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Les deux hommes forts de Libye se rencontrent en France

Le chef du gouvernement, Faïez Sarraj, est contesté par le maréchal Khalifa Haftar, maître de la Cyrénaïque. Ils se rencontrent à La Celle-Saint-Cloud mardi.

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A Tripoli, les rues sont embouteillées la journée et les restaurants emplis de familles le soir. Chacun a pourtant conscience que l’accalmie est « fragile », selon le mot d’un haut fonctionnaire. La réunion prévue mardi 25 juillet à La Celle-Saint-Cloud, près de Paris, sous les auspices du président français Emmanuel Macron, entre Faïez Sarraj, le chef du gouvernement d’« accord national » installé à Tripoli (Ouest) et le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de la Cyrénaïque (Libye orientale), va-t-elle permettre de l’enraciner ?

L’« initiative du 25 juillet », ainsi que les Français l’appellent, va s’efforcer de relancer un processus politique à la peine en Libye alors que le pays, six ans après la révolution anti-Kadhafi, se fragmente en fiefs aux mains de milices et de réseaux de trafiquants.

Aux yeux des Européens, qui ont promu le pays au rang de priorité stratégique, la crise migratoire – depuis le début de l’année, 93 000 migrants ont débarqué en Italie principalement depuis les côtes libyennes – rend d’autant plus urgente la conclusion d’un accord politique.

La rencontre prévue fait suite à un premier face-à-face entre les deux hommes, le 2 mai à Abou Dhabi. S’il avait permis de briser la glace entre les deux principaux protagonistes de la crise libyenne, l’échange avait manqué de substance. L’absence de communiqué commun – chacun avait diffusé le sien – donnait la mesure du chemin qui restait à parcourir entre ces deux pouvoirs rivaux se disputant le pays.

En sa qualité de chef du Conseil présidentiel, la structure qui chapeaute le gouvernement d’accord national, M. Sarraj a pour principal atout de bénéficier de la reconnaissance de la communauté internationale. Issu de l’accord de Skhirat (Maroc) signé en décembre 2015, il est activement soutenu par les Nations unies et les capitales occidentales, mais il peine à asseoir son autorité en dehors de la capitale.

Source: lemonde

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