Sauvée in extremis par un consensus entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation, l’année scolaire 2018-2019 a été l’année de tous les risques.
Plusieurs mois après, les enseignants reprennent l’hostilité avec le gouvernement. La cause : l’application de l’article 35.
Comme l’année écoulée, cette année scolaire 2019-2020 s’annonce périlleuse. La synergie des Syndicats signataires du 15 octobre 2015 et le gouvernement du Mali sont toujours à couteau tiré. En effet, la semaine dernière les syndicats ont observé une grève de 120 heures soit 5 jours. Elle survient après une première grève intervenue avant le congé de Noël. De nouveaux arrêts des cours sont prévus la semaine prochaine en cas de non satisfaction des doléances notamment l’article 39, selon les syndicats.
Les Syndicats accusent le gouvernement de n’être pas de bonne foi dans sa démarche d’honorer ses engagements.
Les élèves à la primature
C’est face à cette détérioration du climat que les élèves et leurs parents ont décidé de battre le pavé ce lundi 13 janvier à Bamako.
Hier dans la matinée, des centaines d’élèves des écoles publiques et leurs parents visiblement inquiets ont pris d’assaut les devantures de la primature.
La cause, ils réclament la reprise immédiate des cours dans les écoles publiques sur toute l’étendue du territoire national.
Pour ce faire, les élèves et leurs parents invitent les autorités et les syndicats de trouver une solution à cette situation qui risque de paralyser l’année scolaire en cours.
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