Là où Kalfa a pointé le doigt, le soleil s’est levé de ce côté. Voilà en substance et en français facile ce que diront observateurs de la scène politique malienne à l’annonce du désistement de l’Adéma/PASJ à la présidentielle de 2018.
A l’annonce de cette information qui est tombée telle la guillotine qui tranche la gorge, nous avons joint Kalfa Sanogo, le maire de Sikasso, membre du parti Adéma pour recueillir son sentiment. Sans surprise comme il l’avait annoncé lors de l’interview qu’il nous avait accordée : “… Et je l’ai dit et je le répète, l’Adéma, ce n’est pas quelques individus pour des raisons d’intérêts personnels qui ne veulent pas et qui ne veulent toujours pas d’un candidat à l’interne de l’Adéma, qui manœuvreront jusqu’au bout pour qu’IBK soit le candidat de l’Adéma”.
Ainsi, pour Kalfa Sanogo, cette situation était bien visible à partir du mouvement où l’actuel président du parti Tiémoko Sangaré et quelques individus membres du bureau politique de l’Adéma “ne sont que des vendus. Ils ne sont pas des militants cohérents avec eux-mêmes, sinon comment comprendre que le comité exécutif depuis l’an dernier puisse demander de présenter un candidat et donner l’avis contraire cette année”.
L’ancien PDG de la CMDT et candidat à l’élection présidentielle de cette année croit sans ambages que chacune des trois personnes influentes du CE, sans véritable base, ont un autre agenda différent de celui du parti. A commencer par Tiémoko Sangaré, le président lui qui n’a aucune base juridique avait abandonné le parti pendant neuf ans durant au profit du Miria avant de retourner.
Tout comme Adama Tiémoko Diarra, Kalfa Sanogo estime que ce dernier aussi avait quitté aussi pour le Miria. Une troisième personne, Abdel Karim Konaté alias Empé “est un commerçant” selon Kalfa. Pour lui, ce dernier ne vise que son intérêt. “Il est plus commerçant que politique”. Le paradoxe, pour Kalfa est qu’aucun de ces cadres n’a une base pour faire élire un candidat. A titre d’exemple, le Pr. Tiémoko Sangaré n’a jamais pu conquérir Bougouni. Pis, il est battu dans son fief à Garalo.
En définitive, à travers ce retrait du PASJ, dira Kalfa Sanogo, le peuple Adéma aura aujourd’hui compris le jeu de quelques individus sont plutôt tentés par leur intérêt personnel que celui du parti. Très sûr de lui, Kalfa Sanogo prépare une surprise dont il s’abstient de dévoiler maintenant mais promet de le faire savoir au moment opportun.
Affaire à suivre
A.D
La Sirène