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Les Aigles du Mali à la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations : Les réglages à faire pour voler plus haut dans le ciel d’Egypte

Pertes de balles dans des zones dangereuses pour l’équipe ou manque d’application dans les passes, manque d’agressivité sur l’adversaire, sont les déréglages dans le jeu des Aigles du Mali dans cette 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Débutée le 21 juin 2019, en Egypte, la phase  finale  de  la  31ème édition  de  la  Coupe d’Afrique  des Nations (CAN) qui a vu prendre  part 24 équipes (une première dans l’histoire de la Can), a pris fin le 2 juillet, avec la confrontation des Aigles du Mali et de l’Angola de même que  celle  de la  Mauritanie à la Tunisie. A l’issu  des leurs trois sorties,  le sélectionneur national, Mohamed Magassouba  et ses poulains sont  sortis au classement final 1er  de leur poule avec 7 points (2 victoires et un nul), dont 7  buts inscrits et 2 encaissés.

L’on ne peut que se réjouir  de cette performance  de taille  de Abdoulaye Diaby (capitaine)  et  ses  coéquipiers pour avoir  défendu  avec hargne  les couleurs  du Mali  sous  les cieux  du  pays  des pharaons. Cette brillante qualification des nôtres, permet  au Mali  de  poursuivre  la campagne  Egyptienne en huitième de finale. Cependant, tout  n’a pas  été  rose. Les observateurs  avertis  du  football annoncent déjà  que le Mali pourrait  être  la surprise de cette CAN avec son football chatoyant. C’est vrai. Mais,  cela passera par  plusieurs réglages. Primo, les pertes  de  balles.

En voyant de près  les trois matchs  des Aigles du Mali, l’on se rend compte qu’il  y a une  faille majeure  à corriger dans notre formation, pour qu’elle ménage sa monture si elle veut aller loin. Il s’agit clairement  des pertes  des balles dans des zones dangereuses pour l’équipe,  des passes indécises  entre Abdoulaye N’Diaby et ses coéquipiers entre eux. Face à des adversaires avertis et aguerris, des pertes  de balles du genre, sont des aubaines  pour  scorer. Avant  notre  sortie en huitième de finale contre la Côte d’Ivoire, Magassouba et ses poulains doivent se parler afin de régler  les errements de la sorte au risque  de rester sur notre faim.

Autre défaut sur lequel il faut s’appesantir  qui est un défaut de notre sélection nationale  en Egypte, est  l’agressivité. C’est vrai, qu’on ne peut jouer au football  sans  perdre  de balles. Mais il est capital de rappeler que pour qu’une équipe gagne  des  duels  de haut niveau, il est indispensable pour elle, d’être agressive, présente sur toutes les balles.

Ce qui a manqué aux nôtres lors de leurs  trois précédentes  sorties.  Ils ont une récupération lente, un marquage moche. Pour  éviter une surprise désagréable, Magassouba Mohamed et son équipe, doivent changer  leur pas  de  danse  sur  ce plan. A défaut, on risque  de mordre  la poussière  alors que nous ne manquons aucunement de talents pour aller loin dans ce rendez africain du football.

Les 16 équipes qualifiées en huitièmes de finale : l’Egypte,  l’Ouganda, la RD Congo, le  Madagascar, le  Nigeria, la Guinée, l’Algérie, le Sénégal, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le  Mali, la Tunisie, le Ghana, le  Cameroun, le Bénin, l’Afrique du sud.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain

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