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Les forces spéciales terminent l’exercice FLINTLOCK au Tchad

Les forces spéciales canadiennes ont terminées lundi trois semaines de formation avec leurs partenaires régionaux en Afrique de l’Ouest qui sont confrontés à la menace croissante posée par le groupe islamiste Boko Haram.

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L’exercice Flintlock, la plus grande des opérations menées par le Special Operations Command Africa, a réuni des troupes de plusieurs pays dans l’esprit de travailler ensemble sur une série de tactiques pouvant être utilisées dans la lutte contre Boko Haram.

Outre les hommes, sept avions ont été mis à contribution ainsi que d’importants moyens militaires utilisés qui ont permis aux personnel engagés d’acquérir de nouvelles connaissances en matière de lutte contre le terrorisme mais aussi d’évoluer dans de conditions réelles.

«Nous trouvons l’exercice de cette année à la fois unique et très pertinent», a déclaré le général David Rodriguez du US Africa Command (AFRICOM), lors de la cérémonie de clôture de lundi au Tchad. Comme vous le savez, aujourd’hui à N’Djamena, nous ne sommes pas loin de la menace immédiate de Boko Haram», a rappelé le général américain, alors la capitale tchadienne se trouve à une centaine de kilomètres seulement des violences.

Selon David Rodriguez, il faudra un effort multinational «impliquant la volonté politique, le développement économique et les forces de sécurité professionnelles» pour éliminer la menace que représente ces terroristes.

L’exercice a été accueilli cette année par le Tchad avec plusieurs sites décentralisés de formation dans d’autres pays.

Samedi dernier, le leader du groupe Boko Haram- Abubakar Shekau – a déclaré dans un message qu’il prêtait allégeance à l’État islamique, soulevant des inquiétudes que les deux groupes terroristes pourraient s’unir dans une alliance plus formelle.

Durant l’année écoulée, les assauts de Boko Haram n’ont cessé de s’intensifier, tant au nord du Nigeria que désormais dans les zones frontalières avec les pays voisins tels que le Tchad et le Niger.

Un point focal de l’exercice FLINTLOCK a été «dopé» les capacités de communication des forces régionales.

«Par exemple, nous avons mis en place un système collaboratif de commandement et de contrôle et de partage de l’information qui restera en place pour nos partenaires africains afin qu’ils puissent partager les informations opérationnelles et de renseignement les uns avec les autres», a déclaré Rodriguez.

Pour l’AFRICOM, des exercices tels que FLINTLOCK sont un moyen d’augmenter les capacités des forces locales, qui sont en première ligne dans la lutte contre Boko Haram. Le Tchad, le Niger et le Cameroun sont parmi les pays qui se sont engagés à augmenter leurs opérations contre le groupe armé.

La seule unité de forces spéciales canadiennes qui a participé à l’exercice est le Régiment d’opérations spéciales du Canada (ROSC).

Selon le Commandement des opérations spéciales du Canada, les raisons de prendre part aux exercices FLINTLOCK sont simples: c’est une «excellente occasion pour le ROSC de se former dans un environnement austère, tout en continuant à construire l’interopérabilité et les relations avec les alliés, et en soutenant le gouvernement des initiatives du Canada dans la région du Sahel».

Source: 45enord.ca

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