Une chose semble logique cependant, la présence russe, comme celle des militaires au pouvoir, s’inscrit dans la durée. Des décisions d’envergure ont été prises et elles ne peuvent se défaire aussi simplement. Pour la présence militaire, elle peut l’être par l’accès à la magistrature suprême par le biais d’élections, mais aussi, de manière plus insidieuse, dans l’ombre d’un président de la République qui aura, lui aussi, conclu un deal. Celui d’être, quelque part, guidé par les militaires qui seront dans l’ombre. Un peu comme c’est le cas du moment, avec la Russie qui guiderait avec insistance certaines décisions du pouvoir de la transition.

Évidemment, tout cela relève du domaine des hypothèses. Nul ne saurait connaître ce qui se passe dans les méandres du pouvoir à moins d’en faire partie. Mais, dans les mois ou années à venir, la vérité se montrera.