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Le ministre de la sécurité en conférence de presse

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le colonel-major Salif Traoré a animé une conférence de presse, le jeudi 4 février 2016, dans la salle de conférence de son département. Le but était de mettre les points sur les i suite à la décision prise lors du conseil des ministres le 2 février, d’informer et de sensibiliser sur la valorisation de la carte Nina (Numéro d’identification nationale) au même titre que la carte d’identité et autres documents d’identifications. Le ministre était accompagné à cet effet par les chefs des services centraux rattachés.

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La valorisation de la carte Nina comme la carte d’identité était longtemps attendue par les populations. Mieux vaut tard que jamais, les autorités viennent de décider qu’à partir le 15 février 2016 sur toute l’étendue du territoires la carte Nina fait valoir au même titre que les “carte d’identité, permis de conduire, passeport, carte consulaire et autre” au titre d’identification par les porteurs d’uniformes.

A l’entame de son propos, le ministre dira que “à partir le 15 février prochain la carte de Nina servira au même valeur que la carte d’identité, permis de conduire, passeport, carte consulaire et autre document d’identification sur le territoire malien”. Avant de préciser qu’”en conférant la valeur de la carte d’identité à la carte Nina, cela ne signifie pas qu’elle va remplacer les autres documents d’identifications au Mali.

Il n’est donc pas normal désormais, pendant un contrôle de pièce d’identité par les agents que l’on exige uniquement la carte Nina en disant que le nouveau décret confère la valeur de la carte d’identité à la carte Nina. La carte Nina ne va pas remplacer la carte d’identité et les autres documents d’identification, mais elle va s’y ajouter. Et la carte d’identité sera toujours disponible”.

Cette décision du gouvernement malien, a expliqué par le ministre Traoré, vise à bannir les multiples contraintes de citoyen face à l’accès à la carte d’identité nationale. “Nous sommes au courant que dans certains endroit du pays, il n’y a pas d’autorité compétente à délivrer la carte d’identité et quand nos citoyens viennent à l’endroit pour en avoir ils peuvent confronter des problèmes lors de contrôle d’identification. Et généralement, ils ont la carte Nina”, a-t-il dit.

A l’en croire, environs 75 % des Maliens détiennent leur carte Nina. “On sait que la carte ne porte pas les adresses de propriétaire mais ce qui est sur la carte Nina est difficile à falsifier. Donc avant la carte d’identité biométrique Cédéao avec une puce nous soulageons le citoyens avec la Nina”.

Le ministre précisera que la carte biométrique Cédéao qui sera appliquée dans un bref délai est impossible à falsifier et toutes les informations de l’intéressé sont contenues dans une puce.

S. K. KONÉ

Source: Le Flambeau

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