Le dimanche dernier le secrétaire d’état à l’aménagement et à l’équipement rural, Adama Sangaré a tenu une grande rencontre publique dans la commune de Cénou, cercle de DIOILA.
Cette rencontre d’échanges aux allures de meeting au vu de la mobilisation a connu la participation de toutes les autorités politiques, administratives, religieuses, traditionnelles et du genre à savoir :
L’objectif était principalement de retourner dans son terroir après sa nomination à ce poste ministériel pour remercier, témoigner de sa disponibilité malgré ses nouvelles responsabilités. L’occasion encore une fois de solliciter leur bénédiction et leur accompagnement dans ses nouvelles fonctions.
Il faut reconnaitre qu’il a toujours organisé ce type de rencontres pour recenser les problèmes, proposer des alternatives et décider avec la population bénéficiaire des dispositions à prendre.
Cette visite est la deuxième depuis sa nomination lui qui séjournait au moins un weekend par mois dans son village de Kègnè. La première avait concerné principalement les autorités coutumières, traditionnelles et sa famille politique du RPM.
C’est donc à la tête d’une forte délégation qu’Adama Sangaré est arrivé à Cénou en compagnie des membres de son cabinet, ses amis et proches et une forte délégation du Front Patriotique venue lui témoigner leur soutien avec à sa tête son président Boubou Doucouré et d’autres cadres de l’association.
Cette fois-ci au cœur des échanges le dialogue politique et social inclusif en cours.
Dans son intervention, le ministre Adama Sangaré a d’abord tenu à remercier le sous-préfet, les maires, les 32 chefs de village de la commune, imams et tous les participants pour avoir abandonné leurs champs et leurs occupations en cette période hivernale et venir assister à cette rencontre.
Il a également rappelé le contexte de nomination de ce gouvernement auquel il appartient et les efforts déployés par le gouvernement malgré toutes les difficultés recensées de part et d’autre.
Il est également revenu sur l’accord politique de gouvernance qui aura permis en plus de recomposer un gouvernement d’union nationale sur les principales priorités du Mali mais également de permettre la résolution de nombreuses crises qui étaient des facteurs bloquants comme « le retour de nos enfants dans les écoles… et par la grâce de Dieu, Inch’Allah demain nous débuterons les épreuves du baccalauréat comme nous l’avons fait pour le DEF il y a quelques mois ».
Le ministre a rassuré les populations et les autorités locales que toutes les préoccupations recensées sont pris en compte dans l’accord politique de gouvernance.
Pour ce qui est du dialogue politique et social inclusif, partie intégrante de l’accord politique de gouvernance, la secrétaire d’état en a exposé le contenu et les attentes du gouvernement et des populations pour définitivement endiguer la crise multidimensionnelle que le pays traverse. Pour lui, « il est important que les populations et les autorités locales s’en approprient ».
Il rejoint ainsi le premier ministre, selon la volonté du chef de l’état, dans sa voie affichée de faire de ce dialogue inclusif l’incubateur d’une union des maliens autour des vraies priorités de la nation et de porter le dialogue intra et inter communautaire nécessaire à la Paix et à la Réconciliation nationale.
Il n’a d’ailleurs pas manqué, tout comme les participants, de remercier le président Ibrahim Boubacar Keïta pour son choix porté sur un enfant du terroir pour assumer de si hautes fonctions. Il faudrait aussi signaler que son profil s’identifie spécifiquement à ce poste puisqu’il est ingénieur des BTP, ponts et chaussées spécialisé en aménagement. L’homme dans le cadre des activités professionnelles privées a réalisé de nombreux ouvrages au Mali et ailleurs dont une dizaine de ponts, des logements sociaux, une quarantaine de pistes rurales
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