Le Mali depuis la nuit des temps n’est aussi jamais tombé très bas, la crise multidimensionnelle de 2012 à nos jours plus les conflits d’intérêts personnels ont raye l’amour de la patrie dans le cœur des maliens.
La mise en œuvre des accords de paix est devenue un fonds de commerce pour la branche armée d’une part et d’autre pour le gouvernement accusé à tort ou à raison par les partenaires techniques et financiers pour être la cause du blocage par un manque de volonté politique de l’état à faire avancer les choses pour réduire la souffrance du peuple.
La présence de la Barkhane et de la Minusma, n’aura pas suffi pour anéantir les groupes terroristes, bien au contraire depuis la création du G5 les djihadistes intensifient les attaques aux armes lourdes et d’engins explosifs.
Quant à l’opposition qui peine a formé un bloc républicain afin de faire des propositions de sortie de crise s’est installée dans une logique d’impuissance et de manque de courage à s’attaquer aux vraies origines des problèmes du Mali.
La jeunesse désabusée, inexpérimentée et mal formée n’arrive toujours pas à convaincre la vielle garde politique de sa capacité d’assurer une alternance en 2018. Une jeunesse qui est très présente sur les réseaux sociaux que dans studios pour animer des débats démocratiques.
La société civile semble ignorer son rôle d’arbitre de jeu, du coup se transforme en une poupette qui ferme les yeux sur l’essentielle des préoccupations des maliens .Ah giottisme quand tu nous tiens!!!
Les forces Armées (FAMas) sortiront difficilement de ce bourbier d’enfer seul un sursaut national peut libérer le Mali.
Sur toute les lèvres on parle de complot, on pointe du doigt comme hauteur la France et les politiciens font semblant d’ignorer cela par la crainte de ne pas s’attirer la colère de blanchon sur leur tête.
Les chemins qui nous mènent aux élections sont parsemés d’incertitudes, les obstacles à surmonter sont énormes.
La solution aux problèmes du Mali se trouvent entre les mains des maliens eux-mêmes qu’ils sachent que personne ne viendra faire le mali en lieu et place des Maliens.
Diocolo