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Le Solo de chant, un genre pas comme les autres, à la biennale

Le solo de chant fait partie des disciplines en compétition à la biennale artistique et culturelle. Comme les autres numéros, le solo porte aussi sur un thème précis. Selon les encadreurs de troupe, le chant en solo requiert certaines prédispositions et permet de bien faire passer le message.

N’est pas chanteuse soliste qui le veut. Genre captivant et émouvant, le solo de chant est généralement très attendu lors des biennales. Responsable de la troupe de San, Bah Ali Djittèye explique que les critères du choix pour le solo « se font à à travers la voix et l’occupation »

Les voix féminines sont généralement utilisées pour le solo de chant ? Pour Bah Ali Djittèye, responsable de la troupe de San, cette raison est toute simple.« Ce sont les femmes qui ont les belles voix et en solo on a plus besoin de voix aiguë, une personne qui peut manipuler sa voix. Ce genre de voix on le trouve généralement chez les femmes » dit-il.

Fatoumata Diabaté est chanteuse de solo de la troupe de Koulikoro. Elle revient sur le message véhiculé dans sa chanson. « Actuellement dans notre pays il y a beaucoup de mal attendu entre les ethnies, les religions, les artistes et les hommes politiques. Ces chants vont permettre de restaurer la paix dans notre pays ». En attendant le passage des autres régions, certaines ont déjà laissé de bonnes impressions au public dans le solo de chant. Et les messages véhicules passent bien, selon des spectateurs.

Studio Tamani

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