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Les agropasteurs de Tominian se forment à l’insémination artificielle

Tominian, 13 novembre (AMAP) Des agropasteurs de Tominian ont reçu une formation en insémination artificielle, au cours d’un atelier organisé, mardi, par le Service local de la production et de l’industrie animale (SLPIA), en collaboration avec le Centre national de l’insémination artificielle animale (CNIA), sous la présidence du 1eradjoint au préfet du cercle de Tominian, Moussa Coulibaly.

Selon le chargé de Suivi-évaluation au CNIA, Moussa Traoré, l’objectif de cet atelier est d’apprendre aux agro-éleveurs les notions d’élevage amélioré, d’insémination artificielle, la préparation des animaux destinés à l’insémination, les méthodes d’interventions dans l’insémination artificielle, la conduite des vaches inséminées et des nouveau-nés.

Le préfet, avant d’ouvrir les travaux, a rappelé que, pour améliorer les revenus dans le domaine de l’élevage, le Mali a bénéficié, en 2014, de semences animales du Royaume du Maroc et a créé, en 2015, le Centre national de l’insémination artificielle animale (CNIA) pour améliorer la production de lait et de la viande. Mettant, ainsi, cette activité au centre des préoccupations nationales dans le secteur de l’élevage. Selon le Préfet, l’atteinte de l’objectif de l’insémination passe, nécessairement, par la formation de l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur lait et viande.

Les participants ont planché sur les thématiques des facteurs de réussite de l’Insémination artificielle, comment préparer la vache, les types de vaches à inséminer, l’entretien du veau, l’accès à l’insémination, les difficultés liées à l’insémination et les conseils pratiques.

Le Projet de développement durable des exploitations pastorales au Sahel-Mali (PDDEPS-Mali) est un vaste programme sous régional qui concerne le Mali, le Sénégal et le Burkina Faso. Il est aligné sur le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS)financé par la Banque mondiale et complètera ses activités au Mali. Le partenariat avec le PRAPS offrira un fort potentiel de levier pour intensifier les interventions prometteuses.

Le Projet s’exécutera à travers ses cinq composantes : le développement des infrastructures pastorales et la gestion des ressources naturelles, le développement des chaines de valeur des bovins et des petits ruminants, l’accès à la finance islamique, l’appui au développement des capacités institutionnelles et organisationnelles, la gestion du projet.

Il associera, étroitement, le secteur privé et les structures communautaires dans la mise en œuvre de ces composantes. Au Mali, les actions concerneront les Régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti et Sikasso. Toutes ces régions sont caractérisées par une forte activité de transhumance et se situent, principalement, dans le corridor reliant le Mali aux pays voisins.

Les sites du projet abritent, également, les principaux marchés locaux et régionaux du bétail et offrent un potentiel d’amélioration du commerce transfrontalier. Le CNIA, un des maillons de la mise en œuvre de la composante 2 du Projet développement des chaines de valeurs des bovins et des petits ruminants, doit jouer ce rôle important dans ce projet.

Il doit permettre la mise à niveau des inséminateurs sur les nouvelles biotechnologies de la reproduction, protocole de synchronisation, utilisation de matériels et équipements récents et former les agro-éleveurs dans la conduite des troupeaux destinés à l’insémination artificielle.

ST/MD (AMAP)

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