Le secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a procédé au lancement de la salle de veille dénommé Vestibule de veille des femmes et filles, VVFF. C’était vendredi 29 octobre 2021, à Sotuba, au siège du projet, en présence des partenaires que sont : la Minusma, l’Ambassade du Canada et celui de la Norvège.
Constitué de sept vestibules, le projet vestibule de veille des femmes et filles a pour vocation d’amener les femmes à être candidates, tout en les galvanisant. Cette action vise aussi à aider les femmes sur l’échiquier électoral à atteindre leur objectif, de renforcer leur capacité et même d’éveiller leur conscience. Pour un départ, ce sont les régions du Nord qui ont été priorisées. Les sept vestibules sont repartis dans les régions suivantes : Taoudéni, Kidal, Ménaka, Tombouctou, Gao, Mopti et le district de Bamako. Les autres régions suivront progressivement, rassure la présidente.
Ce projet, selon la présidente, Souadou Diabaté va appuyer la loi n°052 de 2015 qui attribue plus de postes politiques et nominatifs aux femmes dans les instances de prise de décisions.
Au-delà du soutien et de l’assistance politique, ce projet sera une école de formation politique des femmes, renchérit Souadou Diabaté.
Selon le représentant spécial de la Minusma, El Ghassim Wane, la mise en place de salle de veille est une action opportune, à plus d’un titre. Tout en exprimant sa joie de la mise en place de cette salle, il a rappelé son objectif à savoir : mobiliser les femmes sur les questions électorales, engager la classe politique sur des programmes et politiques de gouvernances égalitaires et inclusifs.
A l’en croire, le plaidoyer et les actions politiques des femmes leaders du Mali à l’échelle internationale constituent une fierté et un encouragement à suivre. Avant de terminer, M. El Ghassim Wane a rassuré les femmes de l’accompagnement de la Minusma, en coordination avec les autres partenaires pour que la mobilisation soit forte en faveur de l’application des droits civiques des femmes, de leur participation effective à la vie politique et de leur implication au processus de paix.
Oumar SANOGO
Source: Le Démocrate- Mali