Dans une interview qu’il a bien voulu nous accorder, le président de la Plateforme IBK Doublé 2018, Abakary Touré, ancien leader estudiantin, fait l’historique de cette organisation, ses acquis et les perspectives dans le cadre de leur soutien à la réélection du président de la République sortant, Ibrahim Boubacar Kéïta, candidat du regroupement Ensemble pour le Mali.
Aujourd’hui-Mali : Pouvez-vous faire l’historique de la Plateforme IBK Doublé 2018 ?
Abakary Touré : IBK Doublé 2018 est un regroupement de jeunes, de femmes venant de 865 associations qui ont un idéal commun, une vision commune pour soutenir la candidature du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, pour sa réélection le 29 juillet prochain. C’est dans ce cadre que nous avons mené un certain nombre d’activités dont le lancement de ladite Plateforme le 23 juin dernier au Palais de la Culture avec plus de 4 000 invités. Ceci prouve à suffisance que le nom du président de la République mobilise les Maliens qui se reconnaissent dans son bilan et son projet de société.
Quelles sont les activités que vous avez menées depuis l’ouverture de la campagne électorale ?
Depuis l’ouverture de la campagne électorale, nous avons mis sur place des stratégies de sensibilisation pour le retrait des cartes d’électeurs, aujourd’hui cela a véritablement marché eu égard aux statistiques de nos membres qui sont non seulement à Bamako, mais aussi à l’intérieur du pays, même à l’extérieur. Pour nous, ce qui est important dans ces élections, ce n’est pas le folklore, mais la mobilisation des électeurs pour aller retirer non seulement leur carte d’électeur mais voter massivement pour que le président IBK passe dès le premier tour.
Pour la réélection du président IBK, peut-on savoir le nombre de voix que vous comptez donner à votre candidat pour sa réélection ?
Vous savez, nous, nous souhaitons rester idéalistes. Je pense que ça ne sert aujourd’hui à rien de dire sur tous les toits que vous allez donner 500 000 ou 1 million de voix au président pour sa réélection, sans donner les stratégies pour y parvenir. Je pense que cela n’est pas raisonnable. Nous, de notre côté, nous travaillons en fonction des stratégies et certains éléments. Pour ce faire, aujourd’hui, nous sommes en mesure de dire que nous pouvons offrir 100 000 à 150 000 voix au président de la République et ce sont des chiffres vérifiables avec notre base de données.
Par rapport à la stratégie de mobilisation des électeurs pour votre candidat, qu’est-ce que vous avez préconisé ?
La stratégie la mieux préconisée pour nous, n’est rien d’autre que le travail de terrain. Il faut être aux côtés des électeurs, aller les sensibiliser dans leur maison, dans leur lieu de travail. Vous êtes en train de me pousser à dévoiler notre stratégie d’occupation du terrain avec des mobilisateurs. A la date d’aujourd’hui, nous avons 21 000 mobilisateurs acquis à la cause de notre plateforme, à la cause du président de la République, qui sont en train de faire le porte-à-porte avec des affiches. Ces gens-là ne parlent que du président IBK. Franchement, nous n’avons pas eu de difficulté à mobiliser ces jeunes car le bilan du président IBK est flatteur, éloquent, défendable et honore le peuple malien, notamment en termes de construction de route, de pont, de création d’emploi pour les jeunes, des milliards donnés pour l’autonomisation des femmes…
Aujourd’hui, le président IBK est le seul homme politique qui se bat activement sur le terrain, il est le seul à faire le tour des régions du Mali en 5 ans. Aujourd’hui, il n’y a pas de candidat, à cette présidentielle, qui a été plus proche du peuple que notre candidat. Beaucoup de candidats pensent qu’une élection présidentielle se gagne seulement dans le district de Bamako. Que non ! Il faut être sur le terrain comme le président IBK.
Votre mot de la fin ?
Je lance un appel à tous ceux qui hésitent jusque-là pour aller retirer leur carte d’électeur de s’acquitter de ce devoir afin d’aller voter massivement pour le président IBK. J’invite mes camarades jeunes, mes compatriotes, à la retenue et au calme car certains hommes politiques pensent qu’ils vont s’installer par le chaos et le diktat de la rue, la jeunesse malienne n’acceptera pas cela. Et je ne peux aucunement finir cette interview, sans remercier notre marraine, Mme Kéïta Mamy Sidibé, qui a été d’un grand apport pour nous.
Par Kassoum THERA
Source: Aujourd’hui-Mali