(Discours à la Nation 26 mars 2014)
Mercredi 26 mars 2014 : IBK renouvelle son appel au dialogue
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA a renouvelé son appel au dialogue aux mouvements rebelles du nord du Mali, dans un message à l’occasion de la commémoration du 23è anniversaire du 26 mars 1991, marquant l’avènement de la démocratie et du pluralisme politique.
« En cette veille du 26 mars, occasion solennelle de commémoration de la révolution malienne qui a permis le dialogue avec la rébellion d’alors, puis la signature historique du Pacte National en 1992, je veux renouveler mon appel aux mouvements rebelles du Nord », a déclaré le Président IBK .
« Qu’ils viennent autour de la table! », a dit le chef de l’Etat s’adressant aux mouvements rebelles. « Qu’ils acceptent, sans atermoiements et sans subterfuges, le dialogue qui nous permettra de valider un avenir mieux assuré pour nos régions septentrionales aux vulnérabilités hélas réelles! », a-t-il affirmé. « Qu’ils fassent en sorte qu’apaisés et remobilisés, nos frères et sœurs des camps de réfugiés puissent envisager sans tarder le retour dans leurs sites respectifs! Mais qu’ils viennent à ce dialogue tant attendu avec la certitude que l’Etat restera unitaire, un et indivisible », a souligné le Président IBK.

• Avril 2014
« Ibrahim Boubacar Keita n’est pas contre la négociation avec les groupes en rébellion »
(Discours devant le parlement sénégalais)
Lundi 14 avril 2014 : IBK n’est « pas contre des négociations avec les rebelles »
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA a déclaré à Dakar, qu’il « n’est pas contre des négociations avec les rebelles ». « Je répète ici et solennellement qu’Ibrahim Boubacar Keïta n’est pas contre des négociations avec les groupes de la rébellion du nord (…). Je suis pressé de signer des deux mains tout accord pouvant déboucher immédiatement sur une paix durable », a-t-il déclaré devant l’Assemblée nationale sénégalaise.
Selon lui, il ne peut pas y avoir d’alternative à la paix. « Nous avons trop payé, de blessures, de viols, d’amputations, d’humiliations, de flagellations (…).  Il est temps que la communauté internationale sache ce qu’elle veut au Mali », a soutenu le Président IBK , réaffirmant sa volonté de veiller sur l’intégrité territoriale de son pays.

• Mai 2014
« Nous devons hâter la transition de notre agriculture vers une agriculture moderne compétitive, créatrice d’emplois et génératrice de prospérité pour notre peuple »
(Discours conseil supérieur de l’Agriculture)
Lundi 5 mai2014 : IBK consacre 15% du budget national au développement rural
La salle de banquet du palais de Koulouba a abrité les travaux de lancement de la 5ème session du conseil supérieur de l’agriculture. La cérémonie était placée sous la haute  présidence  du Président de la République  Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA,  Chef d’Etat du Mali. Il avait à ses côtés, le Ministre du Développement Rural, Dr. Bokary THERETA, le Président de  l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), Bakary TOGOLA et de plusieurs membres du Gouvernement.
Le président de la République qui a l’ambition de faire de l’agriculture le moteur de la croissance économique du pays, et du Mali une puissance agricole exportatrice à l‘horizon 2018 et la mise en mise en œuvre du CSCRP 3ème génération 2012-2017 a décidé de porter à 15% du budget national à l’agriculture pour cette campagne agricole2014-2015. Il a ensuite fixé le prix  d’achat des intrants agricoles qui sera de 11.000 FCFA.
BK qui est « convaincu que le maintien de la politique de subvention aux intrants agricoles assortie de mesures de bonne gestion peut améliorer de façon significative la production et la productivité agricoles », estime que « pour renforcer de façon durable les performances actuelles du secteur agricole malien afin de le sortir du cercle vicieux de la précarité, le Mali doit continuer à promouvoir l’agriculture familiale tout en s’ouvrant de plus en plus à l’agro-business ».

Lundi 5 mai 2014 : IBK réduit le prix des intrants agricoles
L’ambition du Mali, a soutenu le Président Ibrahim Boubacar KEITA, lors du lancement de la campagne agricole 2014-2015, « est de contribuer à l’avènement d’un monde où chaque homme, chaque femme et chaque enfant disposerait tous les jours d’aliments nutritifs et sains en quantité suffisante ».
Le chef de l’Etat a affirmé qu’il « reste convaincu que le maintien de la politique de subvention aux intrants agricoles assortie de mesures de bonne gestion peut améliorer de façon significative la production et la productivité agricoles ».
A ce propos, il a décidé de baisser le prix de l’engrais qui passe de 12.500 à 11.000 FCFA.
« Aucun doute sur l’appartenance de Kidal à la République du Mali »

Lundi 19 mai 2014 : IBK appelle au dialogue
Le Président de la République Ibrahim Boubacar Keïta  dans un discours à la Nation suite aux évènements tragiques de Kidal a qualifié « d’acte crapuleux » et de « lâche trahison de tous les engagements antérieurs » les attaques essuyées par la délégation du Premier ministre, lors de sa visite à Kidal, de la part des éléments du MNLA et autres terroristes coalisés pour la circonstance.
Pour le président IBK « Et ce n’est là, ni plus ni moins, qu’une déclaration objective de guerre à l’Etat du Mali, au moment où tout est mis en œuvre pour relancer les pourparlers devant conduire à une paix définitive au Nord, à travers un dialogue inclusif », a-t-il ajouté.
« La souveraineté du Mali sur toute l’étendue de son territoire n’étant pas négociable, nos forces de défense et de sécurité en reconstruction assumeront, totalement, les missions que la constitution malienne leur assigne », a souligné le président IBK qui s’est, en dépit de la colère insondable, prononcé en faveur du dialogue. « Nous allons donc au dialogue, convaincus que nous sommes que le salut passe impérativement par là. Le salut si, bien entendu, toutes les parties, le gouvernement du Mali, la communauté internationale, les mouvements armés, s’acquittent de leurs engagements, chacune à son niveau de responsabilité », a-t-il conclu.

• Juin 2014
Mardi 03 Juin  2014 : IBK reçoit la Majorité et l’Opposition
Le Président de la République  Ibrahim Boubacar KEITA, avec à ses cotés le Premier ministre Moussa MARA, le Général Sada SAMAKE, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité et plusieurs ministres de la République, a rencontré dans l’après-midi, au Palais de Koulouba, les représentants de l’ensemble de la classe politique malienne, majorité et opposition.
Pour ce premier tour de table de prise de contact, d’information et d’échange avec le Chef de l’Etat, axé sur les grandes questions de la Nation, notamment la crise du Nord, les partis politiques ont fait massivement le déplacement de Koulouba.
Aussi, avec ses hôtes, le Président de la République a évoqué la crise du Nord et ses derniers développements notamment les événements de Kidal sur lesquels il reviendra longuement en ne laissant aucune zone d’ombre.
Aux représentants des partis politiques venus répondre à son invitation, le Président de la République réitéra le respect et l’application de l’Etat malien sans équivoque de l’Accord de Ouagadougou qui a permis son élection; expliquera sa volonté et son option pour le dialogue franc et sincère en vue de parvenir à une solution définitive au problème récurent du Nord, tout en fixant la ligne rouge à ne pas franchir; il souhaitera la synergie du Mali reconnaissant avec la Communauté internationale en vue de parachever le chantier de la paix, du dialogue et de la réconciliation amorcée ensemble.
Le Président de la République a aussi donné des explications sur d’autres sujets de préoccupation nationale comme la signature prochaine avec la France d’un Accord de coopération en matière défense et de sécurité ou l’achat de l’avion présidentiel.
Extrait Opposition (Modibo Sidibé et Soumaïla Cissé)

• Juillet 2014
Mercredi 23 et Jeudi 24 juillet 2014 : Le Président IBK consulte les Maliens
Dans le cadre de la recherche d’une solution juste, équitable et durable au douloureux problème du Nord de notre pays, et en droite ligne de l’Accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013 et de l’offre de médiation de l’Algérie, le Gouvernement a dépêché une mission à Alger pour conduire des pourparlers inclusifs inter-maliens avec les groupes armés.
A la veille de la fin du premier round de ces pourparlers, le Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar KEITA, initie une large consultation des Institutions de la République, des Corps constitués et des différents segments du corps social.
Ces rencontres visent à un partage d’informations pertinentes sur le processus et à requérir les avis et suggestions des interlocuteurs du Président de la République.

Jeudi 24 juillet 2014 : Pas de laïcité, pas de dialogue
Dans le cadre des larges concertations qu’il a entamées avec les forces vives du pays depuis plusieurs semaines, le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, a particulièrement insisté sur la volonté du HCUA « d’ôter le mot laïcité » du premier document élaboré. Toute chose à laquelle la délégation gouvernementale s’est énergiquement opposée. Et IBK de demander à la classe politique de servir de relais au sein de l’opinion pour un « niet catégorique » à cette dangereuse velléité d’islamisation du Mali millénaire, qui se satisfait fort bien d’un islam modéré.
Verbatim

• Août 2014
Août 2014 : IBK le Président le plus populaire d’Afrique
A la veille du Sommet des Chefs d’État africains avec le Président américain Barack Obama, sommet tenu à Washington D.C du 04 au 06 août 2014, le très fameux institut GALLUP (très connu pour ses sondages pointus à travers le monde) a publié un sondage faisant ressortir la côte de popularité, et de confiance, des Chefs d’État africains auprès de leurs citoyens, notamment sur la façon dont ils accomplissent leur fonction de Président de la République.
Sur 26 Chefs d’Etat africains sondés, le Président Ibrahim Boubacar KEITA du Mali obtient le taux de popularité le plus élevé avec 86 %. Alors que Joseph Kabila du RD Congo occupe la dernière position avec 24 %.
Ce sondage est le résultat de la seule question (« Est-ce que vous approuvez ou désapprouvez la façon dont (untel) accompli sa fonction comme Président ? ») posée à un échantillon de 1.000 personnes âgées de 15 ans ou plus.

Jeudi 7 août 2014 : le FMI souhaite « œuvrer pour la prospérité du Mali »
Le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita s’est rendu jeudi au siège du Fonds monétaire international (FMI). L’institution financière se dit engagée à soutenir davantage le Mali pour relever les défis du moment.
Min ZHU, Directeur général adjoint du FMI : « Nous avons eu une excellente rencontre avec le Président du Mali. Nos discussions ont été très constructives, très amicales et très chaleureuses. Nous avons échangé avec le Président sur les difficultés auxquelles le pays est confronté. Mais nous allons essayer de faire davantage pour le Mali. Nous avons du reste un programme actuellement avec le Mali qui s’appelle la facilité élargie de crédits, et nous espérons pouvoir remettre le programme sur les rails, pour vraiment oeuvrer pour la prospérité du Mali ».
Quant au Président Ibrahim Boubacar KEITA, il a salué le FMI pour ses appuis constants et multiformes au Mali. La rencontre a permis au chef de l’Etat de s’assurer de la disponibilité et de l’accompagnement du FMI pour sortir notre pays des difficultés économiques actuelles.
Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République : « C’est une belle rencontre, une rencontre utile, une rencontre de qualité, une rencontre respectueuse et de considération. Vous savez que j’y tiens et ça été le cas. Je voudrais remercier toute l’équipe en charge du Mali ici au Fonds du travail fabuleux qui a été fait déjà, qui est en cours, et de ce qui sera fait également pour que nous puissions avoir une coopération encore plus dynamique, sur une base de confiance renouvelée. C’est de cela qu’il s’agissait et cela est en route. »

Mercredi 12 août 2014 : un statut de l’opposition pour conforter la démocratie
Un projet de loi portant sur le statut de l’opposition politique au Mali a été adopté par le conseil des ministres. A travers cette démarche, le gouvernement veut améliorer les conditions d’exercice de l’opposition qui aura désormais un chef digne de nom.
Après l’adoption au conseil des ministres, ce projet devrait être soumis à l’Assemblée Nationale. Et s’il est adopté par les députés, il remplacera la loi adoptée en 2000 qui confère aux partis politiques de l’opposition un statut juridique, mais qui a révélé, à la pratique, « des insuffisances ».
Le nouveau projet de loi vise à combler ces insuffisances et à renforcer le processus démocratique au Mali qui tente de se relever d’une grave crise institutionnelle.
L’avant projet de loi qui comporte 24 articles et quatre (4) chapitres et qui a été largement partagé par les représentants des partis politiques lors d’une rencontre va conférer à l’opposition politique un « véritable statut » avec l’institutionnalisation d’un « chef de l’opposition qui en devient le porte-parole ».

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••• Démocratie, État de droit et bonne gouvernance
Restauration de l’autorité de l’État et Consolidation des institutions républicaines
• MOIS DE SEPTEMBRE 2013
Dimanche 22 septembre 2013 : IBK sonne la fin de la chienlit
Le président de la République Ibrahim Boubacar KEITA, dans sa première adresse à la Nation, à l’occasion de la fête nationale, annonce que les fonctionnaires absentéistes ou chroniquement retardataires devront impérativement modifier leur comportement. Il a annoncé l’interdiction de l’utilisation des véhicules de l’État à des fins personnelles. Pour IBK, il y a lieu de mener « une mission historique » qui « consiste à hisser le Mali à hauteur de ses ambitions contrariées d’abord, et de le faire entrer ensuite dans le cercle vertueux de la prospérité et de la stabilité (…). C’est un combat difficile, qui sera de longue haleine (…) ». Ce combat, dit-il, « nous le ferons de manière méthodique (..), tangible, mesurable. Nous le ferons sans concession au gaspillage de ressources et à la délinquance financière ».

• MOIS D’OCTOBRE 2013
Jeudi 3 octobre 2013 : Les mutins de Kati neutralisés
À la suite de l’agitation créée le lundi 30 septembre 2013 par un groupe de soldats et de sous-officiers à la Garnison de Kati, conformément aux ordres du Président de la République, chef suprême des Armées, une opération conduite par l’Etat-major Général des Armées a abouti à la neutralisation, sans violence, des éléments impliqués dans des évènements ayant terni  l’honneur et l’image des Forces armées et de sécurité. Les armes individuelles et collectives qui étaient en possession des mutins ainsi que celles détenues à la résidence du Général Amadou Haya SANOGO ont été récupérées et réintégrées dans les dépôts logistiques sécurisés par les troupes déployées dans le cadre de l’Opération « SANIYA ». La place d’armes de Kati est totalement sous le contrôle de l’État-major général des Armées.

• MOIS DE NOVEMBRE 2013
Mardi 26 novembre 2013 : Remise officielle des rapports 2011 et 2012 de la CASCA
Le Mali doit avoir une gestion rigoureuse des deniers publics pour être un pays émergent, a déclaré le président Ibrahim Boubacar KEITA à l’occasion de la cérémonie solennelle de remise des rapports 2011 et 2012 de la  Cellule d’Appui aux Structures de Contrôle de l’Administration, la CASCA.
S’adressant à la présidente de la CASCA, le Président Ibrahim Boubacar KEITA, a déclaré que c’est heureux que cette cérémonie se fasse à l’entame d’un mandat que « je veux dédier à la gouvernance rationnelle et responsable de nos maigres ressources (…) ». Selon le Président IBK, chaque centime, judicieusement dépensé, constitue un pas de plus dans la bonne et juste direction. « Et notre cap, je l’ai dit et redit, et je le répète ici, c’est le Mali hissé à la hauteur des Nations qui gagne, par l’effort de ses fils et de ses filles ».
« Je prends l’engagement que personne n’entravera le cours de la justice. Aucune innocence ne sera entachée », a-t-il précisé avant de promettre qu’il n’y aura guère de chasse aux sorcières. Mais il ne saurait y avoir, non plus, ni passe-droit, ni sauf-conduit ». Selon lui, l’argent du peuple malien sera restitué, s’il doit l’être, et ce, sans préjudice des réparations et poursuites requises.

Mercredi 27 novembre 2013 : Arrestation du Général SANOGO
Le Général Amadou Haya SANOGO a été inculpé de meurtres et assassinats, complicité de meurtres et assassinats, et placé sous mandat de dépôt.
Il a été arrêté de force en exécution d’un mandat d’amener émis contre lui’ ; mandatexéuté  par une unité mixte de l’armée commandée par le Général Didier DAKOUO, Chef d’État-major général adjoint de l’Armée.

• MOIS DE DECEMBRE 2013
Lundi 2 décembre 2013 : Le Gouvernement s’explique sur l’Arrestation du Général SANOGO
Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Soumeylou Boubèye MAIGA, s’est prononcé lundi sur l’arrestation du chef de l’ex-junte le Général Amadou Haya SANOGO au moment même où des jeunes partisans du Général SANOGO manifestaient à Kati pour exiger sa libération immédiate.
Selon SBM, « Il n’y a pas de cas SANOGO (..), le Gouvernement n’est pas à l’origine de l’arrestation du Général SANOGO (…). La demande est à l’initiative des parents qui ont vu leurs proches à la télévision et qui n’ont plus de nouvelles d’eux après leur arrestation. (…). Le département de la Défense a donné l’autorisation » afin que le juge délivre un mandat d’amener (…). Le gouvernement, puisse qu’il en a les moyens, a utilisé la contrainte suite au refus du Général SANOGO de répondre à la convocation ». « Si c’est à refaire, ça sera le cas ».

DEMOCRATIE ÉTAT DE DROIT ET BONNE GOUVERNANCE
Lundi 2 décembre 2013 : L’État montre sa fermeté à respecter et à garantir l’indépendance de la justice
Le Ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye MAIGA, a affirmé lors d’un point de presse qu’il ne ferait « aucun obstacle » aux procédures judiciaires en cours contre le Général Amadou Haya SANOGO. « Je ne ferai aucun obstacle, en ce qui concerne tous nos éléments de l’armée qui seront concernés par la procédure judiciaire. Je donnerai mon autorisation, j’apporterai notre concours pour que les personnes aillent s’expliquer devant le juge », a préisé le ministre de la défense..
« Nous avons notifié au Général SANOGO sa convocation, nous l’avons informé de notre autorisation et sur la base des textes, puisque le juge nous a saisi d’un mandat d’amener qui lui a été amené, c’est pourquoi, nous avons été amené à le conduire devant le juge ».
« Comme cela se doit dans notre département, nous avons donné notre autorisation. Car en aucun cas, le département de la défense comme les autres entités  du gouvernement, ne sera un obstacle à une procédure judiciaire ».
« Nous ne sommes pas dans le fond de l’affaire, ce que je peux dire, c’est que sur ce dossier comme sur d’autres, tous les militaires sont des citoyens comme les autres. Tous les militaires dont les tribunaux, ou les juges auront besoin pour conduire une instruction, nous ferons en sorte qu’ils soient ainsi ».
« Demain si c’était à refaire, nous le referons, et chaque fois  que quelqu’un devra être conduit devant le juge, nous le conduirons », a-t-il martelé.
« Ceux qui se présenteront librement, tant mieux, et ceux qui refuseront de se présenter, comme la loi nous y autorise, nous userons de la contrainte pour les y amener car notre tâche est de mettre à la disposition de la Justice ceux dont le juge a besoin ».

Mercredi 4 décembre 2013 : Découverte d’un charnier à Diago
Vingt-et-un corps dont certains en tenue militaire ont été retrouvés dans une fosse commune dans la nuit de mardi à mercredi près de Kati dans la Commune rurale de Diago, non loin de l’Usine de cimenterie.
L’exhumation a été faite avec l’aide de la Police scientifique du Service d’Investigation Judiciaire de la Gendarmerie Nationale, en présence du Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako et du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
Communiqué du Gouvernement
Le Gouvernement du Mali informe l’opinion publique nationale et internationale que dans la nuit du 03 au 04 décembre 2013, le Juge d’Instruction du 2èmeCabinet du Tribunal de Première Instance de la Commune III du District de Bamako, a fait procéder, avec l’aide de la Police scientifique du Service d’Investigation Judiciaire de la Gendarmerie Nationale, en présence du Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako et du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, à l’exhumation de vingt-un corps (dont certains en tenue militaire) retrouvés dans une fosse commune dans la Commune rurale de Diago, non loin de l’Usine de cimenterie.
L’exhumation a été ordonnée dans le cadre du dossier Ministère public contre x, Issa TANGARA, Amadou Haya SANOGO et autres pour enlèvement de personnes et complicité consécutif aux évènements du 30 avril 2012 survenus à Bamako.
L’information judiciaire se poursuit en vue d’identifier ces corps et de situer les responsabilités.

DEMOCRATIE ÉTAT DE DROIT ET BONNE GOUVERNANCE
Mardi 10 décembre 2013 : 4 juges sous mandats de dépôt
Dans l’après-midi du mardi 10 décembre, le Procureur de la Cour Suprême, Mahamadou BOUARÉ, a pris la décision historique d’inculper quatre magistrats. Il s’agit du Procureur de la République de Mopti, Housseïni Salaha, son Substitut, Oubey Doulah Mohamoudou, le juge d’instruction de la même juridiction, Adama Zié DIARRA et le juge d’instruction de la commune II, Abdoulaye KAMATÉ.
Le Ministre de la Justice, Mohamed Ali BATHILY s’est  expliqué en ces termes :  « Il l n’y a aucun acharnement dans ce dossier. Nous avons été saisis par des justiciables sur des faits incompatibles avec la bonne marche de la justice, c’est-à-dire incompatibles avec la déontologie. Ce sont des faits graves. Nous avons donc ordonné une inspection. Celle-ci a trouvé des éléments qui confirment la teneur des plaintes. Nous avons dit que le juge est un sujet de droit, sa responsabilité peut être engagée parce qu’il y a des suspicions, donc il faut poursuivre ».

Samedi 27 Décembre 2013 : ATT poursuivi, pour haute trahison
Le Gouvernement du Mali informe l’opinion publique nationale et internationale que l’Assemblée Nationale, siège de la Haute Cour de Justice, vient d’être saisie par la lettre n°285/PG-CS du 18 décembre 2013, d’une dénonciation des faits susceptibles d’être retenus contre Amadou Toumani Touré, ancien Président de la République pour haute trahison.
(…) L’opinion sera informée en temps utile des développements ultérieurs de ce dossier.

• JANVIER 2014
Lundi 20 Janvier 2014 : IBK met en chantier 850 logements sociaux pour l’armée
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a procédé lundi 20 janvier à la pose de la première pierre de 850 logements sociaux destinés aux militaires à Sébénikoro. La mobilisation des fonds et la réalisation des travaux ont été confiées à la Société Immobilière et Foncière du Mali (SIFMA).
En plus du président de la République, la cérémonie de lancement de ces logements sociaux a mobilisé plusieurs personnalités dont le chef du gouvernement Oumar Tatam Ly et le Directeur Général de la SIFMA, Mamadou Guédiouma Coulibaly.
Pour IBK, le lancement de ces logements sociaux est une étape de son vaste  programme de 50.000 logements pour les Maliens. Il a aussi mis l’accent sur le patriotisme de tout un chacun pour que le drapeau malien ne tombe jamais. Il a promis de tout faire pour que le Mali retrouve l’intégralité de son territoire, toute chose, selon lui, qui passe par la bravoure de notre armée et le patriotisme de tous les Maliens.

Samedi 22 février 201 : un toit pour chaque militaire Malien
Après la pose de la 1ère pierre du premier programme de logement pour les militaires le 20 janvier  2014 par le Président de la République Ibrahim Boubacar Keïta à Sébénikoro, le Ministère de la Défense du Mali vient de procéder à la signature  d’une convention d’intention avec le Groupe Alliance pour le Maroc, une entreprise  de construction de logements sociaux, le samedi 22 février 2014 dans les locaux du département. Objectif : donner un toit à chaque militaire malien à la hauteur de sa bourse.
Cette convention s’inscrit dans la même la même volonté de travailler à améliorer les conditions de vie et de travail des hommes et de leurs familles sur les aspects non militaires de leur carrière. A savoir, l’accès aux logements sociaux, à la santé et à l’éducation.

• FEVRIER 2014
Vendredi 14 février 2014 : Le Général Yamoussa Camara arrêté
Après l’arrestation et la mise sous mandat de dépôt le 27 novembre 2013 du Général Amadou Haya Sanogo, c’est autour de l’ex-Ministre de la Défense et actuel chef d’état-major particulier du Président de la République, le Général Yamoussa Camara d’être mis sous mandat de dépôt dans le cadre de l’enquête sur la découverte d’une fosse commune à Diago, près de la capitale Bamako. L’ancien ministre a été inculpé de tentative de meurtre.
« Yamoussa Camara a tenté d’étouffer cette affaire en faisant croire que certains de ces parachutistes avaient été envoyés en renfort dans le Nord et en espérant qu’on pense qu’ils étaient morts au combat », a expliqué un responsable militaire jeudi à Bamako. « On a découvert une lettre avec sa signature et il a été arrêté. »
Il a été écouté ce jeudi matin par le juge d’instruction chargé de l’affaire Yaya Karembé, inculpé et écroué au Camp I alors que son ancien mentor, le Général Amadou Haya Sanogo est emprisonné à l’école de la gendarmerie de Faladié.

Vendredi 14 Février 2014 : Le Directeur Général de la Sécurité d’État (SE) arrêté
Trois militaires ont été écroués vendredi après avoir été inculpés de « complicité d’assassinat » et écroués dans l’affaire dite des « Bérets rouges ». Il s’agit   Général Sidy TOURE, ancien patron de la Sécurité d’État, le capitaine Amadou Konaré, un des responsables du putsch de mars 2012, et le capitaine Tahirou MARIKO, ex-aide de camp du chef des putschistes Amadou Haya SANOGO.

• MARS 2014
Lundi 31 mars 2014: La Haute Cour de Justice mise en place
Réunis en séance plénière, les honorables députés de l’Assemblée Nationale ont procédé, après l’adoption du procès-verbal de la séance précédente, à la prestation de serment de membres de la Haute Cour de Justice et à l’adoption de projets de loi intéressant la vie de la Nation. C’était en présence du ministre de l’Administration territoriale, le Général Moussa Sinko COULIBALY, représentant le Premier ministre chef du gouvernement et des représentants des institutions de la République.
Sont devenus les membres investis de la Haute Cour de justice, les députés Abderrahmane Niang, Alhousna Malick Touré, Bakary Diarra, Ousmane Kouyaté pour le RPM ; Moussa Coulibaly, Mahamadou Habib Diallo de l’APM ; Alkaïdi Mamoudou Touré de VRD, Sériba Diarra (ADEMA) et Alassane Tangara (FARE-SADI; et leurs suppléants,  Abdias Thera, Boubacar Sissoko, Djiguiné Cissé, Samuel Cissé, Youssouf Maïga, Bocari Sagara, Dotian Traoré, Youssouf Aya et Abdoulaye Fofana.

• AVRIL 2014
Mercredi 23 Avril 2014 : L’ex-capitaine SANOGO poursuivi pour « complicité d’assassinats »
Yaya KAREMBÉ, le juge d’instruction en charge de la procédure judiciaire menée contre Amadou Haya SANOGO annonce que les charges retenues contre ce dernier ont été requalifiées et alourdies. Il ne s’agit plus de « complicité d’enlèvements » mais de « complicité d’assassinats ». C’est ce qu’indique le juge d’instruction en charge de l’affaire, Yaya KAREMBÉ.
Le juge précise que cette requalification des charges pesant contre Amadou Haya SANOGO a été décidée à l’issue de son interrogatoire sur le fond et, par conséquent, en fonction des réponses données par l’inculpé. Aucun détail supplémentaire sur l’instruction en cours n’a été donné.

• MAI 2014
Samedi 31 mai 2014 : SBM demande l’ouverture d’une enquête parlementaire sur les événements de Kidal
L’ancien Ministre de la Défense, et des Anciens Combattants, Soumeylou Boubèye MAIGA, a annoncé, dans une intervention devant un forum des femmes de son parti, que son parti va demander l’ouverture d’une enquête parlementaire sur les récents événements de Kidal.
« Lundi prochain, ils (les députés de son parti) vont saisir les collègues de tous les groupes parlementaires pour mettre en place une commission d’enquête parlementaire au sujet des événements de Kidal », afin de situer les responsabilités, a-t-il affirmé.

• JUIN 2014
Mardi 03 Juin  2014 : IBK reçoit la Majorité et l’Opposition
Le Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA, avec à ses cotés le Premier ministre Moussa MARA, le Général Sada SAMAKÉ, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité et plusieurs Ministres de la République, a rencontré dans l’après-midi, au Palais de Koulouba, les représentants de l’ensemble de la classe politique malienne, majorité et opposition.
Pour ce premier tour de table de prise de contact, d’information et d’échange avec le Chef de l’État, axé sur les grandes questions de la Nation, notamment la crise du Nord, les partis politiques ont fait massivement le déplacement de Koulouba.
Aussi, avec ses hôtes, le Président de la République a évoqué la crise du Nord et ses derniers développements notamment les événements de Kidal sur lesquels il reviendra longuement en ne laissant aucune zone d’ombre.
Aux représentants des partis politiques venus répondre à son invitation, le Président de la République réitéra le respect et l’application de l’Etat malien sans équivoque de l’Accord de Ouagadougou qui a permis son élection; expliquera sa volonté et son option pour le dialogue franc et sincère en vue de parvenir à une solution définitive au problème récurent du Nord, tout en fixant la ligne rouge à ne pas franchir; il souhaitera la synergie du Mali reconnaissant avec la Communauté internationale en vue de parachever le chantier de la paix, du dialogue et de la réconciliation amorcée ensemble.
Le Président de la République a aussi donné des explications sur d’autres sujets de préoccupation nationale comme la signature prochaine avec la France d’un Accord de coopération en matière défense et de sécurité ou l’achat de l’avion présidentiel.

• JUILLET 2014
Mercredi 23 et Jeudi 24 juillet 2014 : Le Président IBK consulte les Maliens
Dans le cadre de la recherche d’une solution juste, équitable et durable au douloureux problème du Nord de notre pays, et en droite ligne de l’Accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013 et de l’offre de médiation de l’Algérie, le Gouvernement a dépêché une mission à Alger pour conduire des pourparlers inclusifs inter-maliens avec les groupes armés.
A la veille de la fin du premier round de ces pourparlers, le Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar KÉITA, initie une large consultation des Institutions de la République, des Corps constitués et des différents segments du corps social.
Ces rencontres visent à un partage d’informations pertinentes sur le processus et à requérir les avis et suggestions des interlocuteurs du Président de la République.

• AOUT 2014
Vendredi 1er et Samedi 2 août 2014 : Les grandes orientations de la réforme de l’armée
Les grandes options et les grandes lignes de cette réforme ont été présentées en plénière au Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Bah N’Daw, les 1er et 2 août 2014 à l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye de Bamako. C’était en présence du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Sada Samaké, du président de la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, l’honorable Karim Kéita et du directeur de l’EMP, le général Moussa Sinko Coulibaly, des chefs d’état-major, directeurs de services de l’armée et Experts Militaires de la Mission Militaire Européenne (EUTM).

Mercredi 12 août 2014 : un statut de l’opposition pour conforter la démocratie
Un projet de loi portant sur le statut de l’opposition politique au Mali a été adopté par le Conseil des Ministres. A travers cette démarche, le Gouvernement veut améliorer les conditions d’exercice de l’opposition qui aura désormais un chef digne de nom.
Après l’adoption au conseil des ministres, ce projet devrait être soumis à l’Assemblée Nationale. Et s’il est adopté par les députés, il remplacera la loi adoptée en 2000 qui confère aux partis politiques de l’opposition un statut juridique, mais qui a révélé, à la pratique, « des insuffisances ».
Le nouveau projet de loi vise à combler ces insuffisances et à renforcer le processus démocratique au Mali qui tente de se relever d’une grave crise institutionnelle.
L’avant projet de loi qui comporte 24 articles et quatre (4) chapitres et qui a été largement partagé par les représentants des partis politiques lors d’une rencontre va conférer à l’opposition politique un « véritable statut » avec l’institutionnalisation d’un « chef de l’opposition qui en devient le porte-parole ».

Jeudi 20 –Vendredi 21 août 2014 : Grève de l’UNTM
Suite à un  préavis de grève en date du 31 juillet 2014 déposé par le Bureau Exécutif de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions, par Arrêté n°2014-2183/MTFPRI-SG du 13 août 2014, a mis en place une commission de conciliation qui a siégé les 15, 17, 18 et 19 août 2014 dans la salle de conférence du département.
Les 5 points de désaccord ont fait l’objet de trois propositions intéressantes de la part du Gouvernement :
– 1. le relèvement du SMIG d’environ 10% ;
– 2. 2- le relèvement de l’allocation familiale au bénéfice des conventionnaires d’environ 10%;
– 3. 3- une proposition d’étude du système fiscal en vue d’une réduction de l’ITS.
En dépit de cet effort, l’UNTM a maintenu son mot d’ordre de grève.
Le Gouvernement s’est dit ouvert au dialogue.

Jeudi 21 août 2014 : succès du Mali sur les marchés financiers
Le Trésor public du Mali a enregistré un taux de couverture de 134% dans une adjudication de bons du trésor en compte courant, organisée le 11 août dernier portant sur un montant de 32 milliards de FCFA.
Cette opération, initiée par adjudication d’une valeur nominale unitaire d’un million de FCFA, a enregistré 30 soumissions d’un montant global de 42.800 millions de FCFA. Les soumissions retenues portent sur la somme de 32.000 millions de FCFA, contre celles rejetées qui se chiffrent à 10.800 millions FCFA.
L’opération qui a une durée de six mois (12 août 2014 au 9 février 2015), est rémunérée d’un taux d’intérêt multiple payable d’avance.
C’est la seconde opération d’émission de bons du trésor du Mali, sur le marché de l’Union Économique et Monétaire Ouest-africaine (UEMOA), après celle du 24 juillet dernier d’un montant de 26 milliards de FCFA.
Le Mali a une prévision d’émission de titres publics en 2014 d’un montant de 298 milliards de FCFA.

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Développement et infrastructures
• MOIS DE SEPTEMBRE 2013
Mardi 17 décembre 2013 : IBK à l’inauguration du barrage hydroélectrique de Félou
Le barrage hydroélectrique de Félou, situé à une quinzaine de kilomètres de Kayes est inauguré par les chefs d’Etat du Mali, de la Guinée-Conakry, de la Mauritanie et du Sénégal, tous membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).
D’un coût d’environ 221 milliards de F CFA (près de 25,7 millions d’euros), cet ouvrage est cofinancé par les quatre pays, l’Association internationale pour le développement (IDA) et la Banque européenne d’investissement (BEI). Dotée d’une puissance de 60 Mgw, ce barrage est l’œuvre du consortium chinois Sinohydro Corporation, constructeur du barrage des Trois-Gorges en Chine. Cette infrastructure va permettre aux quatre pays concernés d’améliorer leurs capacités énergétiques.

DEVELOPPEMENT
Jeudi 26 décembre 2013 : Le Mali réintègre l’AGOA
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA s’exprimant devant les organisations de la société civile venues lui présenter leurs vœux de nouvel An,  a accueilli avec « un immense bonheur » la décision du Président américain, Barack OBAMA, de réintégrer le Mali au sein de Africa Growth and Opportunity Act (AGOA), après sa suspension consécutive au coup d’Etat du 22 mars 2012.
Le président américain a signé l’acte de réintégration lundi 23 décembre 2013. Et selon un diplomate américain en poste à Bamako, cette mesure a été prise pour saluer « le retour à l’ordre constitutionnel ainsi que les progrès immenses réalisés par le pays en matière de démocratie ».

DEMOCRATIE ETAT DE DROIT ET BONNE GOUVERNANCE
Samedi 27 Décembre 2013 : ATT poursuivi, pour haute trahison
Le Gouvernement du Mali informe l’opinion publique nationale et internationale que l’Assemblée Nationale, siège de la Haute Cour de Justice, vient d’être saisie par la lettre n°285/PG-CS du 18 décembre 2013, d’une dénonciation des faits susceptibles d’être retenus contre Amadou Toumani Touré, ancien Président de la République pour haute trahison.
(…) L’opinion sera informée en temps utile des développements ultérieurs de ce dossier.

DEVELOPPEMENT
Samedi 1er mars 2014 : IBK offre 10.000 vaccins aux éleveurs
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a donné le coup d’envoi de la  Campagne nationale de vaccination 2014 du cheptel à Marakacoungo, chef-lieu de la commune rurale de Zan Coulibaly en présence du ministre du Développement Rural, Dr. Bocary Téréta, de son homologue chargé de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, de plusieurs  membres du gouvernement…
Les temps forts de cette importante cérémonie ont été  l’inoculation de la première dose de vaccin à un bovin et la remise solennelle de 10.000 vaccins produits par le Laboratoire central vétérinaire (LCV), aux éleveurs et des équipements au Conseil supérieur de l’Ordre des vétérinaires  du Mali par le chef de l’Etat.

Mercredi 12 mars 2014 : Des marchés de la MINUSMA attribués de gré à gré à la France
Le secrétariat des Nations Unies a attribué cinq contrats de gré à gré à des entreprises françaises, afin de construire dans le nord du Mali des infrastructures au profit de la mission des Nations Unies.
Le montant total de ces contrats s’élève à 34,7 millions d’euros, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, lors d’un point de presse.
Ce succès remporté par les entreprises françaises et l’opérateur public du ministère des Affaires étrangères, France Expertise Internationale, s’inscrit dans le cadre de nos efforts en matière de diplomatie économique et des partenariats entre entreprises et pouvoirs publics, a précisé M. Nadal.
Dans le cadre de cette procédure, les Nations Unies négocient exclusivement avec les Etats, qui ensuite peuvent recourir à des prestataires privés. C’est la première fois qu’une telle procédure est mise en œuvre par la France, a ajouté le porte-parole.

DEVELOPPEMENT
Lundi 17 mars 2014 : IBK dans la région de Mopti
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA, a effectué du 17 au 19 mars une visite hautement symbolique dans la région de Mopti « verrou » entre le Nord et le Sud durant « l’occupation » islamiste. Le chef de l’État s’est déplacé à Sévaré, qui abrite une importante garnison militaire, puis à Konna pour rendre hommage aux soldats tués lors des combats contre les groupes jihadistes en janvier 2013.
Le chef de l’Etat a souligné que l’hôpital a été réalisé « grâce à une réelle conviction du Président Amadou Toumani TOURE (ATT) » à qui il a rendu hommage pour « avoir initié la réalisation » de l’infrastructure.

DEVELOPPEMENT
Lundi 31 mars 2014 : 2500 nouveaux hectares aménagés  à M’bewani
Le Premier ministre Oumar Tatam LY a procédé  à la mise en eau du bloc D du casier rizicole de M’Bewani. Ce périmètre de 2500 hectares nouveaux a été réalisé grâce un financement d’un montant total de 11,2 milliards FCFA. Il porte désormais le potentiel irrigable en maîtrise totale de l’eau de l’Office du Niger à 110.000 hectares. Cet aménagement comprend également la réalisation d’un drain d’une longueur de 42 kilomètres pour un investissement de 4,5 milliards FCFA.

DEVELOPPEMENT
Vendredi 18 avril 2014 : IBK ouvre le Siagri 2014
Le du président de la République Ibrahim Boubacar Keita, accompagné de son Premier ministre Moussa Mara, à ouvert le 5ème édition du Salon International de l’Agriculture(SIAGRI) sur l’esplanade du Palais de la culture de Bamako, a été aménagé en espace conviviale structuré autour en trois pôles : pôles animaux, pôle machines agricoles et les stands d’exposition. Prévu du 18 au 26 avril, cette édition a pour thème : « les exploitations agricoles familiales, fondement de la sécurité alimentaire ».
Initié par l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali, le SIAGRI a pour objectif de promouvoir la compétitivité des filières agricoles, agroalimentaires et agroindustrielles du Mali.

• MAI 2014
DEVELOPPEMENT
Lundi 5 mai2014 : IBK consacre 15% du budget national au développement rural
La salle de banquet du palais de Koulouba a abrité les travaux de lancement de la 5ème session du conseil supérieur de l’agriculture. La cérémonie était placée sous la haute  présidence  du Président de la République Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA, Chef d’Etat du Mali. Il avait à ses côtés, le Ministre du Développement Rural, Dr. Bokary THERETA, le Président de  l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), Bakary TOGOLA et de plusieurs membres du Gouvernement.
Le président de la République qui a l’ambition de faire de l’agriculture le moteur de la croissance économique du pays, et du Mali une puissance agricole exportatrice à l‘horizon 2018 et la mise en mise en œuvre du CSCRP 3ème génération 2012-2017 a décidé de porter à 15% du budget national à l’agriculture pour cette campagne agricole2014-2015. Il a ensuite fixé le prix d’achat des intrants agricoles qui sera de 11.000F CFA.
BK qui est « convaincu que le maintien de la politique de subvention aux intrants agricoles assortie de mesures de bonne gestion peut améliorer de façon significative la production et la productivité agricoles », estime que « pour renforcer de façon durable les performances actuelles du secteur agricole malien afin de le sortir du cercle vicieux de la précarité, le Mali doit continuer à promouvoir l’agriculture familiale tout en s’ouvrant de plus en plus à l’agro-business ».

DEVELOPPEMENT
Lundi 5 mai 2014 : IBK réduit le prix des intrants agricoles
L’ambition du Mali, a soutenu le Président Ibrahim Boubacar KEITA, lors du lancement de la campagne agricole 2014-2015, « est de contribuer à l’avènement d’un monde où chaque homme, chaque femme et chaque enfant disposerait tous les jours d’aliments nutritifs et sains en quantité suffisante ».
Le chef de l’Etat a affirmé qu’il « reste convaincu que le maintien de la politique de subvention aux intrants agricoles assortie de mesures de bonne gestion peut améliorer de façon significative la production et la productivité agricoles ».
A ce propos, il a décidé de baisser le prix de l’engrais qui passe de 12.500 à 11.000 FCFA.

SPORT
Mercredi 30 juillet 201 : IBK rend hommage aux anciennes gloires du sport
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, a rendu hommage aux anciennes gloires du sport malien à travers un dîner Gala organisé dans la salle de banquet du Centre international de conférence de Bamako, en présence du Premier ministre Moussa MARA, du Ministre des Sports Housseini Amion GUINDO et plusieurs invités de marque.
Le doyen des récipiendaires a, a nom de tous, remercié le Chef de l’État pour le geste qui a permis de réunir, en une soirée et dans la même salle, de nombreux sportifs qui étaient tombés dans l’oubli et dans l’anonymat.

Jeudi 31 Juillet 2014 : la croisade contre la fraude des engrais se poursuit
Le Ministre du Développement rural, le Dr Bokari Tréta, accompagné d’une forte délégation s’est entretenu au gouvernorat de la Sikasso avec les cadres des services relevant de son département, ceux de l’Economie et des Finances, du Commerce et le représentant de la Chambre régionale d’agriculture de Sikasso.
La visite de Bokari Tréta avait deux objectifs majeurs : faire le point de la campagne agricole 2014-2015 qui suscite les inquiétudes légitimes des producteurs en raison de la rareté des pluies dans certaines zones de la région et des cas de fraude signalés sur les engrais. Une importante quantité de ces engrais a, en effet, été saisie par les directions régionales des douanes et du commerce et de la concurrence.
Le point d’orgue de la rencontre a été la distribution d’engrais subventionnés. Des fraudes ont été constatées sur ces engrais dont des quantité importantes ont été saisies par les services régionaux de la douane et du commerce et de la concurrence.
Le Ministre Tréta, on se rappelle, avait fermement mis en garde contre toute fraude sur les engrais subventionnés et donné l’assurance que des sanctions tomberont sur tout contrevenant à la mesure.

Mercredi 13 août 2014 : 10 millions de dollars pour moderniser Sénou
Dans le cadre d’un partenariat de coopération entre l’OPEP et le Gouvernement du Mali, le ministre Koumaré a signé le mercredi 13 août 2014 le document relatif à un protocole d’aide d’un montant de 10 millions de dollars US. Un financement qui devrait permettre aux autorités maliennes, à travers le département en charge de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement d’achever le Projet d’extension et de modernisation de l’Aéroport international de Bamako Sénou.
A titre de rappel, au cours des dix dernières années, le volume des investissements de l’OPEP au Mali, en ce qui concerne les infrastructures routières, s’élève à près de 5 milliards de FCFA. Ce pactole, avec les 10 millions de dollars US destinés à la modernisation de l’Aéroport international de Bamako-Sénou, vient de porter à plus de 9 milliards 512 millions FCFA, le montant des investissements de l’OPEP au profit du Mali.

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Dialogue avec les groupes armées

Dimanche 15 septembre 2013 : IBK réunit les groupes armés
Les délégués du  Mouvement National de Libération de l’Azawad du Haut Conseil Unifié de l’Azawad du Mouvement Arabe de l’Azawad et du Front Patriotique de Résistance, sont présents à Bamako, à l’invitation du Président de la République et conformément à l’Accord de Ouagadougou. Il s’agit d’une étape qui doit servir à  baliser un terrain propice au processus de réconciliation nationale et au diagnostic inclusif.
« Tout est négociable, sauf la séparation, l’indépendance et l’autonomie des régions du nord de notre pays. Nous avons vécu ensemble et nous allons continuer à vivre ensemble (…) », telle est la ligne fixée par Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA à l’issue de l’audience qu’il a accordée aux représentants du MNLA) du HCUA), du MAA et de la CMFPR.

Lundi 16 septembre 2013 : Cheick Oumar DIARRAH à Kidal
Le Ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des régions du nord, Cheick Oumar DIARRAH, s’est rendu à Kidal dans le cadre d’une prise de contact avec les populations locales pour leur apporter un message de paix du Président Ibrahim Boubacar KEITA. « Nous sommes venus ici à Kidal, sur instruction du Président de la République, pour porter son message aux populations locales, aux leaders traditionnels, pour discuter de voies et moyens de trouver une solution durable à la crise malienne. Nous avons discuté des problèmes auxquels la région est confrontée et j’ai senti auprès de tous nos interlocuteurs, la volonté d’aller de l’avant, vers une sortie de crise durable », a déclaré le ministre.
Le ministre DIARRAH était accompagné par ses homologues de l’Administration territoriale, le Général Moussa Sinko COULIBALY et de la Sécurité intérieure, le Général Sada SAMAKE. À l’arrivée de la délégation, des habitants de Kidal ont manifesté leur mécontentement par des jets de pierre.

5 octobre : Reprise des discussions avec les rebelles
Les rébellions MNLA et MAA ont annoncé samedi soir qu’elles reprenaient les négociations de paix avec le Gouvernement, neuf jours après les avoir suspendues unilatéralement.
L’annonce effectuée par Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, le chargé des relations extérieures du MNLA (poussé par la suite vers la sortie pour complaisance envers les autorités nationales), au sortir d’une audience à Ouagadougou avec le Président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la crise malienne, relance le processus de paix, alors que des violences avaient repris dans le nord du Mali.
« Désireux de créer un climat de confiance réciproque pour la poursuite du processus de paix, réaffirmant notre attachement à l’esprit de l’accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali, (nous) déclarons la levée de la suspension de notre participation au sein des organes de l’accord », a lu M. Assaleh devant la presse.
Les rebelles ont indiqué avoir pris « acte des engagements récemment pris par les nouvelles autorités et la main tendue d’Ibrahim Boubacar Keïta en vue d’une pleine et entière mise en œuvre des mesures de confiance prévues par l’accord ».

Mardi 22 octobre 2013 : Ouverture des états généraux de la décentralisation
Le Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA, à l’ouverture des États généraux de la décentralisation, à Bamako, a salué la participation des réfugiés maliens basés en Mauritanie et au Burkina Faso à cette rencontre. Il  a souhaité le retour rapide de tous les réfugiés maliens au Mali.

Mercredi 23 octobre 2013 : Les rebelles à Bamako
Une délégation des groupes armés composés du Mouvement national de libération de l’Azawad, du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad et du Mouvement arabe de l’Azawad  sont à Bamako dans le cadre d’une réunion du Comité de suivi de l’Accord préliminaire de Ouagadougou. Avant l’ouverture de cette rencontre, les délégués du MNLA/HCUA et du MAA des se réuniront à huis clos dans la capitale malienne.

29 octobre 2013 : Levée des mandats d’arrêt contre des chefs rebelles touareg
Les mandats d’arrêt lancés contre quatre responsables de la rébellion touareg du Mali ont été levés au nom de « la réconciliation nationale », a indiqué mardi le ministère malien de la Justice.
Avec une trentaine d’autres rebelles touareg, les quatre responsables avaient été visés par des mandats d’arrêt pour avoir pris les armes début 2012 dans le nord du Mali.
Quelques jours auparavant, en ouvrant des « états généraux de la décentralisation » à Bamako, le président de la République avait déclaré qu’il fallait « apporter des réponses définitives aux frustrations qui alimentent l’irrédentisme de nos frères touareg ».
Des pourparlers entre les rebelles et le Gouvernement sont prévus en novembre par un accord signé en juin à Ouagadougou, mais la date de leur tenue n’a pas été confirmée.

Vendredi 1er novembre 2013 : Ouverture des Assises Nationales sur le Nord
Le Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA, a présidé à la cérémonie d’ouverture des Assises sur le Nord du Mali qui réunit notamment les acteurs étatiques, des chefferies coutumières et traditionnelles, de la classe politique.
À ces Assises nationales sur le nord qui se tiennent du 1er novembre au 3 novembre, prennent part également les acteurs des organisations de femmes et de jeunes, de la société civile, des forces de défense et de sécurité, des Mouvements et groupes d’autodéfense, des représentants des réfugiés et des déplacés venus d’Algérie, du Burkina Faso, du Niger et de la Mauritanie ainsi que des partenaires au développement et organisations internationales, entre autres.
Au cours de la rencontre qui doit durer trois jours, un millier de délégués de « toutes les régions du Mali », discuteront « librement » de tous les problèmes, pour que le Mali « tourne le dos à la crise », selon un document officiel obtenu auprès des organisateurs de la rencontre.

Vendredi 1er novembre 2013 : la restructuration de la Commission Dialogue, Vérité  et Réconciliation en chantier
Dans son discours d’ouverture des Assises Nationales du Nord, le Président de la République a indiqué que la commission dialogue et réconciliation sera bientôt restructurée en commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, qui organisera dans les meilleurs délais des fora intercommunautaires tout en menant des investigations approfondies sur les violations des droits de l’Homme et les conséquences de l’occupation des trois régions du nord.
Cette nouvelle commission se rendra dans les camps de réfugiés et auprès des populations déplacées pour appréhender toutes les questions relatives à leur réinsertion dans leurs milieux d’origines, a-t-il dit. La même commission « fera des recommandations au Gouvernement pour que prévale désormais la justice et elle seule dans ce pays et soit mis fin la culture de l’impunité. Nul n’est et ne sera au-dessus de la loi. Nul n’est et ne saurait être au-dessus de la loi », a ajouté le président de la République.

Jeudi 28 novembre 2013 : Oumar Tatam Ly empêché  d’atterrir à Kidal
Le Premier ministre, Oumar Tatam LY, a été contraint d’annuler une visite à Kidal, après l’intrusion de manifestants instrumentalisés par le MNLA sur l’aéroport de la ville.
Les forces de la Minusma, la force de l’ONU, n’ont pas pu, ou voulu, empêcher que les manifestants investissent la piste d’atterrissage.
Dans un communiqué, le Gouvernement affirme que les « forces armées ont été prises à partie par des éléments incontrôlés » et « ont notamment essuyé des jets de pierres et des tirs d’armes. Seules face aux manifestants, elles ont procédé à des tirs de sommation pour se dégager ».
Le Gouvernement « s’étonne de l’absence de mise en place, par la Minusma, d’un dispositif adéquat de sécurisation de l’aéroport et de la ville, en dépit de son information préalable de l’organisation de cette mission dont elle a assuré le transport ».
« Ces événements regrettables, moins d’un mois après l’assassinat des deux journalistes français le 2 novembre , indiquent que les efforts doivent être poursuivis en faveur de l’affirmation de la souveraineté nationale sur l’ensemble du territoire du Mali, afin de permettre l’instauration d’un dialogue inclusif avec toutes les parties prenantes, de soustraire cette partie du Mali aux actions des groupes terroristes et d’y restaurer une paix durable », a –t-il ajouté.

Lundi 9 décembre 2013 : IBK : « Mon Gouvernement dispose d’une feuille de route ( … et) est prêt pour le démarrage officiel des pourparlers de paix inclusifs ».
Quant au dialogue proprement dit avec les groupes armés, le Président IBK a affirmé qu’ »avec le retour à un ordre constitutionnel démocratique, le Mali pourra désormais s’atteler à la recherche d’une paix globale et inclusive ».
Le chef de l’État a révélé aux députés européens que son « Gouvernement dispose d’une feuille de route s’articulant autour d’une série d’actions à mener en coordination avec les groupes armés et les autres parties prenantes à la crise, sur les questions suivantes :
• le cantonnement, le désarmement, et la démobilisation ;
• les réformes institutionnelles que le Gouvernement entend mettre en œuvre dans le cadre de la régionalisation ;
• le Plan de développement accéléré des régions du Nord ;
• les modalités de l’insertion des anciens combattants dans les circuits économiques ;
•  les arrangements sécuritaires… »
Aussi a-t-il ajouté que « Mon Gouvernement est prêt pour le démarrage officiel des pourparlers de paix inclusifs ».
Le Président IBK a attiré l’attention des députés européens sur la situation de Kidal, où les forces rebelles sont justement basées. « Je dois encore une fois de plus mentionner Kidal, qui n’est pas encore sous le contrôle du Gouvernement », a déclaré IBK devant les députés européens. « Cette situation, qui n’a que trop duré, doit cesser », a-t-il ajouté. Le Président de la République a invité « l’Union Européenne à s’engager avec détermination aux côtés du Mali pour l’application pleine et entière de la résolution 2100 du Conseil de Sécurité datée du 25 avril 2013, afin que les groupes armés désarment sans délai ». Enfin, il a exhorté « la Minusma à devenir plus opérationnelle afin de mieux s’adapter aux objectifs stratégiques de paix, de sécurité et de développement du Gouvernement ».

Mardi 28 janvier 2014 : IBK réaffirme les principes du dialogue et l’engagement du Mali en faveur de la paix
Le Président de la République Ibrahim Boubacar KEÏTA, a participé du 28 au 31 janvier 2014, à Addis-Abeba, au 22ème sommet de l’Union Africaine.
Le Président de la République a, à cette occasion, réaffirmé son engagement personnel ainsi que celui de son Gouvernement à tout mettre en œuvre pour conduire le processus de paix à travers un dialogue inclusif : « nous sommes condamnés à cheminer ensemble pour la paix et la stabilité indispensable au développement », a t’il rappelé. Il a également martelé les limites du dialogue : « pas d’indépendance, pas d’autonomie, tout le reste est négociable. »
Conformément à la résolution n°2100 du Conseil de sécurité de l’ONU, le Président IBK a insisté sur la nécessité de procéder au cantonnement et au désarmement des groupes armés, des préalables à la poursuite du dialogue. « Le temps presse, nous avons un Etat à reconstruire, une stabilité à bâtir sur des bases saines et solides ».

Dimanche 2 février 2014: Le Conseil de sécurité de l’ONU à Koulouba
Le Président de la République  Ibrahim Boubacar KEÏTA a reçu une délégation des 15 membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, conduite par Monsieur Gérard ARAUD, représentant permanent de la France auprès des Nations Unies et Monsieur Banté MANGARAL, représentant du Tchad auprès de l’ONU.
La délégation onusienne est venue au Mali pour soutenir l’action de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du pays et appuyer les efforts des autorités maliennes dans la consolidation du processus de paix.
Le Président de la République Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA a, avec ses hôtes, procédé à la revue du processus de paix en cours, en insistant sur la nécessité d’un dialogue inclusif, avec l’ensemble des communautés vivant au Nord du Mali, et la volonté qui l’animait d’aboutir à la paix. « Jamais nous n’avons baissé les bras depuis notre installation. Nous avons pour souci la réconciliation nationale, la justice et la paix. Les contacts se poursuivent, de nuit comme de jour. Il nous revient à tous de tracer les voies de l’avenir. Nous avons un agenda; il ne sera pas celui qui bloquera (…) Mon ambition, ma seule ambition c’est d’être, pour le Peuple du Mali, un faiseur de paix, un rassembleur, un réconciliateur afin de sortir mon pays de la spirale des crises cycliques », dira IBK.

Jeudi 13 mars 2014 : Reprise des pourparlers entre le gouvernement et les groupes armés
Le Gouvernement et les groupes armés, à l’exception du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), ont repris jeudi à Bamako leurs pourparlers sur le redéploiement de l’Administration en vue de la reprise des services sociaux de base dans le nord du pays.
Après l’ouverture de la réunion, le ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord, Cheick Oumar Diarrah, et le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la MINUSMA, Albert Koenders, ont procédé à la signature du « projet de cantonnement du Fonds de consolidation de la paix ».
Le premier financement portant sur trois sites devant être identifiés dans le nord du Mali, s’élève à 3 millions de dollars, a affirmé Albert Koenders.

Mercredi 26 mars 2014 : IBK renouvelle son appel au dialogue
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA a renouvelé son appel au dialogue aux mouvements rebelles du nord du Mali, dans un message à l’ occasion de la commémoration du 23è anniversaire du 26 mars 1991, marquant l’avènement de la démocratie et du pluralisme politique.
« En cette veille du 26 mars, occasion solennelle de commémoration de la révolution malienne qui a permis le dialogue avec la rébellion d’alors, puis la signature historique du Pacte National en 1992, je veux renouveler mon appel aux mouvements rebelles du Nord », a déclaré le Président IBK .
« Qu’ils viennent autour de la table! », a dit le chef de l’Etat s’adressant aux mouvements rebelles. « Qu’ils acceptent, sans atermoiements et sans subterfuges, le dialogue qui nous permettra de valider un avenir mieux assuré pour nos régions septentrionales aux vulnérabilités hélas réelles! », a- t-il affirmé. « Qu’ils fassent en sorte qu’apaisés et remobilisés, nos frères et sœurs des camps de réfugiés puissent envisager sans tarder le retour dans leurs sites respectifs! Mais qu’ils viennent à ce dialogue tant attendu avec la certitude que l’Etat restera unitaire, un et indivisible », a souligné le Président IBK .

Mercredi 23 avril 2014 : Modibo KEITA nommé Haut représentant pour le dialogue inclusif inter-maliens
L’ancien Premier ministre Modibo KEITA a été nommé Haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue inclusif inter-malien, par le Président Ibrahim Boubacar KEITA.
Le Haut représentant pour le dialogue aura pour tâche de conduire, sous l’autorité directe du président, les pourparlers avec les groupes en rébellion. Le président avait également précisé que les pourparlers se feront, comme le stipule l’article 21 de l’accord de Ouagadougou, avec l’ensemble des communautés du nord, pour obtenir une paix durable conforme aux intérêts et aspirations du peuple malien.
Modibo KEITA a été Premier ministre de mars 2002 à juin 2002 sous le régime du président Alpha Oumar Konaré qui a dirigé le Mali de 1992 à 2002.

Lundi 30 juin 2014 : Visite du médiateur Blaise COMPAORE
Blaise Compaoré revêt de nouveau son costume de médiateur dans la crise malienne. Le président burkinabè est arrivé au Mali pour une visite de travail de 48 heures. Cette visite était principalement consacrée à des entretiens avec le Président Ibrahim Boubacar Keïta. Durant son séjour, le chef de l’Etat burkinabè a reçu des députés, les autorités religieuses du pays, le Haut représentant du président Keïta pour le dialogue inclusif inter-maliens ainsi que le Représentant spécial de l’ONU. Le président Compaoré a fait également un déplacement, en compagnie de son homologue malien, dans la zone rizicole de l’Office du Niger, où réside une importante colonie burkinabè. Le chef d’Etat burkinabè, dont la visite au Mali prendra fin demain en début de soirée, devrait également s’entretenir avec les membres du contingent déployé par son pays dans le cadre de la MINUSMA.

Jeudi 24 Juillet  2014 : Gouvernement et rebelles établissent une feuille de route
Le Gouvernement et les rebelles du nord ont signé un accord qui établit une feuille de route destinée à parvenir à une paix durable après plusieurs décennies de violences. Les deux délégations ont apposé leur signature au terme d’un peu plus d’une semaine de pourparlers à Alger. La feuille de route dresse la liste des prochaines étapes dans les négociations qui doivent en théorie aboutir à un accord définitif. Les groupes signataires sont : le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), le Mouvement arabe de l’Azawad-dissident (MAA-dissident), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la coordination des mouvements et fronts patriotiques de résistance (CMFPR).

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SOURCE: Nouvel Horizon

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