Nommé ministre de l’industrie et du commerce à la faveur du dernier remaniement ministériel, Moussa Alassane Diallo ne semble pas se dérober des espoirs qui reposent sur lui en tant qu’ancien banquier et connaisseur du secteur qui lui est dévolu.
Comme entrée en matière, l’ancien président de l’APBEF a choisi de se concerter avec les acteurs de son secteur qu’il a rencontrés pour fixer les caps et annoncer les couleurs de son passage au département. Dans une séquence de l’élément visuel ventilée de cet événement ventilée sur les réseaux, on aperçoit le nouveau ministre haranguer son audience sur ses intentions er ambitions de révolutionner si domaine par le renforcement des compétences. Le ministre Moussa Alassane Diallo y exprime notamment son étonnement des pénuries de certaines denrées de communication en mettant un accent particulier sur l’approvisionnement en sucre pour un besoin urgent de 100 000 tonnes. Le nouveau ministre ne comprend pas non plus que des opérateurs étrangers puisse ravir la vedette aux locaux dans le secteur commercial. Ce que le ministre volontariste occulte, en revanche, c’est que les pénuries de denrées sont aussi corollaires à un autre phénomène qui mériterait d’être combattu : l’équation de la forte dépendance du marché des produits des importations et la prépondérance de celle-ci sur la production industrielle à laquelle les opérateurs semblent avoir moins d’intérêt à cause du gain qu’ils tirent des exonérations.
Rassemblées par la Rédaction
Source : Le Témoin