Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, sous la direction du Général de Division Daoud Aly MOHAMEDINNE, a pris connaissance, via la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), de certaines allégations circulant sur les réseaux sociaux. Selon ces informations, certains détenteurs du nouveau passeport biométrique de la République du Mali, connu sous l’appellation de passeport AES, auraient rencontré des difficultés administratives lors de leurs formalités de voyage dans certaines missions diplomatiques et postes consulaires.
Bamada.net-Dans un communiqué officiel, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a tenu à apporter des précisions essentielles afin d’éclairer l’opinion publique et rassurer les citoyens. Jusqu’à ce jour, aucune plainte officielle n’a été enregistrée à ce sujet, que ce soit par le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile ou par le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale. Toutefois, les deux départements ministériels ont décidé d’entreprendre des vérifications rigoureuses pour s’assurer de la véracité de ces allégations et prendre les mesures appropriées si nécessaire.
À Lire Aussi : Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ reçoit son passeport AES, marquant le début d’une nouvelle ère pour le Sahel
Une conformité stricte aux normes internationales
Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile tient à rappeler que le passeport AES du Mali répond à toutes les normes de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Sa mise en circulation, prévue à partir du 29 janvier 2025, a suivi scrupuleusement toutes les procédures administratives requises, y compris les notifications officielles aux instances compétentes.
Dès le 22 janvier 2025, l’OACI, ainsi que l’ensemble du réseau diplomatique du Mali à l’étranger et toutes les missions diplomatiques et consulaires accéditées au Mali, ont reçu une notification officielle du lancement du passeport AES. Cette démarche a été suivie de la transmission des spécimens physiques afin de faciliter l’adaptation des procédures administratives des pays partenaires.
Un dialogue en cours avec les partenaires internationaux
Dans le cadre de la libre circulation des citoyens maliens, le Ministère poursuit ses échanges avec certains partenaires internationaux pour clarifier toute question relative à leurs procédures internes et exigences particulières. L’objectif est de lever diligemment toute difficulté susceptible de nuire à la mobilité des détenteurs du nouveau passeport biométrique malien.
À Lire Aussi : En prélude à la sortie de la Cedeao le 29 janvier : Le Mali lance son passeport AES
Par ailleurs, le Ministère invite tous les citoyens maliens détenteurs du passeport AES à se rapprocher des services compétents en cas de difficultés rencontrées lors de leurs formalités administratives à l’étranger. Un dispositif d’assistance et de suivi est déjà mis en place pour traiter rapidement toute doléance.
Un appel à la vigilance et à la responsabilité
Face à la prolifération d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile appelle à la vigilance et à la responsabilité de tous. Il rappelle que toute information officielle relative à l’administration des documents de voyage est communiquée par les canaux institutionnels et vérifiables, notamment les sites officiels du gouvernement et les communiqués des ministères concernés.
Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile réitère son engagement à assurer la libre circulation des citoyens maliens et à garantir la reconnaissance et l’acceptation internationale du passeport AES, en toute conformité avec les normes et pratiques diplomatiques en vigueur.
Passeport AES du Mali : Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile rassure l’opinion
NB : Toute reproduction, intégrale ou partielle, sans une autorisation explicite de notre part est strictement interdite. Cette action constitue une violation de nos droits d’auteur, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour faire respecter ces droits.
Moussa Keita
Source: Bamada.net