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LE PRÉSIDENT LÉGITIMEMENT ÉLU DE L’ASSEP, OUSMANE DAO, À PROPOS DE LA SITUATION QUI PRÉVAUT DANS L’ASSOCIATION : « Le seul motif avancé par les dissidents est que nous n’avons pas de plan d’actions, l’affaire est devant la justice, c’est de l’usurpation de titre et de fonctions »

La presse écrite malienne est une fois de plus secouée par une sordide affaire peu digne du « Mali Kura ». Le bureau de l’association des éditeurs de presse privée (ASSEP) légitimement et légalement élu à la faveur d’une assemblée générale élective tenue en juin 2022, est confronté à un bicéphalisme qui menace la corporation entière. Face à cette menace, le président Élu pour un mandat de Trois ans, Mr Ousmane DAO nous a éclairé sur les contours et origines de cette crise qui mérite l’attention de tous !

Nouvel Horizon : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs et nous expliquer les circonstances de votre élection à la tête de l’ASSEP ?
OUSMANE DAO : Je suis Ousmane DAO, président de l’ASSEP depuis le 11 juin 2022, élu pour un mandat de Trois ans qui court toujours. Notre élection est arrivée suite à une assemblée générale extraordinaire qui a été convoqué par le bureau présidé par Boubacar KANTE qui assurait l’intérim de Bassidiki Touré. C’est une élection qui a mobilisé tous les membres de l’association, en son temps, au nombre de 235. Nous étions deux candidats, à cette élection, avec mon challenger Boubacar Yalcouye. Ce fut véritablement une opération de vote comme on peut assister lors d’une élection présidentielle. Au sortir de cette opération de vote, notre liste a bénéficié de la confiance de la majorité des membres de l’association. Ce qui fait exactement 119 voix pour nous et 99 voix pour notre adversaire.
Déjà dès notre arrivée, le cap avait été fixé à travers un discours d’investiture que j’avais lu et dans lequel je rappelai quelques axes majeurs sur lesquels nous allions travailler et qui étaient des préoccupations exprimées par les directeurs de publication que nous avions rencontrés pendant la campagne. Il s’agissait entre autres de s’occuper de la question de l’aide à la presse qui était une préoccupation en tête de liste, il y avait aussi la question de la relecture des textes que nous avions compris étant une préoccupation parce que les textes qui régissent notre association sont à plusieurs points de vue insuffisants. La relecture des textes doit être un processus le plus inclusif possible. Compte tenu de cette urgente nécessité, nous avions promis déjà, à travers notre discours d’investiture, d’en faire notre premier acte majeur. Nous voulions enclencher le processus de relecture des textes avant toute autre chose. Ce que nous avons fait. Les mois de juin, juillet, aout, septembre, étaient surtout consacrés à des prises de contact, avec d’éventuels partenaires de la presse à différents niveaux. Quelques mois après, j’ai mis en place une commission de relecture des textes. Nous avons produit un communiqué à l’adresse de l’ensemble des membres de l’association pour leur dire que la commission est mise en place, puisque nous étions tous d’accord que les textes sont insuffisants. J’avais demandé à chacun de faire des contributions afin que nous puissions avoir des textes dignes du rang de notre organisation. Donc la commission elle-même, à travers sa présidente, a aussi fait un message à l’adresse de l’ensemble des directeurs de publication membres de l’association pour dire que la commission est en place et qu’une adresse mail a été créé à travers laquelle, les uns et les autres, après la mise à disposition des statuts et règlements, peuvent proposer des contenus ou encore des améliorations éventuelles aux textes qui sont en cours de relecture.
N.H : Le 14 janvier 2023, à la faveur d’une assemblée que vous aviez convoquée, les choses ont été bouleversées, que s’est-il passé ce jour-là,soit exactement six mois après votre élection ?
OUSMANE DAO : Tout est parti d’un collectif appelé « collectif du 29 octobre » qui nous avait saisi et qui a été créé en octobre. L’objectif du collectif, c’était surtout la question de l’aide à la presse. Donc le bienfondé principal, c’était de voir comment contribuer à la résolution problématique de l’aide à la presse. Nous avions été saisis en début novembre 2022 par un courrier signé par deux porte-paroles de ce collectif nous demandant d’aller à une assemblée générale d’information. Dans les textes qui régissent l’association, il y a des assemblées statutaires qui sont prévues et nous prévoyions d’aller à une assemblée en mois de janvier. Donc de novembre à janvier, ce n’était pas aussi loin que ça. Surtout que durant ces quelques mois après notre élection, nous avions fourni énormément d’effort pour faire en sorte que la question de l’aide à la presse puisse connaitre des avancées. Donc c’est ce qui nous a amené en rapport avec les parties prenantes, pour faire en sorte que la commission de répartition de l’aide soit mise en place. Nous avions eu une bonne écoute au niveau du département, ce qui a permis de mettre en place la commission de répartition de l’aide à la presse. C’est dire que sur la question de l’aide à la presse, nous avions déjà fourni beaucoup d’efforts et les résultats palpables étaient là. Car c’est courant novembre que l’arrêté de mise en place de la répartition de l’aide à la presse est sorti. C’était une question que nous n’avions pas oubliée.
Ce collectif, pour en revenir, a drainé autour de lui progressivement des directeurs de publication qui étaient légitimement préoccupés par la question de l’aide à la presse qui n’a pas été repartie depuis 2020. Cette aide dont la répartition n’est toujours pas faite au moment où je vous parle. Donc c’était la motivation principale de ce collectif. Mais vous savez, quand il y a ce genre de situation, tout le monde vient avec son agenda. Visiblement, il y avait un groupe de directeurs de publications, membres de notre association, qui voudraient profiter de la situation pour tenter d’affaiblir notre bureau parce qu’il y a quelques mois, lors de l’élection, nous les avions battus. Il fallait alors, pour eux, sortir avec beaucoup de mensonges, beaucoup de rumeurs pour salir le bureau. Finalement, dans ce collectif, ces gens semblaient avoir été les plus nombreux et ils avaient même initié une pétition pour exiger à ce qu’on puisse aller à une assemblée générale d’information à laquelle nous n’étions pas opposés. C’est finalement au mois de janvier, conformément à notre planification, que nous sommes allés à cette assemblée Générale (AG). Quelques heures avant cette AG, nous avons reçu des informations faisant état d’une orchestration en cours contre notre bureau et l’objectif était de faire partir notre bureau. Une assemblée générale statutaire d’information n’est pas l’occasion de renouveler un bureau. Quand vous voulez faire partir un bureau, vous attendez à ce que son mandat finisse, vous l’évaluez, ensuite, vous direz que son bilan n’est pas satisfaisant et vous faites, ce qu’on appelle en langage démocratique, un vote sanction. Ce ne fut pas le cas. Je pense que certains étaient plutôt pressés d’arriver aux responsabilités et pour eux l’occasion était là. Donc le jour de l’AG, conformément aux statuts et règlement intérieur. L’ordre du jour est fixé deux semaines à l’avance, nous avons donc présenté l’ordre du jour aux membres présents. Il y a eu une proposition à ce qu’il y ait l’inscription à cet ordre du jour d’une « motion de défiance ». Nous en avions discuté, nous n’arrivions pas à nous entendre, car la motion de défiance n’est pas prise en compte dans nos statuts et règlement intérieur. Encore que cette assemblée n’avait pas été organisée pour renouveler un bureau. Pour des renouvellements de bureau, il y a tout un protocole qui n’a pas été observé parce que ce n’était pas l’occasion. Nous avons donc eu ces discussions assez houleuses et finalement certains ont proposé que le principe de l’inscription de ce point soit mis à l’ordre du jour. Pour qu’il soit débattu après. Nous étions opposés sur la conformité de cette demande avec les statuts et règlement intérieur. Dans le cadre de l’association, la référence exclusive, ce sont les statuts et règlement intérieur. Donc dès lors que ceux-ci ne prévoient pas de faire quelque chose, on ne peut le faire. Or les textes n’autorisaient pas cela. Ils ont alors demandé à ce qu’on convienne d’inscrire la motion de défiance à l’ordre du jour pour qu’elle soit débattue après, afin de vérifier sa conformité avec les textes de l’association. Nous nous sommes entendus sur cela et un vote a eu lieu. Moins de 80 directeurs de publication membres de l’ASSEP étaient présents à cette AG sur un effectif global de 235 membres composant l’association. Il n’y avait donc même pas la moitié des membres de l’association. Une quarantaine de membres présents ont demandé à ce qu’on inscrive la motion à l’ordre du Jour. Moins de 40 membres présents ont réclamé que ce n’était pas à inscrire. Sur la base de la majorité, nous avons inscrit la motion à l’ordre du jour pour qu’elle soit débattue plus tard. Une fois les trois premiers points inscrits à l’ordre du jour épuisés, nous sommes arrivés au quatrième point pour justement voir si la motion était conforme aux textes, et elle ne l’était pas. Nous leur avons notifié cela et l’argument que les dissidents faisaient prévaloir était que l’assemblée est souveraine. Je leur ai expliqué que la souveraineté de l’assemblée est établie dans les textes et qu’on ne peut pas faire fi des autres dispositions des statuts et règlement intérieur. Dans le cas spécifique d’une motion de défiance qui n’est pas prise en compte par les textes. De ce fait, ce point ne pouvait être exécuté puisque l’accord était de l’inscrire pour qu’il soit débattu. C’était le dernier point à l’ordre du jour, donc en ma qualité de président, j’ai mis fin aux travaux de l’assemblée. En marge de ces travaux, le groupe dissident est resté dans la salle pour selon lui « continuer les travaux ». C’est par la suite qu’ils ont désigné un groupe qui devrait évacuer selon eux, les affaires courantes et travailler à la relecture des textes de l’association. Le désordre que nous vivions aujourd’hui est parti de cette assemblée générale du 14 janvier 2023.
N.H : Qu’est-ce que ces dissidents vous reprochent Concrètement ?
OUSMANE DAO : Les dissidents estiment que nous n’avons pas présenté de plan d’actions. C’est le seul motif qui a été présenté lors de l’assemblée. De ce fait, ils ont demandé à ce que le bureau démissionne, ni plus, ni moins. Pourtant, nous avions clairement dit à l’assemblée ce que nous comptions faire. Dans la déclaration lue lors de cette AG, nous prévoyions des activités à mener courant 2023. Il s’agissait pour nous de discuter de cela courant l’assemblée et également de recueillir un retour des membres de l’association afin qu’ils nous fassent aussi des propositions. Le seul motif avancé est donc que nous n’avons pas de plan d’actions, pourtant nous avions clairement dit ce que nous voudrions faire. Mais comme on dit, quand on veut abattre son chien, on l’accuse de rage.
N.H : Du 14 janvier à nos jours, plusieurs acteurs ont tenté de s’impliquer dans l’affaire, notamment la Maison de la presse (MP), la Haute autorité de la communication (HAC). Ces tentatives de médiation ont-elles abouti ?
OUSMANE DAO : Nous avions reçu dans un premier temps un émissaire de la maison de la presse qui est venu nous rencontrer un samedi, pour nous faire savoir qu’ils ont reçu, au niveau de la MP, un courrier. Quand l’émissaire est venu, nous avons échangé et il nous a fait savoir dans un premier temps qu’il venait pour comprendre et voir comment faire en sorte que nous nous comprenions. C’était visiblement une démarche de médiation parce que la maison de la presse avait reçu un courrier des membres de notre association qui avaient mis en place un comité dit transitoire. Après les échanges, il était question qu’un document soit envoyé à l’émissaire pour les besoins d’élaboration de son rapport. Avant même que nous n’envoyions ce document, nous avons vu un communiqué de la MP qui a décidé de prendre parti pour les dissidents qui ont mis en place un comité dit transitoire. Nous en étions surpris, car quand on s’inscrit dans une démarche de médiation, il faut prendre le temps d’écouter toutes les parties et d’analyser la situation pour pouvoir évoluer vers une solution. Une médiation n’est pas un parti pris, c’est entrevoir toutes les voies et moyens pour rassembler. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Et c’est après ça qu’il y a eu la médiation de la HAC. À ce niveau, il y a eu une première phase qui avait consisté à proposer aux dissidents de faire partie du bureau. Et également, la mise en place d’une commission des reformes qui devait s’occuper de la relecture des textes, et de la cartographie de la presse écrite. C’étaient les deux dispositions dans le scenario de sortie de crise. Un scenario qui a été rejeté en bloc par l’autre partie. Le deuxième scenario, c’était que notre bureau rende le tableau pour faire place à un comité provisoire qui allait travailler sur une période de six mois. Une proposition à laquelle l’autre partie a adhéré entièrement, car leur objectif dès le départ était de faire partir notre bureau.
Nous avions dit que nous sommes prêts à faire des sacrifices pour que l’unité et la cohésion règnent en notre sein. Mais nous avons pu observer des attitudes que nous trouvions peu responsables. Au niveau de la MP sans surprise, elle s’affichait avec les dissidents et même pour l’organisation de la semaine nationale de la liberté de la presse , c’étaient plutôt les dissidents qui y étaient conviés. Ils continuaient également à produire des communiqués au nom de l’ASSEP. C’est des situations que nous avons pu observer et face auxquelles nous avons dit clairement que désormais notre bureau restera parce que nous n’avons pas encore terminé. Il y a des postes vacants au sein du bureau et si les frondeurs le voudraient, ils pourraient participer à ce bureau. Pour ce qui est de la relecture des textes, nous sommes entièrement d’accord. Nous avions déjà enclenché le processus depuis des mois. Nous avions même notifié à la HAC les dernières observations que nous avions par rapport à un protocole d’accord.
Nous avons fait des choses très encourageantes depuis notre arrivée. Je dois rappeler que nous avons suffisamment investi le terrain pour que l’ASSEP s’ouvre aux opportunités et avons rencontré beaucoup de partenaires qui s’étaient dits prêts à nous accompagner par rapport à des initiatives pertinentes que nous allons leur soumettre. Ces nombreuses rencontres nous ont permis d’aboutir à des accords de partenariat avec des structures comme le Bureau du vérificateur général, l’INSTAT, l’école supérieure de journalisme. Nous étions dans cet élan ambitieux et encourageant, nous n’avions posé aucun acte majeur qui soit digne de cette attitude de quelques membres de cette association. Au vu de cela, nous avons dit que notre mandat ne sera pas écourté et que nous allons continuer au mieux qu’on pourra et nous allons travailler et nous assumer.
Sur proposition du comité des expertes de la MP, le président de la MP m’avait contacté pour qu’on échange. Il m’a fait contacter par un membre du comité des experts pour une rencontre que j’ai acceptée, Car nous sommes ouverts au dialogue et à la négociation dans le cadre de la construction. Nous nous sommes vus, il s’est proposé de voir comment rapprocher les deux parties. Il a demandé quelle est notre proposition de sortie de crise. J’ai clairement rappelé les limites sincères et objectives définies à notre niveau. La ligne rouge pour nous est d’écourter le mandat de trois ans pour lequel nous avons été élus. Dans sa réaction, le président de la MP estimait qu’il fallait aller à la relecture des textes, ce sur quoi nous sommes d’accords, et selon lui après la relecture des textes, il fallait aller à une AG pour mettre en place un autre bureau, ce qui n’est pas de notre avis. Sur ce point essentiel, nous ne nous sommes pas compris. C’est sur ces éléments que nous avons mis fin à notre rencontre. Je lui ai dit que dans ce cas, l’ASSEP aura deux statuts. La question qui se pose est, est-ce la maison de la presse qui gère l’ASSEP ? Certainement que de l’autre côté, il a beaucoup plus de souplesse.
N.H : Comment comprenez-vous la position adoptée par la Maison de la Presse ?
OUSMANE DOA : Je dois rappeler que nous avons eu des débats avec la MP depuis la désignation du représentant des faitières au niveau du CNT. Nous avions rappelé que nous devions convenir d’un mécanisme qui permet de designer le représentant des faitières. Pour nous, il ne revenait pas à la MP de designer quelqu’un au nom des faitières sans les en informer au préalable. Ce fut notre 1ᵉʳ débat. Le 2 -ème Débat avec la MP était sur l’aide à la presse. Notre position est la répartition des fonds disponibles de l’aide à la presse. Et ce n’était pas la position de la maison de la presse. La MP est plutôt pour un plaidoyer afin que tous les montants de l’aide soient versés avant répartition. Mais ça fait des années que des fonds ont été versés et il est possible de se partir ce qui est disponible. L’ASSEP fonctionne sur la base des cotisations des membres qui sont prélevées sur l’aide à la presse et la deuxième raison est que les organes de presse souffrent. Si les acteurs veulent que ce soit reparti, il faut le faire. La dernière répartition de l’aide remonte à janvier 2020. Depuis lors, jusqu’à aujourd’hui, les fonds versés s’élèvent à plus de 200 millions FCFA, sur la base des mandats qui ont été remis pour le compte de l’aide à la presse. Et il est déjà arrivé que les journaux se répartissent moins de 100 millions de FCFA dans le cadre de l’aide à la presse. C’était donc la question de l’aide à la presse qui était le deuxième point de discordance avec la MP. Peut-être que c’est ce qui justifierait sa position actuelle.
N.H : Vous avez récemment porté plainte devant la justice contre des personnes parmi lesquelles des membres du comité de « transition ». Quel est l’objet de cette plainte ?
OUSMANE DAO : Nous avons porté plainte contre celui qui a pris la tête d’un comité dit de transition et qui est allé jusqu’à convoquer une AG illégale le 29 juillet dernier. Pour nous, c’était l’extrême. C’est une situation délicate et il fallait amener la question devant la justice. Ils n’ont pas la prérogative de convoquer une AG, ce qu’ils ont fait, c’est de l’usurpation de titre et de fonction, Et dans le Code pénal, c’est puni. Ils ont mis en place un bureau illégal et celui qui représente ce bureau fait aussi l’objet d’une plainte pour les mêmes raisons. Le nouveau bureau est dirigé par mon concurrent lors de l’élection en 2022. Je l’ai battu en présence de tous ses soutiens. Nous sommes convaincus que si nous voulions une élection, l’atout le plus déterminant que nous allions brandir en son temps est le bilan fait. Évitons certaines attitudes qui n’aident personne, ni les personnes qui adoptent cette attitude, ni l’organisation. Nous avons eu un mandat pour faire un travail et l’heure de l’appréciation de ce travail n’est pas encore arrivée.
N.H : Y a-t-il eu une réaction des autorités ?
OUSMANE DAO : À part l’intervention de la HAC, nous ne sommes pas au courant d’autres actions spécifiques dans ce cadre. L’affaire ayant été judiciarisée, la justice est là pour tout le monde. C’est le dernier recours, c’est à elle de décider maintenant dans quel sens il faut aller. Nous sommes convaincus que la vérité est de notre côté. Si vous regardez le déroulement des faits, vous comprendrez que c’est un coup de force et ce n’est pas à encourager.
N.H : Un dernier mot à l’endroit les directeurs membres de l’association ?
OUSMANE DAO : Nous sommes là pour tous les membres de l’Association. Nous sommes pour l’unité, la cohésion, le dialogue, mais dans le sens de la construction, du respect de l’ordre. Dans le sens de la prise en compte des préoccupations de la presse écrite. Nous représentons tout le monde, malgré ces déviances, nous ne sommes pas contre qui que ce soit. Nous avons décidé de saisir la justice, car il faut faire en sorte que la confusion cesse, il faut donc que ce soit clarifié. Et la justice est le bon endroit pour y arriver. L’assemblée qui s’est tenue le 29 juillet a été organisée en violation des textes de notre association donc toutes les conclusions y compris le bureau qui a été mis en place relève de l’illégalité. Ce sont des personnes qui ne représentent rien de l’ASSEP, ils n’ont rien de l’ASSEP et ont même été suspendus de l’ASSEP pour trois mois et ne doivent pas parler au nom de notre association. Nous sommes pour le dialogue et l’union.
Propos recueillis par Awa Chouaïdou TRAORÉ – NOUVEL HORIZON
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