Au Mali, le second tour des élections législatives a lieu ce dimanche. La campagne aura été plutôt terne, comparée à l’effervescence de la présidentielle de cet été. Environ 6,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes.
Cent vingt-sept sièges de députés sur 147 sont à pourvoir pour ce second tour, 20 candidats ayant réussi à se faire élire dès le premier tour dans dix circonscriptions. Les habitants de Kidal, notamment, ne voteront pas ce dimanche. Pas pour des raisons de sécurité, mais parce que les quatre sièges attribués à cette région ont déjà été pourvus.
Quarante-cinq circonscriptions cherchent donc encore leurs représentants. Au premier tour, plus d’un millier de candidats avaient tenté leur chance. Impossible en revanche de savoir combien il en reste au second tour, ni auprès du ministère de l’Administration territoriale, ni auprès de la délégation générale aux élections.
Il y a trois semaines, le taux de participation n’avait pas atteint 39 %. Pas sûr que la mobilisation soit franchement supérieure cette fois-ci. L’enjeu est pourtant de taille. D’un côté, le parti présidentiel cherche à donner à Ibrahim Boubacar Keïta une assise forte au sein de l’Assemblée. De l’autre, l’opposition qui, après le plébiscite obtenu par IBK lors de la présidentielle, compte bien se repositionner sur la scène politique nationale.
SOURCE / RFI