Le départ, désormais envisagé, des soldats français du Mali, après l’expulsion de l’ambassadeur de France, menace de ternir le bilan d’Emmanuel Macron.
Le Mali n’est pas l’Afghanistan. Tel est le mot d’ordre en ce moment à l’Élysée, où l’on redoute que la situation dégénère au Sahel et vienne empoisonner l’annonce d’entrée en campagne d’Emmanuel Macron. Dans l’entourage du président, on assure que c’est surtout le conflit en Ukraine qui explique la volonté de « temporiser » l’officialisation de la candidature. « Je ne peux pas raisonnablement expliquer aux Français que je vais m’adonner à ce temps démocratique important alors que je leur ai dit que je serais président jusqu’au bout et que nous avons une crise à la frontière ukrainienne qui menace notre sécurité collective », expliquait Emmanuel Macron à La Voix du Nord le 1er février. Mais un autre spectre, encore plus inquiétant, resurgit au Sahel : celui d’un départ chaotique des tro…