La fédération syndicale des boulangers et pâtissiers du Mali a suspendu hier son mot d’ordre de grève. Mais le syndicat national des banques et établissements financiers poursuit son arrêt de travail. Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 20216 tiennent toujours à l’application de l’article 39. Une grogne sociale qui intervient dans un contexte marqué notamment par la rentrée scolaire 2021-2022.
Les boulangers et pâtissiers du Mali ont trouvé hier un compromis avec la chambre du commerce et de l’industrie du Mali. Ce matin, la baguette de pain de 300g était vendue à 250 FCFA. C’est ce qui a été demandé par les autorités. La grève des boulangers est ainsi suspendue jusqu’à mardi prochain. Ils demandent la baisse du prix de la farine.
La chambre de commerce et de l’industrie a aussi rencontré hier le syndicat national des assurances, banques et établissements financiers du Mali (SYNABEF). Elle entend s’entretenir avec le patronat dans les jours à venir. En attendant, la nouvelle grève de trois jours du SYNABEF prend fin aujourd’hui. Ces grévistes veulent notamment une augmentation de 15% sur leurs salaires de base. Ils menacent d’aller en grève illimitée, si leurs doléances ne sont pas prises en compte.
De son côté, le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (SNESUP) a mis fin hier à sa grève illimitée lancée le 26 octobre dernier. Les autorités ont pris en compte leurs six points de revendication, affirme le syndicat. Au niveau du fondamental, la rentrée scolaire a eu lieu lundi dernier. Mais à Gao et dans la région de Kayes, certains élèves n’ont toujours pas repris les chemins de l’école à cause de la grève de certains enseignants.
Pour les enseignants signataires du 15 octobre, il n’y a toujours pas eu d’accord entre la synergie des syndicats et le gouvernement. Ces enseignants tiennent à l’application de l’article 39 portant statut du personnel enseignant.
Source: studiotamani