Le président russe est soumis à un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) et Pretoria, en tant que signataire du Statut de Rome, serait obligée de l’arrêter. Malgré cette contrainte, l’Afrique du Sud maintient le sommet.
Qu’il y ait ou non Poutine, le sommet des BRICS se tiendra en personne. Le président Cyril Ramaphosa veut que les chefs d’État puissent se parler en se regardant dans les yeux, une première depuis 2019.
Soixante chefs d’État sont invités, y compris tous les dirigeants du continent africain, car Cyril Ramaphosa veut faire de ce sommet une réunion familiale. Les participants ont un mois et demi pour confirmer leur présence.
Vladimir Poutine semble vouloir attendre le dernier moment pour préciser ses intentions. De son côté, Cyril Ramaphosa n’a toujours pas dévoilé les conclusions d’un comité interministériel chargé d’étudier la faisabilité de la venue du président russe malgré l’émission du mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale.
« Poutine craint davantage pour sa sécurité s’il quittait Moscou que d’être arrêté par la CPI », note la politologue Sanusha Naidu. Selon elle, la venue du président russe est improbable.
Poutine pourrait être représenté par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui est déjà venu deux fois en Afrique du Sud cette année.
Source : nouvelles-du-monde