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Le ministre sud-africain des mines aurait soudoyé des journalistes

Le ministre sud-africain des mines Gwede Mantashe, aurait payé des journalistes pour les dissuader de publier un article sur ses relations avec une call-girl de 26 ans.

Une révélation qui fait tâche d’huile dans la lutte contre la corruption lancée par le président Cyril Ramaphosa.

Selon le journal Sunday World, le ministre des mines, Gwede Mantashe aurait payé 4 800 dollars à 2 journalistes de cet organe pour enterrer des révélations sur ses relations extra-conjugales avec une call girl de 26 ans qu’il partageait avec le ministre du Budget Tito Mboweni, un autre proche du chef de l’Etat.

La réputation des deux ministres en prend un coup. Mais c’est surtout la corruption présumée des journalistes qui scandalise les Sud-Africains.

 

“La pratique de payer des journalistes ne devrait pas être encouragée et c’est très préoccupant que cela vienne d’un ministre du gouvernement. Quand un journaliste, qui travaillait sur cette histoire m’a révélé ce que le ministre lui avait dit, j’ai contacté ce dernier qui m’a signalé ne pas être prêt, pour le moment, à révéler le nom des 2 journalistes”, a expliqué le rédacteur en chef du Sunday World, Makhudu Sefara.

Pour Sabelo Khumelo, qui travaille dans un magasin de Johannesburg, le ministre devrait être poursuivi en justice.

“Ce qu’a fait le ministre est criminel. On ne peut pas corrompre des journalistes, surtout une personnalité publique, un leader du parti au pouvoir”.

La corruption permet de tuer près d’un millier de rhinocéros chaque année en Afrique du Sud

Récemment, des journalistes ont aussi été accusés d’avoir reçu des pots de vin d’une société privée devant la Commission d’enquête sur la corruption présidée par le juge Zondo.

L’organisation sud-africaine de la presse, Sanef, a sommé le ministre Mantashe de révéler le nom des deux journalistes, présumés corrompus. La Sanef a lancé une commission d’enquête indépendante, présidée par un juge, pour faire la lumière sur ces affaires de corruption qui entâchent la réputation de la presse sud-africaine.

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