A quelques mois de la course à la présidentielle que notre pays s’apprête à vivre, les initiatives se multiplient au côté de ceux qui au départ avaient participé à la gestion du pays, dans le but de faire barrage au président IBK pour un second mandat. C’est dans cette dynamique que composé de partis politiques et d’associations, le regroupement « Unis pour le Mali » (UMA) dit souhaiter l’alternance à l’occasion de l’élection présidentielle de juillet prochain.
Ancien ministre, président du Congrès National d’Initiative Démocratique (CNID), le parti de la majorité présidentielle au Mali, Me Mountaga Tall ne mâche pas ses mots. Pour lui, le pouvoir actuel du président Ibrahim Boubacar Keïta, plus connu sous le surnom d’IBK, a échoué. « Aujourd’hui, le Mali est menacé dans son existence même, estime-t-il. Et cela dans tous les domaines, qu’il s’agisse de sécurité, d’économie, d’éthique, de perspectives pour les jeunes ». Société civile Au sein du parti Unis pour le Mali (UMA), dont il est le coordinateur national, il existe, selon lui, des partis politiques et de nombreuses associations maliennes, issues notamment de la société civile. Objectif : réaliser l’alternance lors de la présidentielle de juillet prochain. Pour Mountaga Tall, « l’UMA, c’est le refus de la gouvernance actuelle et la volonté d’y mettre un terme lors des élections à venir ». L’ancien ministre du président IBK sera-t-il candidat contre lui ? « On ne peut pas passer par une élection présidentielle, l’UMA sera présente avec son candidat à l’élection présidentielle de juillet 2018 », répond-il. Le candidat, est-ce Mountaga Tall ? « Je l’espère », déclare le principal intéressé. Avant la fin de cette semaine, Unis pour le Mali descendra sur le terrain à la rencontre des Maliens.
Alassane CISSE
HORIZON