Un homme qui aurait fait circuler un message électronique prétendant que des autorités et des hommes politiques formatent un complot pour assassiner le président sud-africain Jacob Zuma, a été attrait ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Pretoria.
Ernest Nkosi est accusé d’avoir violé l’article 26 (1) (a) de la Loi sur les services de renseignement du pays.
Il aurait usurpé l’identité d’un responsable de l’Agence de sécurité de l’État, du nom de Dr Ernest Nkosi.
Le suspect, âgé de 26 ans, est accusé d’être l’auteur des E-mails prétendant que la vie du président de la république, Jacob Zuma était en danger.
Il aurait envoyé Ces e-mails aux porte-parole du ministre de la police, et à celui du gouvernement provincial de Gauteng, au commissaire divisionnaire du service de renseignement sur la criminalité, ainsi qu’à la direction du concessionnaire automobile BMW en Afrique du Sud.
Au moment de son arrestation, le porte-parole des Hawks, une unité d’élite de la police chargée de lutte contre la criminalité, Hangwani Mulaudzi a dit que Nkosi a écrit dans ses E-mails qu’il y avait un véhicule dont le siège serait empoisonné et que le poison était destiné à tuer le chef de l’Etat.
Il a en outre affirmé que les membres de l’Unité de protection des VIP du Service de police sud-africain, ainsi que certains ministres et députés seraient impliqués dans le complot visant à tuer Zuma.
Nkosi aurait également envoyé des SMS (short message service) menaçants à de grandes personnalités, dont de hautes autorités dans divers ministères
Source: starafrica