Selon toute évidence, ces policiers ne sont nullement prêts à se contenter du seul limogeage du Général Samaké. Ils ont déjà constitué un pôle d’avocats dans le but de poursuivre l’ex-ministre devant les juridictions compétentes.
Ils sont presqu’une cinquantaine, victimes ou supposées l’être, de l’ancien ministre de la sécurité intérieure et de la Protection civile. Ils promettent en effet, d’entamer une procédure judiciaire contre le Général de division. Et ils bénéficient en cela, de soutiens politiques non négligeables.
Ils accusent l’ancien membre du gouvernement d’avoir, sans aucun support juridique, procédé à des radiations et arrestations de policiers. Pis ! Selon eux, les récalcitrants ont été littéralement envoyés à la boucherie, c’est-à-dire face à un ennemi surarmé dans une zone de guerre au Nord du pays. «C’est un homicide volontaire», clame un syndicaliste.
Mais l’ex-ministre n’agissait-il pas au compte de l’Etat du Mali ? Non, rétorquent ses détracteurs. Ses décisions ne respectaient ni le manuel de procédure, ni le code portant statut des fonctionnaires encore moins les statuts et règlement de la police. «Puisqu’il agissait à titre personnel en violation des textes règlementaires, nous l’attaqueront à ce titre, précise notre interlocuteur.
La procédure, nous enseigne-t-on sera entamée dans les tous prochains jours.
- Diarrassouba
Source: La Sentinelle