La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017 a une fois de plus donné l’occasion de constater que l’expression « Burkina Faso » et ses différents dérivés ont du mal à s’intégrer dans le langage parlé et écrit. La répétition étant pédagogique, voici, en quelques mots, ces erreurs orales, grammaticales et lexicales qu’il ne faudra plus commettre, principalement dans les pages de médias et certains dictionnaires savants en ligne.
Petit cours d’histoire
Il faut savoir qu’à l’origine, le Burkina Faso s’appelait « Haute-Volta », hérité de nos « chers ancêtres les Gaulois» ! Une dénomination qui n’a pas plu aux capitaines de la Révolution d’Août 1983 qui ont décidé de le rebaptiser du nom qu’il porte aujourd’hui.
Il s’agit d’une savante combinaison entre trois langues couramment parlées au Burkina : le fulfudé, le mooré et le dioula. L’ensemble donne « Pays des Hommes intègres » [En savoir plus ici].
Ce qu’il ne faut plus dire
Dans le langage parlé, le « U » de Burkina a tendance a être prononcé par certains comme tel. Or si vous dites « bUrkina » à un Moaga, il n’y comprendra que dalle. Désormais donc, il faudra prononcer « bOUrkina », de la même manière que « Bujumbura » et « Burundi ».
Pour vous aider, cette belle chanson des Chantres Unis où le Burkina est correctement prononcé à l’envi !
Source : burkina24