Le ministre de la Communication, Lambert Mende, a affirmé lundi en milieu de journée, que 34 assaillants avaient été tués lors des attaques perpétrés en début de journée contre le siège de la radio-télévision, le ministère de la Défense et l’aéroport de Ndjili.
Les commandos feraient partie d’une milice à la solde d’un certain Paul-Joseph Mukungubila, selon la RTBF.
Si la situation est “désormais sous contrôle” à la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC), selon le ministre de la Communication, Lambert Mende, qui s’est exprimé en direct à la télévision ce 30 décembre, elle resterait confuse dans d’autres endroits de Kinshasa. L’aéroport de Ndjili a ainsi été fermé avant que l’armée ne semble en reprendre le contrôle et des tirs ont également été entendus dans le camp de Tshatshi.
Quelque 20 assaillants auraient été capturés au camp militaire tandis que 16 auraient été tués, selon le bila. Le bilan est du même ordre à la RTNC avec 30 personnes impliquées, 3 capturées et 8 tuées. Enfin, dix assaillants sur 20 auraient été abattus à l’aéroport de Ndjili, toujours selon les chiffres communiqués par Lambert Mende.
Selon certaines sources, notamment l’ambassadeur de RDC en Belgique, cité par la RTBF, ces hommes appartiendraient à un commando se réclamant d’un certain Paul-Joseph Mukungubila, “un illuminé qui venait de se proclamer président d’Afrique”. Un des assaillants de la RTNC aurait ainsi lu un message en son nom, déclarant vouloir “libérer le peuple congolais de l’esclavage des Rwandais”. Cet homme, qui s’autoproclamerait prophète, serait originaire de Lubumbashi mais vivrait à Kinshasa.
“Mukungubila est connu à Kinshasa comme un prophète de Dieu qui a toujours condamné ou lancé des attaques verbales contre le pouvoir”, explique Adam Shemisi, un journaliste congolais interrogé