Un mois après l’investiture du tout nouveau président de la République démocratique du Congo RDC, la CENCO qui avait contesté l’élection de Félix Tshisekedi selon des statistiques donnant la victoire à son adversaire Martin Fayulu, est revenue le lundi 4 mars dernier avec une série de recommandations en vue de permettre une bonne gouvernance en RDC.
C’était lors d’une conférence de presse à Kinshasa que les évêques catholiques ont rassuré le chef de l’État que « les évêques ne sont pas là pour leur échec. Le pays a besoin d’un nouveau leadership où l’homme congolais sera au centre des préoccupations des autorités ». Le porte-parole de la conférence épiscopale nationale du Congo (cenco), Abbé Donatien Nshole, a appelé Félix Tshisekedi et les membres de son gouvernement à « rompre radicalement avec les antivaleurs des anciens régimes et à donner des assurances concrètes d’une meilleure gouvernance ». Les recommandations faites par la cenco sont entre autres de faire que Félix Tshisekedi fasse de l’établissement d’un État de droit une priorité présidentielle. Aussi de la sécurisation des frontières et la pacification des zones en proie à l’insécurité par la présence des groupes armés. En fin la cenco a également préconisé la mise en place d’une bonne gouvernance et une politique de lutte contre la corruption selon Jeune Afrique.
ISSA DJIGUIBA
Source: Le Pays