“Le Comité laïc de coordination (CLC) est extrêmement préoccupé de la détérioration de la santé du militant prodémocratie Carbone Beni, chargé des réseaux Filimbi, selon les informations livrées à la presse par ses camarades”, a écrit le collectif dans un communiqué.
“Pour des raisons humanitaires, le CLC en appelle au chef de l’Etat et au gouvernement de la République pour prendre les mesures qu’impose pareille circonstance en vue de libérer ces jeunes activistes”.
Le CLC indique que Carbone Beni et quatre autres militants de l’ONG Filimbi (“sifflet” en swahili) ont été arrêtés les 23 et 30 décembre 2017.
C’est le 31 décembre que le CLC a organisé sa première marche pour demander au président Kabila de s’engager publiquement à quitter le pouvoir.
Deux autres marches ont eu lieu les 21 janvier et 25 février, toutes interdites par les autorités. La répression a fait une quinzaine de morts.
Le CLC, qui avait indiqué qu’il suspendait ses marches jusqu’à la fin du mois d’avril, prévient dans son communiqué “qu’il fera une importante communication en temps opportun”.
Un meeting de l’opposition a été autorisé et s’est déroulé mardi dans le calme pour la première fois depuis septembre 2016 en RDC.
Des élections sont prévues le 23 décembre pour organiser le départ du président Kabila, dont le deuxième et dernier mandat a pris fin le 20 décembre 2016.
Avec AFP
VOA Afrique