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Les coups d’État à géométrie variable

Le Président du Comité stratégique du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), Dr Choguel Kokalla MAIGA, après les événements de ce mardi qui ont abouti à l’arrestation du Président de la République réélu en 2018 et sa démission forcée, jaspine : ‘’il n’y a pas eu un coup d’État, mais un parachèvement du combat héroïque du peuple malien’’. Allah Akbar ! Quand les militaires ont déposé le Général Moussa TRAORE en 1991, c’était quoi alors ? Ce n’était pas un coup d’État ? Pourtant, il a été universellement admis et condamné comme un coup d’État militaire, y compris par ceux qui portent aujourd’hui des œillères.

 

Quand le Général Amadou Toumani TOURE a été déposé en 2012, à la suite d’une mutinerie des soldats de Kati, c’était pour des accolades, des embrassades, de la papouille ? ‘’L’acte’’ posé par les militaires a été universellement qualifié de coup d’État et condamné comme tel. Ah ! C’est vrai, les putschs sont à géométrie variable.

Selon qu’ils nous sauvent la mise ou qu’ils nous envoient croupir en des lieux indésirables, leurs qualificatifs varient. Une hérésie politique tellement grosse que le cœur de son interlocuteur s’est arrêté de battre un moment. Quand ce cœur martyrisé s’est remis à battre, quelqu’un venait de comprendre que dans notre bled, démocrate-là, ça dépend hein ! Tout le monde est dictateur dans son parti et putschiste potentiel !

Source : INFO-MATIN

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