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Le programme 2017 du nouveau Comité Afrique du Medef international

Le Medef international a présenté ses vœux la semaine dernière en direction de tout le continent africain. Une première, puisque jusqu’ici, les comités Afrique Sub-saharienne et Afrique du Nord du Medef étaient séparés. Il n’y a plus désormais qu’un seul comité Afrique, qui a d’ailleurs présenté son programme 2017 au lendemain de ces vœux.

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La croissance économique de l’Afrique, ces dernières années n’est pas suffisante pour que la plupart des pays se passent de l’aide au développement. L’ex-Premier ministre français, Manuel Valls, a présenté la semaine dernière (le 25 janvier 2017) l’Afrique comme « le grand continent d’Avenir ».

Manuel Valls : « La population africaine représentera un quart de la population mondiale au milieu du siècle. Donc demain, l’Afrique ce sont de nouvelles énergies, c’est une population jeune et j’ai 2 propositions concrètes à faire : permettre plus de mobilité entre les étudiants européens et africains et changer le logiciel de notre politique de développement, en donnant un objectif de 0,7% de notre PIB, c’est-à-dire de doubler notre aide au développement. »

Le secteur privé français s’intéresse aussi aux questions d’aide publique au développement. Selon le directeur général de Medef international, les pays développés ont longtemps eu trop tendance à faire de l’aide publique au développement de l’aide budgétaire, alors que son impact est difficile à mesurer.

Philippe Gautier : « Les calculs dans ce domaine sont très compliqués. La France a été parfois le premier contributeur du Fonds européen de développement, qui est dédié aux pays de la zone Afrique Caraïbes Pacifique (ACP). Je crois donc que les efforts sont très importants. Mais ce qui compte plus pour nous en matière d’aide publique au développement, c’est plus ce qu’on en fait que la quantité. Notre approche est plus partenariale ; donc de travailler avec les communautés d’affaires locales et quand elles sont faibles, d’aider à les développer. »

Des partenariats avec les entreprises françaises qui sont attendus côté africain, mais où certains opérateurs locaux reprochent aux patrons français de leur faire de la concurrence déloyale en allant voir les décideurs politiques.

Patrice Fonlladosa, président du comité Afrique de Medef international : « Lorsque vous êtes sur les grands métiers de type infrastructures d’équipement du territoire, vous ne pouvez pas ne pas aller voir les autorités publiques pour discuter avec elles de leurs projets, de la façon dont elles entendent que ça se déroule, parce qu’ils sont souverains et parce que ce sont eux les donneurs d’ordre. Mais en dehors de ces quelques secteurs de l’infrastructure, de la ville durable etc. vous n’allez pas forcément discuter avec des politiques de l’agro-alimentaire ou de l’essor du digital. En fait, il faut être beaucoup plus nuancé, sans doute aussi parce que autrefois, les entreprises françaises allaient d’abord faire de l’équipement dans les pays africains. Ce n’est pas de ça dont on parle aujourd’hui. »

Il y a de plus en plus une demande réciproque de travailler ensemble entre entreprises françaises et entreprises africaines, particulièrement dans l’agro-alimentaire et dans les nouvelles technologies.

 

Source : RFI

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