La cheffe du gouvernement, qui fait étape au Nigeria mercredi après s’être rendue en Afrique du Sud la veille, a également annoncé le renforcement des effectifs dans l’ambassade britannique au Mali.
“Dans l’une des régions les plus fragiles d’Afrique, nous renforçons notre soutien aux efforts déployés par les pays africains pour lutter contre les facteurs sous-jacents de l’instabilité et des conflits”, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Cette expansion du réseau diplomatique doit permettre de “réduire les menaces potentielles posées à la sécurité britannique et européenne”, selon le ministère.
“Nous ne devons pas permettre que l’instabilité au Sahel, exacerbée par les conflits régionaux, continue de freiner le développement et de s’étendre au reste de l’Afrique ou à l’Europe”, a déclaré le secrétaire d’État britannique pour l’Afrique, Harriett Baldwin.
Le Royaume-Uni disposait jusqu’ici de “bureaux” au Tchad et au Niger, mais renvoyait les demandes dans ces deux pays respectivement vers ses ambassades à Yaoundé, au Cameroun, et à Bamako, au Mali.
Le Tchad et le Niger, comme plusieurs pays voisins, sont en proie à une forte instabilité à cause d’attaques répétées menées par des groupe djihadistes, dont Boko Haram, qui opèrent au Sahel.
Le groupe, originaire du Nigeria, frappe dans tous les pays de la zone du lac Tchad (Nigeria, Tchad, Cameroun, Niger) où il commet des attentats meurtriers et des attaques contre les forces de l’ordre, et procède à des enlèvements de jeunes filles.
En juillet, une attaque menée par des éléments de Boko Haram avait fait 18 morts à Daboua, une sous-préfecture au sud du Tchad, non loin de la frontière avec le Niger.
Avec AFP
VOA Afrique